Le 26 avril 1939 une distribution de sacs de sables était organisée dans le quartier Croulebarbe par la préfecture de la Seine.
En février 1893, le conseil municipal de Paris, sous la conduite de M. Ernest Rousselle, décidait ce qui suit pour le 13ème arrondissement : Ouverture de la rue Bobillot, entre la place d'Italie et la rue du Moulin-des-Prés ; ouverture de la rue Caillaux ; mise en état de viabilité de la rue Croulebarbe ; ouverture d'une voie nouvelle, de la rue de Tolbiac à la gare d'Orléans-Ceinture ; prolongement de la rue Jeanne-d'Arc ; achèvement de la rue Pascal ; ouverture de la rue des Messageries ; mise à l'alignement de la ruelle des Gobelins.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
L'Office public des habitations de la Ville de Paris a entrepris, il y a quelques années, la construction de plusieurs groupes d'habitations à bon marché dans divers quartiers populeux de la capitale. L'un de ces groupés, sis dans le XIIIè arrondissement et dont la construction a été commencée en 1930, vient d'être terminé.
Hier, vers quatre heures, un employé de banque, M. Henri Larnaux, âgé de
quarante ans, habitant boulevard de Port-Royal, se présentait au commissariat de
police du quartier Croulebarbe et demandait à voir le commissaire en personne.
Mis en présence de M. Yendt, le pauvre employé déclara quo Dreyfus était
Innocent et que c'était lui-même qui avait dérobé et vendu les documents à
l'Allemagne. Puis, il prononça quantité d'autres paroles incohérentes.
Le malheureux fou a été envoyé l'infirmerie spéciale du Dépôt.
Discussion vive rue Vandrezanne - 1888
Discussion vive rue Vandrezanne
Le Petit-Parisien — 24 octobre 1888
Une vive discussion éclatait, hier matin vers onze heures, dans un
établissement de bouillon, 10, rue Vandrezanne, entre deux consommateurs nommés
Courant, demeurant rue des Malmaisons, 23, et Pigard, demeurant rue Vandrezanne,
9.
Au plus fort de la querelle, Courant saisit un couteau sur une table et se
précipitant sur son adversaire, l'en frappa d'un coup au côté droit.
Le meurtrier qui essayait de fuir fut arrêté par un gardien de la paix.
Il a été conduit au bureau de M. Debeury, commissaire de police.
Le blessé après avoir reçu des soins dans une pharmacie a été transporté à
son domicile.
L'état de Figard est grave.
Faits divers
La veillée tragique - 1915
La veillée tragique.
Le Gaulois ― 29 septembre 1915
Les gardiens de la paix Savineau et Grassi étaient de service hier matin
vers cinq heures, rue de Tolbiac, lorsqu'ils virent apparaître, échevelé et
les yeux hagards, l'ouvrier cordonnier Hippolyte Delmas, âgé de cinquante-six
ans.
― Je parie que ce phénomène vient encore de faire des siennes, dit l'agent
Savineau, qui connaissait Delmas pour un déséquilibré.
À peine achevait-il ces mots que Delmas sortait de sa poche un revolver et
faisait feu en l'air.
Appréhendé aussitôt, Delmas fut conduit au commissariat du quartier de la
Maison Blanche. Lorsqu'il pénétra dans le bureau du commissaire, M. Delanglade,
plusieurs personnes s'y trouvaient déjà :
― Le voilà, l'assassin ! s'exclamèrent-elles, d'un commun accord, en désignant
le fou. C'est lui qui vient de tirer un coup de revolver dans le dos de Mlle
Suzanne Gillet !
Interrogé Delmas, tranquillement, narra les circonstances de la macabre
tragédie dont il avait été le promoteur :
― J'étais assis, tout à l'heure, à côté de Mlle Gillet, une voisine, qui
veillait le corps d'un locataire de ma maison, décédé hier, quand je vis entrer
par la fenêtre de la chambre, une nuée de « boches ». Il y en avait !...
il y en avait !... Et ils me faisaient des yeux !... Heureusement, je porte
toujours un revolver chargé. Alors j’ai tiré sur eux, au hasard...
Dans la chambre que les témoins lui désignaient, au deuxième étage de l'immeuble,
71 impasse Baudran, M. Delanglade découvrit, en, effet, baignant dans une mare
de sang, la victime, Mlle Gillet, ménagère, âgée de trente-deux ans, demeurant
8 rue de l'Industrie. A deux pas de là, sanglante et éperdue, se tenait
près du lit mortuaire Mme Laman, qui veillait à son tour le corps de son mari.
Outre son revolver, le dément, atteint de la manie de la persécution, portait
toujours sur lui un coup-de-poing américain et avait le corps couvert d’une
cotte de mailles enfin, l'on découvrit sur sa table de nuit un sabre et une
canne à épée. Il a été dirigé sur l'infirmerie spéciale du Dépôt et sa victime
transportée à Broussais.
Communiqués
Quel est le Français, soldat ou civil, qui pourra se dispenser de conserver
les
Champs de bataille de la Marne, photographiés en couleurs par Gervais-Courtellemont
? La des 12 livraisons bimensuelles paraît demain. On se l'arrachera...
Les amateurs de bonne cuisine et de service parfait doivent aller chez
LAPRÉ, 24, rue Drouot, par excellence le restaurant des gourmets ; les huitres
y sont exquises et les vins renommés.
La Société de la Croix-Rouge française a inauguré, hier après-midi, l'hôpital-école qu'elle a fait édifier, rue des Peupliers, dans le treizième arrondissement. (1908)
Le Docteur Steeg, maire de Berlin, ou plus exactement, président de l'administration municipale de la capitale du Reich est, depuis quelques jours, on le sait, l'hôte de Paris. (1941)
Le pont de Tolbiac est dans le treizième arrondissement, c'est-à-dire dans une région de Paris où jamais, en aucun temps, chef d'État n'a mis le pied. (1895)
Il y a entre la place d'Italie et le parc de Montsouris, tout un quartier inconnu plus étranger aux Parisiens, que la Sibérie ou la Chine. Les rues y sont irrégulières, montueuses, peu ou mal pavées, absolument privées de gaz. À peine, la nuit, de distance en distance, la lueur fumeuse d'un antique réverbère, perce-t-elle le brouillard de la Bièvre, qui y roule sinueusement ses eaux puantes et noires.
Palmyre est une grande brune, assez bien de sa personne, qui tous les soirs arpente l'avenue de Choisy en quête de clients généreux. Adolphe Verrier, chauffeur dans une usine de banlieue, la connaissait bien de vue, mais jamais il n'avait osé l'aborder.
La cité Jeanne-d'Arc vient encore d'être le théâtre de scènes sanglantes. Hier vers trois heures et demie de l'après-midi un malfaiteur dangereux, frappé de dix ans d'interdiction de séjour, Léon Becquet, âgé de vingt-sept ans, se prit de querelle avec un autre individu, Adolphe Douraud, dit « Bibi », au sujet d'une femme, une fille soumise dont le casier judiciaire est orné de vingt-neuf condamnations.
Alfred Thomas, âgé de quarante-deux ans, est un brave homme de menuisier. Établi, depuis six ans, rue de Tolbiac, il s'efforce, avec zèle et ponctualité, de contenter sa petite clientèle.
Hier matin, la rue de la Glacière était mise en émoi. Quatre gardiens de la paix et deux inspecteurs de la Sûreté sortaient de la maison portant le numéro 37, en traînant, en portant plutôt un individu qui se défendait avec une énergie farouche.