C'est en 1897 que fut achevé le percement de la dernière partie de la rue Bobillot entre la place d'Italie et la rue de la Butte-aux-Cailles.
Le Théâtre Saint-Marcel situé 31 rue Pascal, bâti en 1830, donnait essentiellement des drâmes, des comédies et des vaudevilles de l'ancien répertoire.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
L'administration vient de faire déposer à la mairie du 13e arrondissement le plan parcellaire des propriétés dont la cession est nécessaire en tout ou en partie pour exécuter l'élargissement de la rue Mouffetard et la transformation d ela place d'Italie.
Hier, dans l'après-midi, un sieur Moniat entrait, avenue de Choisy, dans une
boutique d'épicerie et profitant de l'absence du patron tentait de s'emparer du
tiroir-caisse.
Surpris par le propriétaire, il réussissait à monter par l'escalier au
premier étage de la maison et de là sur les toits. Mais en voulant sauter d'une
maison à l'autre il tomba dans la rue de la hauteur d'un cinquième étage et se
brisa les deux jambes. Moniat a été transporté à l'hôpital Cochin. Son état est
désespéré.
Drame de la jalousie - 1923
Drame de la jalousie.
L'Humanité ― 21 décembre 1923
Hier matin, Mme Aubry, 14, rue du Moulin-de-la-Pointe, a tué
d'un coup de revolver son mari Léon Aubry, égoutier, qui dilapidait
son salaire avec une maîtresse et menaçait de quitter sa femme et
ses trois enfants.
Faits divers
Mystérieuse affaire - 1887
Mystérieuse affaire
Le Gaulois ― 5 août 1887
M. Combes, ancien conseiller municipal, dirige une institution de jeunes
gens, rue Croulebarbe.
La nuit dernière, environ vers dix heures la ronde de nuit à peine
terminée par le gardien, deux formidables détonations retentissaient
soudain et l'une des vitres du dortoir volait en éclats.
M. Combes, immédiatement prévenu, passa la nuit dans des transes que l'on
devine et surveilla les alentours, la nuit durant, mais sans rien
découvrir de suspect.
Le matin, M. Perruche, commissaire de police, prévenu, se rendit rue
Croulebarbe, et en face de la vitre brisée on trouva une balle de très gros
calibre, qui avait pénétré fort avant dans la boiserie qui longe les lits
des enfants.
Il est étonnant qu'il n'y ait pas eu de victimes.
M. Perruche, commissaire de police, a ouvert une enquête.
On soupçonne fortement un maître répétiteur, qui a été renvoyé
dernièrement, et qui était atteint souvent de délire alcoolique.
Les « écoles laïques » ont fait une armée de ratés, qui fatalement deviendra une armée de révolutionnaires. Les écoles professionnelles forment des ouvriers distingués, des artistes spéciaux qui sont placés avant d'avoir terminé leur apprentissage et qu'attend un avenir non moins heureux que paisible. C'est donc avec joie que nous avons vu hier le chef de l'État honorer de sa présence l'inauguration de l'école Estienne. (1896)
L'Office public des habitations de la Ville de Paris a entrepris, il y a quelques années, la construction de plusieurs groupes d'habitations à bon marché dans divers quartiers populeux de la capitale. L'un de ces groupés, sis dans le XIIIè arrondissement et dont la construction a été commencée en 1930, vient d'être terminé. (1933)
Cet après-midi, à 15 heures, a eu lieu, boulevard Kellermann, près de la porte d'Italie, l'inauguration du monument érigé à la gloire des mères françaises. La cérémonie s'est déroulée en présence du président de la République et de Mme Albert Lebrun, et de hautes personnalités. (1938)
Hier, vers une heure de l'après-midi, la concierge de l'immeuble, 198, rue de Tolbiac, voyait descendre, échevelée, un revolver à la main, une de ses locataires...
La jalousie et la colère n'ont pas seules le triste privilège de pouvoir être évoquées comme les seuls mobiles de drames sanglants. L'avarice conduit parfois au crime ceux qu'elle hante.
Hier matin, à deux heures, il soufflait un vent violent. Dans sa chambre du premier étage, donnant sur la rue de l'Amiral-Mouchez, numéro 18, Mme Baugrand entendait ses enfants se plaindre du froid qui entrait par de trou d'un carreau brisé...
Avenue de la Porte-d'Italie, sur la zone récemment annexée, une conduite d'eau s'est rompue hier matin, vers 9 heures. (Cet accident en répétait un autre, identique, qui se produisit là, il y a dix-huit mois.)
Le feu éclatait, la nuit dernière vers quatre heures, dans une usine de dégraissage de chiffons appartenant à M. Figueros, située tout au fond du treizième arrondissement, 14, rue Brillat-Savarin.
M. Auguste Bazin, marchand de vins, établi avenue des Gobelins, voyait entrer, hier soir, Vers onze heures, dans son débit, un individu, qui ne lui parut pas être dans son état normal.
Au numéro 21 de la rue Croulebarbe habillait, avec son amant, Georges Deschamps, ouvrier fumiste, âgé de vingt-cinq ans, une femme Céline Pasquet, d'un au plus jeune, journalière.