Cinq ponts relient le XIIIème et le XIIème arrondissement.
Le passage souterrain de la porte d'Italie fut inauguré le vendredi 26 juin 1936 par la Municipalité de Paris en présence de M. Marx Dormoy; sous-secrétaire d'État à la présidence du Conseil.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
M. Remongin, commissaire de police du quartier de la Maison-Blanche, a reçu,
hier matin, la visite d'un pauvre diable, vêtu de loques sordides, qui lui a
déclaré se nommer Charles-Camille Cuny, âgé de trente-sept ans, et être l'auteur
du crime de la rue des Plâtrières.
— J'ai reçu du ciel la mission de couper en morceaux tous les hommes
qui insulteraient le saint nom de Dieu, a-t-il dit, au magistrat.
Ce malheureux, qui est un pauvre déséquilibré, est en état de vagabondage. Il
a été dirigé sur l'infirmerie spéciale du Dépôt.
Réunion tumultueuse - 1905
Réunion tumultueuse.
Le Matin — 10 mai 1905
Une réunion privée, organisée par le comité catholique du
treizième arrondissement, avait lieu, hier soir, I'Alcazar d'Italie
[190] avenue de Choisy.
Des membres des groupes socialistes et libertaires, ayant réussi
à se procurer des cartes, sont entrés dans la salle, et une bagarre
violente eut lieu, au cours de laquelle plusieurs personnes ont été
contusionnées.
À la sortie, grâce à un imposant service d'ordre, aucun incident
ne s'est produit.
Lu dans la presse...
La mairie du 13e établit un service de cantine
Journal des débats politiques et littéraires - 6 octobre 1870
Le Journal des débats politiques et littéraires en date du 6
octobre 1870 —soit en plein siège de Paris —, publiait en dernière
page cet avis.
La veille, le même journal avait publié, toujours en
dernière page sur plus d'un quart de celle-ci, cet autre avis :
Alimentation publique.
Le conseil d'hygiène publique et de salubrité du département
de la Seine a adressé le rapport suivant au préfet de police :
Depuis quelques jours on a pu constater que la viande de
cheval est véritablement entrée dans l'alimentation générale de
Paris. Les boucheries de cheval, en effet, ne débitaient en
moyenne, par an, que 5,000 chevaux environ, et en un seul jour,
le 5 septembre dernier, 275 ont été livrés à la consommation.
Le conseil d'hygiène publique et de salubrité du département
de la Seine voit avec satisfaction le développement que prend
la vente de la viande de cheval. Dans les rapports qu'il
adressait à l'autorité sur cette question, et qui remontent à
près de quinze ans, il a toujours exprimé l'avis qu'il
importait d'en faciliter l'introduction dans la consommation
générale, afin d'augmenter le plus possible la somme des
produits alimentaires. Dans les circonstances actuelles,
beaucoup de chevaux, ne pouvant plus être conservés par leurs
propriétaires par suite du manque de travail et du prix
excessif des fourrages, deviennent une précieuse ressource
comme aliment, Si la vente de ce produit s'est développée
lentement au début, il faut toutefois remarquer que depuis cinq
ans environ le cheval est devenu à Paris la nourriture
habituelle d'un certain nombre de personnes. Ce goût,
d'ailleurs est pleinement justifié par les qualités de la
viande, qui donne un excellent bouillon et se prête aux autres
modes de préparation.
Les préjugés qui pendant longtemps ont écarté cette viande
de l'alimentation publique sont aujourd'hui entièrement
dissipés, grâce aux mesures de précaution dont sa vente est
entourée. Les animaux ne sont livrés à la consommation que sous
les garanties les plus sérieuses, et il est impossible que ceux
qui seraient défectueux en quelques points échappent au
contrôle de 'autorité. En effet, les chevaux de boucherie sont
soumis à l'inspection d'un vétérinaire préposé par le préfet de
police, tant avant l'abatage qu'après le dépeçage de l'animal
les viscères subissent le même examen, afin de permettre une
appréciation complète de l'état de santé de la bête abattue;
les viandes ne peuvent être enlevées de l'abattoir pour être
portées à l'étal qu'après avoir été marquées d'une estampille,
et à l'étal même la surveillance est exercée par des préposés
spéciaux.
