En 1930, les Primistères parisiens avaient des magasins aux adresses suivantes : Rues, des Cinq-Diamants, 33 et 56 ; du Château-des- Rentiers, 54 et 135 ; Bourgon, 19 ; Nationale, 151 ; du Moulin-des-Prés, 9 ; de Patay, 92 ; Albert, 67 ; Baudricourt, 75 ; avenues : d'Italie, 52, 100, 198 et 180; d'Ivry, 41 ; de Choisy, 39 ; de Tolbiac, 169; boutevard de la Gare, 132 et 171.
La galerie de la manufacture nationale des Gobelins située sur l'avenue du même nom est l'oeuvre de l'architecte Jean Camille Formigé (1845-1926).
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Depuis quelque temps, le quartier de la Gare (treizième
arrondissement) était plongé chaque nuit dans une profonde
obscurité. Des malfaiteurs décapitaient les becs de gaz.
Deux d'entre eux ont été surpris rue du Chevaleret par des
ouvriers de la maison Popp, qui, dans leur indignation, les ont à
moitié assommés. On dû les porter à l'hôpital Cochin.
Un exercice de défense passive cité jeanne d'arc - 1939
Un exercice de défense passive cité Jeanne-d 'Arc
Le Figaro ― 19 aout 1939
D'accord avec l'autorité militaire, les services de la-défense
passive de la préfecture de police se sont livrés, hier matin, à
des expériences qui avaient pour but de s'assurer de la résistance
de certains abris. Les étais qui soutenaient l'un des vieux
immeubles de la cité Jeanne-d'Arc restant encore sur place ont été
enlevés en un clin d'œil et tous les matériaux le composant sont
tombés pêle-mêle, avec le bruit qu'on devine, sur les abris
souterrains construits à cet endroit. Ce n'est que lundi,
après le déblaiement de ces matériaux, que l'on pourra juger de
l'efficacité des travaux de sécurité entrepris par la défense
passive.
Lu dans la presse...
L'élargissement de la rue Mouffetard et l'aménagement de la place d'Italie (1867)
L'élargissement de la rue Mouffetard et l'aménagement de la place d'Italie
Le Journal des débats politiques et littéraires ― 17 mai 1867
L'administration vient de faire déposer à la mairie du 13e arrondissement
le plan parcellaire des propriétés dont la cession est nécessaire en tout ou
en partie pour exécuter :
1° L'élargissement, à 40 mètres de la rue Mouffetard, entre le boulevard
Saint-Marcel et les boulevards d'Italie et de l'Hôpital;
2° La transformation de la place d'Italie, entre la rue Mouffetard et les
boulevards de la Gare et d'Italie ;
3° L'ouverture, entre cette place et la rue de Gentilly, d'un boulevard de
34 mètres de largeur, formant à l'ouest le pendant du boulevard de l'Hôpital.
La rencontre des boulevards Saint-Marcel, Arago et de Port-Royal et la rue
Mouffetard, aux abords de la place de la Collégiale, formera un vaste carrefour.
C'est de ce point et en ligne directe. jusqu'à la place d'Italie que sera élargie
cette section de la rue Mouffetard. Cette opération écornera les petites rues
de la Reine-Blanche, des Fosses-Saint-Marcel, Croulebarbe, du Banquier et de
Gentilly.
Elle supprimera le bâtiment d'entrée de la manufacture des Gobelins.
La longueur de cette section élargie sera de 580 mètres. Entre la place d'Italie
et la rue de Gentilly, la largeur de la rue Mouffetard existe depuis longtemps.
Cette partie est déjà plantée sur un développement de près de 200 mètres. La
longueur entière de la rue Mouffetard, commençant à la rue des Fossés-Saint-Victor
et aboutissant à la place d'Italie, est de 1,540 mètres. C'est donc sur plus
du tiers de sa longueur qu'elle va être améliorée et élargie. Cet élargissement
sera du reste prolongé, d'après les projets approuvés, jusqu'à l'église Saint-Médard.
L'aménagement de la place d'Italie
La place d'Italie était, avant l'annexion, place de la barrière d'Italie,
antérieurement encore barrière de Fontainebleau, et primitivement barrière Mouffetard.
Cette place rappelle un fait douloureux de nos discordes civiles c'est dans
le pavillon de droite de l'ancienne barrière d'Italie que furent assassinés,
pendant les journées de juin 1848, le général de Bréa et son aide de camp.
La transformation de la place d'Italie, entre la rue Mouffetard et les boulevards
de la Gare et d'Italie, doit donner à ce plateau les proportions d'un vaste
carrefour semi-circulaire auquel aboutiront six grandes voies de communication
: la route d'Italie, la rue de Choisy, le boulevard de la Gare, le boulevard
de l'Hôpital, la rue Mouffetard et le boulevard d'Italie.
