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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

Le dernier étang du quartier de la Glacière fut comblé en août 1881 et sur son emplacement, on construisit une gare de marchandise connue sous le nom de gare de Rungis.


L'actuelle rue Fagon a porté le nom de rue de la barrière des Gobelins.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

menu-nouveautés Article - inclus

Noté dans la presse...

1878

Les palais des Reines Blanche aux Gobelins

Si le vieil hôtel de Sens est, sur la rive droite de la Seine, un édifice curieux à voir, deux hôtels non moins anciens et tout aussi intéressants s'offrent sur la rive gauche, dans le quartier des Gobelins, aux yeux des amateurs du gothique.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Paris la nuit

Paris la nuit

Le Figaro — 12 aout 1902

A la suite d'une discussion survenue au bal de l'Alcazar d'Italie, avenue de Choisy, un jeune homme, nommé Albert Delagarde, âgé de dix-neuf ans et demeurant, 7, rue Watteau, a frappé d'un coup de couteau, l'épaule gauche, une nommée Elisabeth Charpentier, couturière, demeurant rue Champollion.

La blessée a. été reconduite chez elle. Le meurtrier a été arrêté.


 Un train de sucre démolit un mur - 1916

Un train de sucre démolit un mur

Le Figaro ― 1er novembre 1916

Hier après-midi, à une heure, à la gare des Gobelins, huit wagons chargés de sucre ont heurté, par suite d'une fausse manœuvre, le mur de clôture de cette gare donnant sur la rue Baudricourt.

Le mur a été fortement ébranlé et il menace de s'écrouler.

II n'y a pas eu d'accident de personnes.


Faits divers

 A l'hôpital de la Pitié un fou cherche à tuer un surveillant de nuit - 1908

SANGLANTE TRAGÉDIE

A l'hôpital de la Pitié un fou cherche à tuer un surveillant de nuit

IL S'ENFUIT ET SE SUICIDE

Le Petit-Parisien ― 15 septembre 1908

Une effrayante tragédie s'est déroulée, dans la nuit d'hier, à l'hôpital de la Pitié. Frappé subitement de folie furieuse, un malade en traitement dans la salle Piorry, Charles-Albert Baxloy, âgé de trente ans, habitant 10, rue Dunois, dans le treizième arrondissement, a tenté de tuer un veilleur de nuit, M. Julien Mercier, âgé de quarante ans. S'étant ensuite évadé de l'hôpital en escaladant le mur d'enceinte, le dément se porta plusieurs coups de couteau à la poitrine. Il a succombé peu après à ses horribles blessures.

Une terrible apparition

Barloy avait été admis à l'hôpital de la Pitié le ~ti août dernier et l'on n'avait pas tardé à remarquer qu'il donnait, des signes d'exaltation. Le malade paraissait atteint d'un commencement d'aliénation mentale.

La nuit dernière, vers deux heures et quart, Barloy, s'asseyant sur son séant, se mit à écrire. L'infirmier Mercier, de garde dans cette salle s'approcha et l'invita à se recoucher.

― C'est bien fit simplement Barloy. Et, s'allongeant dans son lit, il fit mine d'obéir.

Ayant effectué une tournée dans la salle et constaté que tous les malades reposaient, M. Mercier alla s'asseoir dans un fauteuil et ne tarda pas à s'assoupir.

Il y avait à peine un quart d'heure qu'il somnolait ainsi, lorsqu'il fut réveillé en sursaut. Barloy, complètement nu, un couteau à la main, se trouvait devant lui.

Le fou, qui avait conçu le projet d'assassiner celui qui l'avait empêché d'écrire, avait quitté sa couche sans bruit, s'était armé, on ne sait comment encore, puis s'était dirigé vers le fauteuil, en passant derrière les lits, pour mieux se dissimuler au cas où M. Mercier eût rouvert les yeux.