Ces diverses mesures, scrupuleusement appliquées depuis cinq
ans, ont prévenu les abus qui auraient pu s'introduire dans le
commerce de la viande de cheval; et, le public en a si bien
apprécié l'efficacité, qu'aujourd'hui ce ne sont plus les
classes ouvrières qui seules s'approvisionnent aux boucheries
de cheval; on peut constater dans les nombreux étaux récemment
ouverts aux halles centrales, aux marchés publics des divers
arrondissements de Paris et dans ceux qui sont établis dans les
maisons particulières, que la clientèle de ces établissements,
centuplée en quelques jours, est composée de toutes les classes
de la société.
On a eu beau abattre des maisons, renverser des quartiers, percer des boulevards, faire apparaître le soleil et la lumière dans des parties de Paris que jamais ils n'avaient visitées, on n'a pu détruire absolument le dernier asile vers lequel se réfugie, le soir venu, une population douteuse.
Rue du Moulin-des-Prés, non loin de la Bièvre, à l'angle du chemin qui conduit à la Glacière, habitait depuis longtemps un ménage qui était devenu la terreur des environs.
Entre l'église Saint-Médard et la place d'Italie, la vieille et étroite rue Mouffetard se transforme à vue d'œil en une belle avenue de 40 mètres de largeur. (1868)
On visitait ces temps-ci, dans la salle des Fêtes de la mairie du 13e, une agréable exposition de toiles, aquarelles, dessins, organisé par le Cercle des Gobelins. (1928)
Dans la première circonscription du XIIIe arrondissement, M. Raymond Renaudière, qui a groupé sur son nom au premier tour près de 4.000 voix, est le seul candidat désigné pour battre au second tour le communiste dissident Gélis. (1932)
Une enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le projet des stations à établir sur le chemin de fer de Ceinture, dans les 13e, 14e, 15e et 16° arrondissements. (1862)
On a mis récemment à l'enquête un projet d'agrandissement de la Gare du chemin de fer d'Orléans, à Paris, qui consiste à étendre les dépendances de cette gare jusqu'au quai d'Austerlitz, par l'annexion de tout l'emplacement compris entre ce quai, la rue Papin et le boulevard de l'Hôpital. (1862)
Le treizième a toujours été la cité des pauvres. Il sue encore la misère avec ses îlots de maisons délabrées… avec la rue du Château-des-Rentiers, ô ironie, avec la Butte-aux-Cailles chère à Louis-Philippe. Et comme la misère va de pair avec la douleur, beaucoup d'hôpitaux, la Salpêtrière, la Pitié, Broca, Péan, des asiles, des refuges. Sur 33.500 électeurs, 28.000 paient de 500 à 1.200 francs de loyer par an. Au prix actuel du gîte, ces chiffres ont une triste éloquence ! On ne s'étonnera pas si le treizième est politiquement très à gauche… et même à l'extrême gauche. (1927)
Tandis que les chauffeurs ne pourront claironner ou trompeter par les rues de Paris, des escouades de bruiteurs autorisés continueront, embouchure aux lèvres, leur pas accéléré quotidien dans les rues du quartier de la Maison-Blanche en général, boulevard Kellermann en particulier. (1929)
Dans une semaine ou deux, on inaugurera la grande piscine de la Butte aux Cailles. C'est un établissement vraiment remarquable, de briques et de mortier, aux revêtements vernissés blancs, dominé d'une immense cheminée en ciment armé, de grande allure avec sa quadrature de colonne droite évidée aux angles, lesquels sont ainsi arrondis. (1924)
Dimanche, dans la nuit, un craquement sinistre a éveillé les locataires d'un des vieux immeubles de cette rue. une maison d'un étage, portant le numéro 10. D'un coup la maison s'était lézardée du haut en bas. menaçant de s'effondrer. (1929)
Le quartier de la Gare est en émoi. A la suite de perturbation du sol, peut-être aussi de fissures de conduites d'eau et d'infiltrations, la plupart des immeubles de la rue Charles-Bertheau, dont certains sont neufs, menacent ruine (1937)
Savez-vous ce que c'est qu'un Bijoutier ?... C'est un de ces industriels qui achètent aux laveurs de vaisselle des restaurants les débris de viande cuite jugés indignes d'être offerts à la clientèle, et qui vendent ces débris, connus sous le nom d'arlequins, aux pauvres gens des quartiers populeux. Or, depuis quelque temps, les étalages des bijoutiers du marché des Gobelins étaient mieux fournis que d'habitude... (1872)