La rue du Dessous des Berges est située à 20 mètres au dessus des berges.
La rue Duméril s'appela rue du Gros-Caillou au XVIIè siècle, puis fit partie de la rue du Marché-aux-Chevaux. Son nom actuel lui fut donné en 1865 en l'honneur de Constant Duméril, naturaliste (1774-1860). La rue ne communique avec le boulevard que par un escalier.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
La nommée Louise G..., blanchisseuse, âgée de 25 ans, a tenté hier de se
suicider en se jetant dans la Bièvre, à l’angle de la rue des
Gobelins. Retirée aussitôt par le nommé Jean Joseph, tanneur, elle a été portée
au poste des Gobelins, où elle a reçu les premiers soins, et de là en voiture à
l’hôpital de la Pitié.
Dans un bal - 1982
Dans un bal.
La Lanterne — 3 février 1892
Rixe hier, entre agents et danseurs, dans un bal-musette de la rue Coypel, au
cours de laquelle un des assistants, Charles Boyer, dit la Rincette, saisit
l'agent Jean et essaya de le terrasser. Les gardiens de la paix dégainèrent et
blessèrent plusieurs de leurs agresseurs : un nommé Alphonse Lasserbes, dit
Têtard, reçut dans le ventre un coup d'épée-bayonnette qui l'étendit à terre. Il
a été transporté mourant à l'hôpital de la Pitié.
Lu dans la presse...
La mairie du 13e établit un service de cantine
Journal des débats politiques et littéraires - 6 octobre 1870
Le Journal des débats politiques et littéraires en date du 6
octobre 1870 —soit en plein siège de Paris —, publiait en dernière
page cet avis.
La veille, le même journal avait publié, toujours en
dernière page sur plus d'un quart de celle-ci, cet autre avis :
Alimentation publique.
Le conseil d'hygiène publique et de salubrité du département
de la Seine a adressé le rapport suivant au préfet de police :
Depuis quelques jours on a pu constater que la viande de
cheval est véritablement entrée dans l'alimentation générale de
Paris. Les boucheries de cheval, en effet, ne débitaient en
moyenne, par an, que 5,000 chevaux environ, et en un seul jour,
le 5 septembre dernier, 275 ont été livrés à la consommation.
Le conseil d'hygiène publique et de salubrité du département
de la Seine voit avec satisfaction le développement que prend
la vente de la viande de cheval. Dans les rapports qu'il
adressait à l'autorité sur cette question, et qui remontent à
près de quinze ans, il a toujours exprimé l'avis qu'il
importait d'en faciliter l'introduction dans la consommation
générale, afin d'augmenter le plus possible la somme des
produits alimentaires. Dans les circonstances actuelles,
beaucoup de chevaux, ne pouvant plus être conservés par leurs
propriétaires par suite du manque de travail et du prix
excessif des fourrages, deviennent une précieuse ressource
comme aliment, Si la vente de ce produit s'est développée
lentement au début, il faut toutefois remarquer que depuis cinq
ans environ le cheval est devenu à Paris la nourriture
habituelle d'un certain nombre de personnes. Ce goût,
d'ailleurs est pleinement justifié par les qualités de la
viande, qui donne un excellent bouillon et se prête aux autres
modes de préparation.
Les préjugés qui pendant longtemps ont écarté cette viande
de l'alimentation publique sont aujourd'hui entièrement
dissipés, grâce aux mesures de précaution dont sa vente est
entourée. Les animaux ne sont livrés à la consommation que sous
les garanties les plus sérieuses, et il est impossible que ceux
qui seraient défectueux en quelques points échappent au
contrôle de 'autorité. En effet, les chevaux de boucherie sont
soumis à l'inspection d'un vétérinaire préposé par le préfet de
police, tant avant l'abatage qu'après le dépeçage de l'animal
les viscères subissent le même examen, afin de permettre une
appréciation complète de l'état de santé de la bête abattue;
les viandes ne peuvent être enlevées de l'abattoir pour être
portées à l'étal qu'après avoir été marquées d'une estampille,
et à l'étal même la surveillance est exercée par des préposés
spéciaux.
