Alors que la voie de 15 mètres de large qui devait remplacer la ruelle des Reculettes dont la largeur variait de 2 à 7 mètres, aurait pu recevoir un autre nom, c'est sur l'insistance de la commission du vieux Paris pour conserver ce nom pittoresque cinq fois séculaire et sur l'intervention de M. Émile Deslandes conseiller municipal du XIIIè arrondissement que le conseil municipal de Paris décida, en 1930, de substituer simplement la dénomination de rue à celle de ruelle, pour constater cet élargissement décidé en 1910.
La création de la caserne des pompiers de Port-Royal fut décidée en 1883.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Boulevard de la Gare, mercredi matin, une femme, s'adressant aux ouvrières
qui se rendaient aux usines de guerre, essayait de les détourner de leur
travail, menaçant et frappant même celles qui ne voulaient pas l'écouter.
Signalée à la police, cette femme a été arrêtée hier matin, au moment où elle
s'apprêtait à recommencer. C'est une nommée Renaudat, demeurant rue des
Malmaisons.
Elle a été envoyée au Dépôt.
Encore un accident en Seine. - Le Figaro – 27 mars 1897
Encore un accident en Seine.
Le Figaro – 27 mars 1897
Ils sont fréquents, depuis quelque temps.
Hier matin, vers sept heures, la péniche la Vénus, remorquée par le Pinson
et chargée de pierres meulières, remontait le cours de la Seine. Par suite d'une
fausse manœuvre, le bateau a si violemment heurté la patte d'oie posée en face
du n° 29 du quai d'Austerlitz qu'elle l'a renversée.
Par suite de ce heurt,
une voie d'eau s'est déclarée à bord, mais elle a été assez rapidement aveuglée
par les pompiers de la rue Jeanne-d'Arc.
Faits divers
Sombre histoire de charbon - 1937
Quartier Croulebarbe
Sombre histoire de charbon
Le Petit-Parisien ― 5 novembre 1937
Un camion d'anthracite destiné à une école parisienne est détourné et
livré à une « maison d'illusions »
Trois charbonniers, la concierge et la « patronne » sont compromis
Il n'est question dans le quartier Croulebarbe (XIII* arrondissement),
que d'une histoire de détournement de charbon, dont ce qu'on en a pu savoir,
suffit à faire le mystère dont on l'entoure volontairement.
Voici telle qu'on la conte.
Trois employés d'une importante maison, de combustible de Paris avaient
été chargés de livrer le contenu de trois voitures d'anthracite belge à une
école communale de la Ville de Paris.
Le transport se fit sans incident. Les véhicules vinrent s'arrêter
l'autre matin devant la porte de rétablissement scolaire auquel le charbon
était destiné. Et le déchargement commença, sous l’œil intéressé, mais
intéressé d'une manière bien particulière, ainsi qu'on va le voir, du
concierge.
Deux véhicules furent ainsi allégés de leur chargement.
Le troisième ?
Après un conciliabule prolongé entre le gardien de l’école et les
« charbonniers », on le vit s'en aller, aussi chargé qu'à l'arrivée. Son
conducteur ne l'emmenait, d'ailleurs pas bien loin. Quelques tours de roue
et la voiture s'arrêta à nouveau. C'était devant une maison dont les volets
hermétiquement fermés indiquaient suffisamment les soucis très particuliers
de ses occupantes. L'huis fut entr'ouvert, et, en quelques minutes,
l'anthracite belge, qu'on eut pu croire destiné au bienêtre des écoliers
parisiens, disparut dans les caves de la « maison ».
C'est alors qu'apparurent — le coup avait donc été concerté et aussi…
dénoncé ! — plusieurs messieurs qui étaient des inspecteurs de la police
judiciaire. Il y eut quelques remous, quelques cris, quelques protestations.
Et tout rentra dans l'ordre.
Non toutefois sans que les trois livreurs, le concierge de l'école et la
« maîtresse de maison » été conduits quai des Orfèvres, où il parait qu'on
leur démontra aisément le vol dont ils s'étalent rendus coupables, encore
que la bénéficiaire de la troisième voiture ait affirmé avoir payé sa
livraison, bien qu'à un prix très réduit.
Les « écoles laïques » ont fait une armée de ratés, qui fatalement deviendra une armée de révolutionnaires. Les écoles professionnelles forment des ouvriers distingués, des artistes spéciaux qui sont placés avant d'avoir terminé leur apprentissage et qu'attend un avenir non moins heureux que paisible. C'est donc avec joie que nous avons vu hier le chef de l'État honorer de sa présence l'inauguration de l'école Estienne. (1896)
L'Office public des habitations de la Ville de Paris a entrepris, il y a quelques années, la construction de plusieurs groupes d'habitations à bon marché dans divers quartiers populeux de la capitale. L'un de ces groupés, sis dans le XIIIè arrondissement et dont la construction a été commencée en 1930, vient d'être terminé. (1933)
Cet après-midi, à 15 heures, a eu lieu, boulevard Kellermann, près de la porte d'Italie, l'inauguration du monument érigé à la gloire des mères françaises. La cérémonie s'est déroulée en présence du président de la République et de Mme Albert Lebrun, et de hautes personnalités. (1938)
M. Auguste Bazin, marchand de vins, établi avenue des Gobelins, voyait entrer, hier soir, Vers onze heures, dans son débit, un individu, qui ne lui parut pas être dans son état normal.
Au numéro 21 de la rue Croulebarbe habillait, avec son amant, Georges Deschamps, ouvrier fumiste, âgé de vingt-cinq ans, une femme Céline Pasquet, d'un au plus jeune, journalière.
La cité Jeanne-d'Arc, dont on connaît les titres à une triste célébrité, a été encore, hier soir, le théâtre d'un drame sanglant. Une mère de famille, une jeune femme, a été sauvagement égorgée par un alcoolique sans que les voisins, terrorisés, aient osé intervenir.
Après une nuit d'anxiété, les locataires de la cité Jeanne-d'Arc ont appris avec soulagement l'arrestation d'Henri O..., qui avait blessé sa voisine d'un coup de couteau à la gorge.
Des incidents très graves qui ont rapidement pris le caractère d'une véritable émeute, se sont produits tard dans la soirée rue Nationale, dans le XIIIè arrondissement.
Une effrayante tragédie s'est déroulée, dans la nuit d'hier, à l'hôpital de la Pitié. Frappé subitement de folie furieuse, un malade en traitement dans la salle Piorry, Charles-Albert Baxloy, âgé de trente ans, habitant 10, rue Dunois, dans le treizième arrondissement, a tenté de tuer un veilleur de nuit, M. Julien Mercier, âgé de quarante ans.