Avec une rage, une férocité inouïes, il l'attaqua, le frappant à la fois de son couteau, et de son poing gauche fermé. Surpris par cette brusque et sauvage agression, l'infirmier résista de son mieux, mais bientôt il se trouva vaincu et s'effondra, perdant son sang en abondance. Le voyant sur le sol. l'aliéné se mit, alors, à le piétiner avec rage, en poussant de véritables hurlements.

L'homme nu s'enfuit!...

Cependant, au bruit de la lutte, on accourait de toutes parts. Malades et infirmiers intervinrent et, au prix des plus grandes difficultés, réussirent, enfin, à soustraire Mercier à la fureur homicide du meurtrier.

Celui-ci, alors, s'enfuit par l'escalier principal, et ce fut, dans l'établissement, une poursuite acharnée à laquelle Mercier, revenu à lui, tint à prendre part.

Le malheureux surveillant, rassemblant le peu de forces qui lui restaient, descendit jusqu'au palier du premier étage, marquant son passage par une large traînée rouge. Mais, là, exténué, il s'affaissa et perdit connaissance. On le retrouva évanoui quelques instants après devant la porte de la salle Reyer.

Barloy, toujours sans aucun vêtement et traqué de plus en plus par les infirmiers et les malades, arriva jusqu'au mur d'enceinte. On pensa alors pouvoir le capturer avec facilité. Il n'en fut rien. Tel un chat, le dément s'élança contre le mur et se mit à l'escalader, s'aidant des mains et des pieds et se déchirant les chairs contre la pierre. Ceux qui l'avaient poursuivi, ahuris et effrayés, le virent bientôt atteindre le faite. D'un bond, Barloy sauta dans la rue et disparut à leurs yeux.

Le coupable se fait justice

Le fou, qui, au cours des péripéties dramatiques de sa fuite, ne s'était pas démuni de son couteau, se porta alors à la poitrine plusieurs coups de son arme. Par ses multiples blessures, le sang se mit à couler abondamment. Absolument épuisé, il tomba enfin sur le trottoir, rue de la Pitié, devant la maison portant le numéro 2.

Un garçon laitier, passant par là, le découvrit peu après, gisant inanimé, et se hâta de prévenir deux gardiens de la paix. Tandis qu'on informait du fait M. Defert, commissaire de police du quartier Saint-Victor, les agents reconduisaient le blessé à l'hôpital de la Pitié.

Malgré tous les soins qui lui furent prodiguée, Barloy expira vers cinq heures du malin, sans avoir repris connaissance. Ce malheureux était à Paris depuis deux mois seulement.

Marié et père de deux enfants, il habitait auparavant avec les siens à Saint-Michel (Marne).

Bon ouvrier mouleur, il gagnait largement sa vie dans une usine de son pays. Son patron n'avait qu'à se louer de ses services. Mais depuis un certain temps il présentait des symptômes inquiétants, lorsque, sur les conseils de ses amis et de son médecin, il vint à Paris pour se faire soigner.

Il descendit au numéro 10 de la rue de Dunois, chez un de ses compatriotes, M. Bréguet, employé d'octroi de la ville de Paris.

Dans si l'après-midi, M. Defert, commissaire du quartier Saint-Victor, est allé interroger le blessé.

M. Mercier a pu lui faire le récit de l'effroyable agression, tel qu'on l'a lu plus haut. Son état, quoique très grave, n'est pas désespéré.

Depuis cinq ans, il appartient au personnel de l'hôpital de la Pitié. C'est un excellent serviteur, estimé de ses chefs et aimé de tous ses camarades, qui font des vœux pour son prompt rétablissement.

