L'hôpital de Lourcine (111 rue de Lourcine) était consacré au traitement des femmes atteintes de maladies secrètes et comptait 276 lits. Des consultations gratuites étaient données de 8 à 9 heures les mardis, jeudis et samedis.
La statue de Pinel, bienfaiteur des aliénés, installée devant l'hôpital de la Salpétrière est due à Ludovic Durand.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Treizième arrondissement. — Quai de la Gare, proximité des services de petite
vitesse de la gare d'Orléans. un veston a disparu, ainsi qu'un portefeuille
contenant tous les papiers d'identité de M. E. Picard, 74 bis, rue Curial.
Les apaches recommencent
Les apaches recommencent
Le Petit-Parisien ― 27 octobre 1915
En rentrant chez lui, avenue de Choisy, la nuit dernière, M. Ernest Rousset,
cinquante-trois ans, employé à la boulangerie les hôpitaux, a été assailli par
trois inconnus et frappé coups de poing et d'un coup de couteau au côté droit.
A ses cris et à ceux de sa femme, qui, de la fenêtre, assistait à
l'agression, les rodeurs s'enfuirent, emportant le sac à provisions du
boulanger.
Lu dans la presse...
Une inondation boulevard Kellermann - 1912 - Figaro
Une inondation boulevard Kellermann
Le Figaro ― 28 janvier 1912
Dans la soirée d'hier, vers six heures et demie, une conduite d'eau
passant à la poterne des Peupliers, près du boulevard Kellermann, dans le
treizième arrondissement, s'est rompue brusquement. L'eau jaillissant avec
une force très grande inonda en un clin d'œil la chaussée de la rue des
Peupliers, s'échappant à grand bruit par les bouches d'égout qui se
déversent dans la Bièvre. L'irruption fut si soudaine et si torrentueuse
qu'une voiture passant par là se trouva enlisée dans la boue et dans
l'impossibilité d'aller plus loin.
Bien que la sécurité des immeubles voisins ne parut pas menacée, cette
inondation subite détermina dans le quartier une vive émotion. Le poste
d'octroi de la poterne des Peupliers avait dû être évacué. Les employés
donnèrent l'alarme et les pompiers furent bientôt sur les lieux, tandis que
le service des eaux, également prévenu, s'occupait de faire fermer les
vannes par où s'alimentait la conduite rompue.
Ce ne fut qu'une heure après, vers sept heures et demie, que cette
opération put être effectuée. Pendant ce laps de temps, l'eau jaillissante
avait continué ses ravages. À sept heures, le mur des fortifications, sur
une longueur de 50 mètres s'était effondré, le parapet de la rampe tombant
de son côté sur l'avenue de la Gare qui, extra muros, part de la
poterne. L'eau avait rempli entièrement le fossé des fortifications et
débordait sur l'avenue et le boulevard Kellermann qui se trouvait interdit à
la circulation.
Cependant, les terres du talus entraînées par les eaux laissaient à
découvert deux autres conduites d'eau qui, restées ainsi sans support,
menaçaient de se rompre sous leur propre poids. Le service des eaux a pris
d'urgence les mesures de consolidation nécessaires. Et l'on espère que
l'écoulement des eaux se fera, par le fossé des fortifications, dans la
Bièvre, assez promptement pour qu'aucun accident ne se produise.
Rue Brillat-Savarin, dans un modeste logement du troisième étage, habitait depuis quelque temps un journalier, Jean Simon, âgé de quarante ans, et sa fille, laquelle fréquentait un employé de commerce, Lucien Grandet, qui venait la voir quotidiennement.
Un drame sanglant s'est déroulé hier soir, vers huit heures et demie, au n°204 de la rue de Tolbiac. M. André Gastin, âgé de quarante-cinq ans, établi marchand de vins à cette adresse, avait cessé son commerce le mois dernier, mais il continuait d'habiter le rez-de-chaussée de l'immeuble.
Il semble que seule la neurasthénie ait poussé Paul Seguin, quarante-neuf ans, commis boucher, vouloir tuer sa femme pour se loger ensuite une balle dans la tête.
Un arrêté du préfet de la Seine vient d'ouvrir une enquête à la mairie du douzième arrondissement pour le percement d'un nouveau tracé qui, sous le nom de boulevard Saint-Marcel, doit relier le boulevard Montparnasse au boulevard de l'Hôpital (1857)
L'administration vient de faire déposer à la mairie du 13e arrondissement le plan parcellaire des propriétés dont la cession est nécessaire en tout ou en partie pour exécuter l'élargissement de la rue Mouffetard et la transformation d ela place d'Italie. ()
Cette voie s'ouvrira en face la place de la Collégiale et viendra déboucher sur le boulevard extérieuraprès avoir coupé le faubourg Saint-Jacques. (1858)
Les travaux du puits artésien qui est en cours d'exécution à la Butte-aux-Cailles, dans le 13e arrondissement de Paris, se poursuivent régulièrement, et la profondeur atteinte par l'instrument de forage dépasse aujourd'hui 350 mètres. (1868)
Le plus ancien vestige des édifices religieux encore debout en ce moment, mais qui disparaîtra au premier jour, est le porche de la chapelle Saint-Clément, qui date du quatrième siècle, et dans laquelle fut inhumé en 383 saint Marcel, évoque, de Paris, sous le règne de Théodose. (1868)
On donne à la rue de la Croix-Rouge la dénomination de Domrémy. village du département des Vosges, où naquit Jeanne d'Arc; la route de Fontainebleau devient route d'Italie, la place de la barrière d'Ivry devient la place Pinel... (1868)
Si le vieil hôtel de Sens est, sur la rive droite de la Seine, un édifice curieux à voir, deux hôtels non moins anciens et tout aussi intéressants s'offrent sur la rive gauche, dans le quartier des Gobelins, aux yeux des amateurs du gothique. (1878)
Le boulevard Saint-Marcel prend naissance au boulevard, de l'Hôpital, vis-à-vis la Salpêtrière, et va aboutir en ligne directe à l'avenue des Gobelins, où il se rencontre avec les boulevards Arago et Port-Royal pour former un spacieux rond-point. (1882)
Ce n'est jamais sans un sentiment de gêne, pour ne pas dire de honte, qu'en arrivait aux portes de la grande, cité parisienne, on franchit cet espace de 250 mètres de largeur qui longe encore en une ceinture presque continue les fortifications et qu'on appelle la Zone. (1932)
Les jardins des Gobelins forment dans un quartier populeux une oasis de fraîcheur et de verdure. Ils couvrent près de trois hectares et constituaient naguère une île entre deux bras de la Bièvre. (1933)