Le boulevard faisant le pendant de celui de l'Hôpital, qui sera ouvert entre
la place d'Italie et la rue de Gentilly, n'aura qu'une longueur première de
180 mètres environ. Ce ne sera en quelque sorte que l'amorce d'une grande voie
qui se dirigera vers le boulevard de Port-Royal, aux abords de la rue Saint-Jacques
et du Val-de-Grâce.
La laiterie Verny, située en plein cœur du populeux quartier de la Gare, 17, rue Bruant occupait, depuis quatre années, Henri Lecoin, âgé de vingt-huit ans, en qualité de caissier-comptable.
Les nombreux flâneurs qui vont chaque soir, au soleil couchant, respirer un peu d'air sur les glacis des fortifications, à la porte d'Italie, ont assisté hier à une véritable bataille.
Un nommé Jean Siégen, dit « Jean-Jean » âgé de vingt-six ans, demeurant rue de la Pointe-d'Ivry, a tiré cinq coups de revolver, la nuit dernière, passé la porte d'Ivry, sur Mlle Marie Berthot, âgée de vingt et un ans, ouvrière lingère, rue de la Butte-aux-Cailles.
Hier soir, à dix heures quarante-cinq, un incendie s'est déclaré dans le grenier à fourrages de M. Brancourt, grainetier, boulevard de la Gare, 187. La cause de ce sinistre n'est pas encore connue.
Le pont de Tolbiac est dans le treizième arrondissement, c'est-à-dire dans une région de Paris où jamais, en aucun temps, chef d'État n'a mis le pied. (1895)
On va prochainement soumettre aux formalités d'enquête le projet d'ouverture de la rue du Transit, partie comprise entre la rue de la Glacière et la rue du Château-des-Rentiers. Cette portion du 13e arrondissement est généralement peu connue ces Parisiens du boulevard. C'est une région arrosée par la nauséabonde rivière de Bièvre, dont un des bras prend le nom de rivière morte. (1867)
Entre l'église Saint-Médard et la place d'Italie, la vieille et étroite rue Mouffetard se transforme à vue d'œil en une belle avenue de 40 mètres de largeur. (1868)
On visitait ces temps-ci, dans la salle des Fêtes de la mairie du 13e, une agréable exposition de toiles, aquarelles, dessins, organisé par le Cercle des Gobelins. (1928)
Dans la première circonscription du XIIIe arrondissement, M. Raymond Renaudière, qui a groupé sur son nom au premier tour près de 4.000 voix, est le seul candidat désigné pour battre au second tour le communiste dissident Gélis. (1932)
Une enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le projet des stations à établir sur le chemin de fer de Ceinture, dans les 13e, 14e, 15e et 16° arrondissements. (1862)
On a mis récemment à l'enquête un projet d'agrandissement de la Gare du chemin de fer d'Orléans, à Paris, qui consiste à étendre les dépendances de cette gare jusqu'au quai d'Austerlitz, par l'annexion de tout l'emplacement compris entre ce quai, la rue Papin et le boulevard de l'Hôpital. (1862)
Le treizième a toujours été la cité des pauvres. Il sue encore la misère avec ses îlots de maisons délabrées… avec la rue du Château-des-Rentiers, ô ironie, avec la Butte-aux-Cailles chère à Louis-Philippe. Et comme la misère va de pair avec la douleur, beaucoup d'hôpitaux, la Salpêtrière, la Pitié, Broca, Péan, des asiles, des refuges. Sur 33.500 électeurs, 28.000 paient de 500 à 1.200 francs de loyer par an. Au prix actuel du gîte, ces chiffres ont une triste éloquence ! On ne s'étonnera pas si le treizième est politiquement très à gauche… et même à l'extrême gauche. (1927)
Tandis que les chauffeurs ne pourront claironner ou trompeter par les rues de Paris, des escouades de bruiteurs autorisés continueront, embouchure aux lèvres, leur pas accéléré quotidien dans les rues du quartier de la Maison-Blanche en général, boulevard Kellermann en particulier. (1929)
Dans une semaine ou deux, on inaugurera la grande piscine de la Butte aux Cailles. C'est un établissement vraiment remarquable, de briques et de mortier, aux revêtements vernissés blancs, dominé d'une immense cheminée en ciment armé, de grande allure avec sa quadrature de colonne droite évidée aux angles, lesquels sont ainsi arrondis. (1924)
Dimanche, dans la nuit, un craquement sinistre a éveillé les locataires d'un des vieux immeubles de cette rue. une maison d'un étage, portant le numéro 10. D'un coup la maison s'était lézardée du haut en bas. menaçant de s'effondrer. (1929)
Le quartier de la Gare est en émoi. A la suite de perturbation du sol, peut-être aussi de fissures de conduites d'eau et d'infiltrations, la plupart des immeubles de la rue Charles-Bertheau, dont certains sont neufs, menacent ruine (1937)