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Ailleurs sur Paris-Treizieme

Un syndicat des « rouspéteurs » vient de se créer à Paris

Nous sommes déjà près d'un millier dans le treizième arrondissement, déclare son fondateur, M. Chartrain de la rue Vaqndrezanne. (1927)

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L'ancienne nécropole Saint-Marcel

Une large tranchée est actuellement creusée, pour l'établissement d'une conduite cimentée, sur le trottoir, à l'extrémité du boulevard St-Marcel, près de l'avenue des Gobelins. (1913)

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La reconstitution des Gobelins

On sait que la reconstitution partielle des Gobelins fut entreprise, il y a près de deux ans, sous l'habile direction de MM. Formigé et Jossely.
La façade du nouveau, bâtiment est déjà en partie débarrassée, de ses échafaudages. (1913)

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La passerelle de la Maison-Blanche

Tout un coin du quartier de la Maison-Blanche est en fête : dans quelques jours on inaugurera solennellement la nouvelle et légère passerelle métallique qui, passant au-dessus des voies du chemin de fer de Ceinture, à la Glacière, relie maintenant entre eux deux points jusqu'à présent fort éloignés l'un de l'autre. (1907)

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Menu faits divers

Faits divers

Le crime de la rue de Tolbiac - 1902

Hier soir, vers huit heures et demie, un drame de la jalousie s'est déroulé dans le treizième arrondissement.

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Fiançailles d'Apaches - 1904

La subite passion de «Gueule d'Or» pour «La Tringle» fait une victime collatérale en la personne d'un terrassier dont l'état est presque désespéré.

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Un meurtre rue Baudricourt - 1904

La rue Baudricourt a été hier soir le théâtre d'un drame passionnel. Un nommé Armand Féler, journalier, a tué de deux coups de couteau un ouvrier serrurier, Napoléon Stevenotte.

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Quadruple empoisonnement - 1893

On appelle arlequins les restes des grands restaurants, lycées, etc., qui, après avoir été accommodés par certains commerçants exploitant ce commerce, sont revendus par eux, pour quelques sous, aux ouvriers nécessiteux.

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Une bataille boulevard "Liabeuf" entre Agents et Apaches - 1911

À trois heures du matin, boulevard Arago — le boulevard Liabeuf, comme l'appellent maintenant, les apaches du quartier — une fusillade terrible s'est engagée entre agents et rôdeurs, sur l'emplacement même où fut exécuté le meurtrier de la rue Aubry-le-Boucher.

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Une équipe de terrassiers découvre cinq squelettes à la Maison-Blanche - 1923

Mardi, vers trois heures du soir, au coin de la rue Damesme et de la rue Bourgon, le terrassier Fleurât qui, avec ses camarades, creusait la terre, pour l'aménagement d'un fournil, découvrait à moins d'un mètre du sol et quinze métrés environ de la rue, une caisse en bois tout à fait vermoulu, de 1 mètre 50 de large et 2 mètres de long.

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Le crime de l'avenue d'Italie - 1899

Au numéro 23 de l'avenue d'Italie, dans une petite boutique, un vieillard de soixante-trois ans avait installé, il y a quelque temps, un atelier de réparations de bicyclettes. Une jeune fille de vingt-six ans, nommée Lucie Carronneille, qu'il faisait passer pour sa fille, demeurait avec lui.

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Le drame de la rue Coypel - 1888


Le drame de l'avenue de Choisy - 1888


Le drame de l'avenue de Choisy - 1911


Bataille rangée entre consommateurs à la porte d'un café - 1939


Le soldeur Gauzy qui donna asile à Bonnot est blessé mystérieusement d'un coup de revolver - 1914


On a tenté de tuer Gauzy qui naguère abrita Bonnot fugitif et chez qui M. Jouin trouva la mort - 1914


Le meurtrier de Gauzy est connu - 1914


Le meurtrier de Gauzy est arrêté - 1914


Sous la protection de la police, des ouvriers ont entrepris la démolition de la trop fameuse cité Jeanne-d'Arc - 1935


Je disparaîtrai sans donner d'ennui à personne », avait dit le professeur - 1938


Un veuf tire sur sa maîtresse puis se suicide - 1914


Un soir à la Porte d'Italie - 1895


Drame de la jalousie - 1897


Chronique du feu - 1879


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