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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

En 1897, il y avait un magasin de porcelaine au 196 de l'avenue de Choisy dans laquelle le cheval du fiacre n°7119 entra le 26 mars…


En 1892, Mesdemoiselles Dufrène, disposant de hautes références, donnaient des leçons d'italien au 27 de l'avenue des Gobelins.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

menu-nouveautés Article - inclus

Noté dans la presse...

1910

Les prochains grands travaux de Paris

Sur l'emprunt de 900 millions, dont la majeure partie doit servir à exécuter dans Paris de grands travaux de voirie (ce qui n'exclut pas ceux qui ont été décidés antérieurement à l'adoption de ce vaste plan de campagne), les quatre quartiers du treizième arrondissement auront une assez forte part.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Accident - 1911

Accident

Le Matin — 4 octobre 1911

En voulant monter dans tramway en marche, place d'Italie, M. Eugène Bourguignon, soixante-trois ans, demeurant 9, rue Barbette, tombe et se brise les deux jambes. A la Pitié.


 Encore un accident en Seine. - Le Figaro – 27 mars 1897

Encore un accident en Seine.

Le Figaro – 27 mars 1897

Ils sont fréquents, depuis quelque temps.

Hier matin, vers sept heures, la péniche la Vénus, remorquée par le Pinson et chargée de pierres meulières, remontait le cours de la Seine. Par suite d'une fausse manœuvre, le bateau a si violemment heurté la patte d'oie posée en face du n° 29 du quai d'Austerlitz qu'elle l'a renversée.

Par suite de ce heurt, une voie d'eau s'est déclarée à bord, mais elle a été assez rapidement aveuglée par les pompiers de la rue Jeanne-d'Arc.


Faits divers

 A l'hôpital de la Pitié un fou cherche à tuer un surveillant de nuit - 1908

SANGLANTE TRAGÉDIE

A l'hôpital de la Pitié un fou cherche à tuer un surveillant de nuit

IL S'ENFUIT ET SE SUICIDE

Le Petit-Parisien ― 15 septembre 1908

Une effrayante tragédie s'est déroulée, dans la nuit d'hier, à l'hôpital de la Pitié. Frappé subitement de folie furieuse, un malade en traitement dans la salle Piorry, Charles-Albert Baxloy, âgé de trente ans, habitant 10, rue Dunois, dans le treizième arrondissement, a tenté de tuer un veilleur de nuit, M. Julien Mercier, âgé de quarante ans. S'étant ensuite évadé de l'hôpital en escaladant le mur d'enceinte, le dément se porta plusieurs coups de couteau à la poitrine. Il a succombé peu après à ses horribles blessures.

Une terrible apparition

Barloy avait été admis à l'hôpital de la Pitié le ~ti août dernier et l'on n'avait pas tardé à remarquer qu'il donnait, des signes d'exaltation. Le malade paraissait atteint d'un commencement d'aliénation mentale.

La nuit dernière, vers deux heures et quart, Barloy, s'asseyant sur son séant, se mit à écrire. L'infirmier Mercier, de garde dans cette salle s'approcha et l'invita à se recoucher.

― C'est bien fit simplement Barloy. Et, s'allongeant dans son lit, il fit mine d'obéir.

Ayant effectué une tournée dans la salle et constaté que tous les malades reposaient, M. Mercier alla s'asseoir dans un fauteuil et ne tarda pas à s'assoupir.

Il y avait à peine un quart d'heure qu'il somnolait ainsi, lorsqu'il fut réveillé en sursaut. Barloy, complètement nu, un couteau à la main, se trouvait devant lui.

Le fou, qui avait conçu le projet d'assassiner celui qui l'avait empêché d'écrire, avait quitté sa couche sans bruit, s'était armé, on ne sait comment encore, puis s'était dirigé vers le fauteuil, en passant derrière les lits, pour mieux se dissimuler au cas où M. Mercier eût rouvert les yeux.

Avec une rage, une férocité inouïes, il l'attaqua, le frappant à la fois de son couteau, et de son poing gauche fermé. Surpris par cette brusque et sauvage agression, l'infirmier résista de son mieux, mais bientôt il se trouva vaincu et s'effondra, perdant son sang en abondance. Le voyant sur le sol. l'aliéné se mit, alors, à le piétiner avec rage, en poussant de véritables hurlements.

L'homme nu s'enfuit!...

Cependant, au bruit de la lutte, on accourait de toutes parts. Malades et infirmiers intervinrent et, au prix des plus grandes difficultés, réussirent, enfin, à soustraire Mercier à la fureur homicide du meurtrier.

Celui-ci, alors, s'enfuit par l'escalier principal, et ce fut, dans l'établissement, une poursuite acharnée à laquelle Mercier, revenu à lui, tint à prendre part.

Le malheureux surveillant, rassemblant le peu de forces qui lui restaient, descendit jusqu'au palier du premier étage, marquant son passage par une large traînée rouge. Mais, là, exténué, il s'affaissa et perdit connaissance. On le retrouva évanoui quelques instants après devant la porte de la salle Reyer.

Barloy, toujours sans aucun vêtement et traqué de plus en plus par les infirmiers et les malades, arriva jusqu'au mur d'enceinte. On pensa alors pouvoir le capturer avec facilité. Il n'en fut rien. Tel un chat, le dément s'élança contre le mur et se mit à l'escalader, s'aidant des mains et des pieds et se déchirant les chairs contre la pierre. Ceux qui l'avaient poursuivi, ahuris et effrayés, le virent bientôt atteindre le faite. D'un bond, Barloy sauta dans la rue et disparut à leurs yeux.

