Le pont National, oeuvre des ingénieurs Couche et Petit, a été achevé en 1853.
Selon un article du Figaro du 29 août 1905, le 13e arrondissement comptait alors 938 jardins privés.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Une femme, Marie Romanowska, d'origine polonaise, âgée de quarante-cinq
ans, habitant 20, rue Vandrezanne, avait contracté la singulière habitude de
s'enivrer régulièrement avec de l'acide éthylique, vulgairement appelé
esprit de bois.
Cette femme, qui ne trouvait plus aucun goût aux alcools
communs, tels que absinthe, amer, vermout, etc., était arrivée à absorber un
litre d'esprit de bois par jour.
Hier soir, à huit heures, on l'a trouvée morte chez elle.
A nous le coffre-fort.- 27 mars 1897
A nous le coffre-fort.
Le Matin – 27 mars 1897
Un brocanteur de la rue Nationale, M. Monteil, s'était rendu au théâtre
jeudi soir.
Quand il rentra chez lui, vers minuit et demi, il fut surpris de trouver sur
la table de la salle à manger une lampe allumée. Bientôt, il constata que des cambrioleurs
avaient pénétré dans sa boutique pendant son absence. Les malfaiteurs s'étaient
introduits, dans la maison, qui n'a pas de concierge, en escaladant une fenêtre
du premier étage. De là, ils avaient pénétré dans l’arrière boutique où, se trouve,
scellé dans le mur le coffre-fort du brocanteur. Les voleurs n'ayant pu le forcer,
l'avaient défoncé à l'aide d'une énorme barre de fer qui a été retrouvée sur les
lieux. Au préalable, ils avaient essayés de le desceller en démolissant une partie
du mur.
Le vol commis par les malfaiteurs s'élève à 7,500 francs environ, tant en espèces
qu'en valeurs au porteur.
Le service de Sûreté a été chargé de rechercher les auteurs de ce vol audacieux.
Lu dans la presse...
Une inondation boulevard Kellermann - 1912 - Figaro
Une inondation boulevard Kellermann
Le Figaro ― 28 janvier 1912
Dans la soirée d'hier, vers six heures et demie, une conduite d'eau
passant à la poterne des Peupliers, près du boulevard Kellermann, dans le
treizième arrondissement, s'est rompue brusquement. L'eau jaillissant avec
une force très grande inonda en un clin d'œil la chaussée de la rue des
Peupliers, s'échappant à grand bruit par les bouches d'égout qui se
déversent dans la Bièvre. L'irruption fut si soudaine et si torrentueuse
qu'une voiture passant par là se trouva enlisée dans la boue et dans
l'impossibilité d'aller plus loin.
Bien que la sécurité des immeubles voisins ne parut pas menacée, cette
inondation subite détermina dans le quartier une vive émotion. Le poste
d'octroi de la poterne des Peupliers avait dû être évacué. Les employés
donnèrent l'alarme et les pompiers furent bientôt sur les lieux, tandis que
le service des eaux, également prévenu, s'occupait de faire fermer les
vannes par où s'alimentait la conduite rompue.
Ce ne fut qu'une heure après, vers sept heures et demie, que cette
opération put être effectuée. Pendant ce laps de temps, l'eau jaillissante
avait continué ses ravages. À sept heures, le mur des fortifications, sur
une longueur de 50 mètres s'était effondré, le parapet de la rampe tombant
de son côté sur l'avenue de la Gare qui, extra muros, part de la
poterne. L'eau avait rempli entièrement le fossé des fortifications et
débordait sur l'avenue et le boulevard Kellermann qui se trouvait interdit à
la circulation.
Cependant, les terres du talus entraînées par les eaux laissaient à
découvert deux autres conduites d'eau qui, restées ainsi sans support,
menaçaient de se rompre sous leur propre poids. Le service des eaux a pris
d'urgence les mesures de consolidation nécessaires. Et l'on espère que
l'écoulement des eaux se fera, par le fossé des fortifications, dans la
Bièvre, assez promptement pour qu'aucun accident ne se produise.
n cette pittoresque cité Jeanne-d'Arc, 166 bis rue Nationale, où gitent tant de laborieux chiffonniers, était, il y a quelque temps, venu se fixer un couple, assez mal assorti du reste, sur l'existence duquel on manque, pour l'instant, de renseignements.
Hier soir, vers sept heures et demie, le feu s'est déclaré, avec une grande violence, dans l'immeuble situé 24, rue des Cordelières (13è arrondissement), où se trouvent une fabrique d'eau de seltz et un dépôt d'eaux minérales appartenant à M. Aureau.
D'audacieux bandits, des jeunes gens, si l'on en croit le signalement donné par les victimes, ont opéré, l'autre nuit, d'abord rue du Bois-de-Boulogne, à Neuilly, puis rue Brillat-Savarin, en utilisant une automobile volée.
Il paraît décidé qu'on conservera pieusement les ruines de la Cour des Comptes, comme souvenir de 1871. Mais il est un autre monument, également ruiné par la Commune et dont la vue séduit beaucoup moins : la façade de la manufacture des Gobelins « provisoirement » remplacée par une construction en platras et une palissade en planches. (1891)
Souvent nous avons parlé de cette gentille œuvre la Mie de Pain, qui a rendu depuis six ans de si grands services aux pauvres de la Maison-Blanche. (1897)
Sur l'emprunt de 900 millions, dont la majeure partie doit servir à exécuter dans Paris de grands travaux de voirie (ce qui n'exclut pas ceux qui ont été décidés antérieurement à l'adoption de ce vaste plan de campagne), les quatre quartiers du treizième arrondissement auront une assez forte part. (1910)
Au service hydrométrique, on escompte la cote de 5m. 20 à Paris-Austerlitz d'ici à lundi matin et on espère qu'elle ne sera pas sensiblement dépassée. (1910)
Dans la soirée d'hier, vers six heures et demie, une conduite d'eau passant à la poterne des Peupliers, près du boulevard Kellermann, dans le treizième arrondissement, s'est rompue brusquement. (1912)
Ainsi que nous le faisions pressentir, M. Rousselle, conseiller municipal du quartier de la Maison-Blanche (treizième arrondissement), président du conseil municipal de Paris, a succombé hier matin à la maladie qui, depuis un certain temps, le tenait éloigné de l'Hôtel de Ville. (1896)
Le conseil ayant décidé, en 1899, après de lentes et nombreuses études, de faire procéder à la couverture de la Bièvre « dont les émanations exercent une influence fâcheuse sur la santé des riverains... (1907)
Il faudrait battre longtemps Paris pour y trouver quelqu\'un de comparable à M. Enfert, qui vient de faire bénir, à la Maison-Blanche, une nouvelle œuvre. (1897)
A dater du 28 octobre 1923, la S. T. C. R. P. mettra en service une nouvelle ligne d’autobus dénommée AI bis, « Place d’Italie-Gare Saint-Lazare » (1923)
Une triste nouvelle nous arrive du front. Eugène Bonneton, le peintre délicat du vieux Paris, de la Bièvre et des hivers parisiens, vient de s'éteindre dans une ambulance de l'Argonne. (1915)
Au cours de sa dernière session, le Conseil municipal a été unanime à approuver le projet présenté par le préfet de la Seine relatif à l'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc. (1934)