Ces diverses mesures, scrupuleusement appliquées depuis cinq
ans, ont prévenu les abus qui auraient pu s'introduire dans le
commerce de la viande de cheval; et, le public en a si bien
apprécié l'efficacité, qu'aujourd'hui ce ne sont plus les
classes ouvrières qui seules s'approvisionnent aux boucheries
de cheval; on peut constater dans les nombreux étaux récemment
ouverts aux halles centrales, aux marchés publics des divers
arrondissements de Paris et dans ceux qui sont établis dans les
maisons particulières, que la clientèle de ces établissements,
centuplée en quelques jours, est composée de toutes les classes
de la société.
Un nommé Alexis Fellion, âgé de trente-six ans, ouvrier corroyeur, avait fait la connaissance, il y trois mois environ, d'une jeune ouvrière mégissière avec laquelle il se mit en ménage. Ils demeuraient rue du Champ-de-l'Alouette.
En sortant du théâtre, hier soir, un négociant du quartier des Gobelins, M. Léon Xavier, accompagné de sa femme, entrait dans un café du boulevard Saint-Marcel et entamait, avec un ami, une partie de jacquet.
Au numéro 10 de la rue Barrault, dans un petit logement situé au troisième étage, une jeune femme de vingt-six ans, Mme Louise Breton, née Devrot, a tenté de se tuer avec son enfant.
Situé sur les confins du XIVe et du XIIIe arrondissement, l'ancien quartier de la Glacière est, ou plutôt était, il y a peu de temps, un des côtés les plus curieux du nouveau Paris. Las deux bras de la Bièvre s'enchevêtrant, à peine ombragés par quelques maigres peupliers, dans les replis escarpés de la Butte-aux-Cailles. (1877)
Une délibération municipale, approuvée par un arrêté préfectoral que ratifia, le 28 juillet dernier, un décret présidentiel, a donné le nom de Paul Verlaine à une place sise à Paris dans le 13e arrondissement, à l'intersection des rues Bobillot, du Moulin-des-Prés et de la Butte-aux-Cailles. (1905)
Un arrêté du préfet de la Seine vient d'ouvrir une enquête à la mairie du douzième arrondissement pour le percement d'un nouveau tracé qui, sous le nom de boulevard Saint-Marcel, doit relier le boulevard Montparnasse au boulevard de l'Hôpital (1857)
L'administration vient de faire déposer à la mairie du 13e arrondissement le plan parcellaire des propriétés dont la cession est nécessaire en tout ou en partie pour exécuter l'élargissement de la rue Mouffetard et la transformation d ela place d'Italie. ()
Cette voie s'ouvrira en face la place de la Collégiale et viendra déboucher sur le boulevard extérieuraprès avoir coupé le faubourg Saint-Jacques. (1858)
Les travaux du puits artésien qui est en cours d'exécution à la Butte-aux-Cailles, dans le 13e arrondissement de Paris, se poursuivent régulièrement, et la profondeur atteinte par l'instrument de forage dépasse aujourd'hui 350 mètres. (1868)
Le plus ancien vestige des édifices religieux encore debout en ce moment, mais qui disparaîtra au premier jour, est le porche de la chapelle Saint-Clément, qui date du quatrième siècle, et dans laquelle fut inhumé en 383 saint Marcel, évoque, de Paris, sous le règne de Théodose. (1868)
On donne à la rue de la Croix-Rouge la dénomination de Domrémy. village du département des Vosges, où naquit Jeanne d'Arc; la route de Fontainebleau devient route d'Italie, la place de la barrière d'Ivry devient la place Pinel... (1868)
Si le vieil hôtel de Sens est, sur la rive droite de la Seine, un édifice curieux à voir, deux hôtels non moins anciens et tout aussi intéressants s'offrent sur la rive gauche, dans le quartier des Gobelins, aux yeux des amateurs du gothique. (1878)
Le boulevard Saint-Marcel prend naissance au boulevard, de l'Hôpital, vis-à-vis la Salpêtrière, et va aboutir en ligne directe à l'avenue des Gobelins, où il se rencontre avec les boulevards Arago et Port-Royal pour former un spacieux rond-point. (1882)
Ce n'est jamais sans un sentiment de gêne, pour ne pas dire de honte, qu'en arrivait aux portes de la grande, cité parisienne, on franchit cet espace de 250 mètres de largeur qui longe encore en une ceinture presque continue les fortifications et qu'on appelle la Zone. (1932)