Le coupable se fait justice

Le fou, qui, au cours des péripéties dramatiques de sa fuite, ne s'était pas démuni de son couteau, se porta alors à la poitrine plusieurs coups de son arme. Par ses multiples blessures, le sang se mit à couler abondamment. Absolument épuisé, il tomba enfin sur le trottoir, rue de la Pitié, devant la maison portant le numéro 2.

Un garçon laitier, passant par là, le découvrit peu après, gisant inanimé, et se hâta de prévenir deux gardiens de la paix. Tandis qu'on informait du fait M. Defert, commissaire de police du quartier Saint-Victor, les agents reconduisaient le blessé à l'hôpital de la Pitié.

Malgré tous les soins qui lui furent prodiguée, Barloy expira vers cinq heures du malin, sans avoir repris connaissance. Ce malheureux était à Paris depuis deux mois seulement.

Marié et père de deux enfants, il habitait auparavant avec les siens à Saint-Michel (Marne).

Bon ouvrier mouleur, il gagnait largement sa vie dans une usine de son pays. Son patron n'avait qu'à se louer de ses services. Mais depuis un certain temps il présentait des symptômes inquiétants, lorsque, sur les conseils de ses amis et de son médecin, il vint à Paris pour se faire soigner.

Il descendit au numéro 10 de la rue de Dunois, chez un de ses compatriotes, M. Bréguet, employé d'octroi de la ville de Paris.

Dans si l'après-midi, M. Defert, commissaire du quartier Saint-Victor, est allé interroger le blessé.

M. Mercier a pu lui faire le récit de l'effroyable agression, tel qu'on l'a lu plus haut. Son état, quoique très grave, n'est pas désespéré.

Depuis cinq ans, il appartient au personnel de l'hôpital de la Pitié. C'est un excellent serviteur, estimé de ses chefs et aimé de tous ses camarades, qui font des vœux pour son prompt rétablissement.

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Ailleurs sur Paris-Treizieme

L'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc

Au cours de sa dernière session, le Conseil municipal a été unanime à approuver le projet présenté par le préfet de la Seine relatif à l'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc. (1934)

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Un éboulement aux fortifications

Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau. (1912)

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Rue des Peupliers, une trombe d'eau dévaste tout sur son passage

Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement, étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des nombreuses conduites d'eau placées dans la chaussée du boulevard Kellermann qui venait de se rompre brusquement ! (1911)

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Fabrique d’asticots

S'il vous plait tomber sur une « trichinerie », allez au treizième arrondissement, prenez l'avenue des Gobelins et suivez la rue Croulebarbe. SI l'odeur ne vous arrête pas on route, poussez jusqu'au n°63, une maison « mangée aux vers » qui n'a pas besoin d'autre enseigne.
Tout le quartier est en émoi. La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste ! (1883)

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Menu faits divers

Faits divers

Cité Jeanne-d'Arc - Les agents protègent les ouvriers démolisseurs des taudis - 1935

La cité Jeanne-d'Arc, que les bagarres du 1er mai 1934 avaient mise à l'ordre du jour, a présenté hier matin une certaine effervescence.

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Tentative d'émeute cette nuit rue Nationale - 1er mai 1934

Des incidents très graves qui ont rapidement pris le caractère d'une véritable émeute, se sont produits tard dans la soirée rue Nationale, dans le XIIIè arrondissement.

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A l'hôpital de la Pitié un fou cherche à tuer un surveillant de nuit - 1908

Une effrayante tragédie s'est déroulée, dans la nuit d'hier, à l'hôpital de la Pitié. Frappé subitement de folie furieuse, un malade en traitement dans la salle Piorry, Charles-Albert Baxloy, âgé de trente ans, habitant 10, rue Dunois, dans le treizième arrondissement, a tenté de tuer un veilleur de nuit, M. Julien Mercier, âgé de quarante ans.

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Sombre histoire de charbon - 1937

Il n'est question dans le quartier Croulebarbe (XIII* arrondissement), que d'une histoire de détournement de charbon, dont ce qu'on en a pu savoir, suffit à faire le mystère dont on l'entoure volontairement.

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Les fureurs d'un alcoolique - 1894

Frédéric G… âgé de quarante ans, peintre en bâtiments, demeurant avenue des Gobelins, est un fervent adepte de l'absinthe.

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Terrible méprise - 1897

Un accident des plus sérieux a eu lieu hier matin, 4, rue Jean-Marie Jégot, à la Butte-aux-Cailles.

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Les étrangleurs des Gobelins - 1895

C'est sous cette sinistre appellation qu'on désignait dans; le treizième arrondissement; la redoutable bande de malfaiteurs qui, la nuit venue, se répandaient dans les divers quartiers de cet arrondissement...

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Crue de la Bièvre - 1881


Un cimentier italien découvert blessé dans le sous-sol d'un immeuble en construction - 1931


Perquisition dans une pharmacie - 1911


La cité Jeanne d’Arc transformée en fort Chabrol - 1934


Treize émeutiers de la Cité Jeanne-d’Arc ont été arrêtés hier matin - 1934


Les Amis de « Guibollard » - 1905


Deux voleurs d'autos arrêtés sur les… toits


Rue de l'Amiral-Mouchez une jeune femme est enlevée en taxi par quatre hommes. - 1931


Sur la zone du XIIIè arrondissement un ivrogne blesse grièvement sa femme d'un coup de couteau - 1933


L'Accident de la Poterne des Peupliers a fait 300,000 francs de dégâts - 1912


Les fortifications s'effondrent sur plus de cent mètres - Le Journal 28 janvier 1912


Une chasse à l'ours en plein Paris - 1906


On repêche de la Seine, le cadavre d'un enfant - 1911


Un journaliste yougoslave assassiné à la Butte-aux-Cailles - 1930


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