Le pont National, oeuvre des ingénieurs Couche et Petit, a été achevé en 1853.
L'École Estienne est installée à son emplacement actuel depuis novembre 1889 mais n'a été inaugurée que le 1er juillet 1896 par le président de la République, M. Félix Faure.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Hier après-midi, à une heure, à la gare des Gobelins, huit
wagons chargés de sucre ont heurté, par suite d'une fausse
manœuvre, le mur de clôture de cette gare donnant sur la rue
Baudricourt.
Le mur a été fortement ébranlé et il menace de s'écrouler.
II n'y a pas eu d'accident de personnes.
Cris séditieux - 1894
Cris séditieux.
Le Matin — 24 novembre 1894
Un individu qui criait hier soir : Vive l'anarchie ! » dans la rue Nationale
a été arrêté par les agents.
Conduit aussitôt devant M. Bolot, commissaire de police du quartier de la
Gare, cet homme a dit se nommer Alphonse Chauvel, cordonnier. Il a ajouté qu'il
avait proféré ce cri pour ennuyer... sa femme,
Cette excuse n'a pas paru suffisante au magistrat, qui a envoyé Chauvel au
Dépôt.
Lu dans la presse...
La suppression de la Bièvre - 1907
A L'HÔTEL DE VILLE
La suppression de la Bièvre
Le Petit Parisien — 20 juin 1907
Le conseil ayant décidé, en 1899, après de lentes et nombreuses études,
de faire procéder à la couverture de la Bièvre « dont les émanations
exercent une influence fâcheuse sur la santé des riverains ou sont au moins
pour tous une cause grave d'incommodités », invita l'administration à
négocier avec les riverains et au besoin à les exproprier pour cause
d'utilité publique.
M. Deslandres, dans un intéressant rapport qu'il vient
de faire distribuer à ses collègues, expose le résultat de ces négociations.
Au moment de la décision prise par le conseil municipal, en 1899, sur les
huit kilomètres environ que comportait autrefois le cours des deux bras de
la Bièvre dans Paris, il ne restait plus que 1,362 m. 65 à ciel ouvert, dont
512 m. 85 sur la Bièvre vive (rues Corvisart, Croulebarbe, boulevard Arago,
etc.) et 849 mètres 80 sur la Bièvre morte (rues Monge, de la Clef, etc.) 91
propriétaires ou locataires étaient seuls intéressés au maintien du
statu
quo.
Depuis cette époque, l'administration a passé des traités amiables
avec 63 des intéressés. Pour les 28 qui ont refusé de transiger, M.
Deslandres propose de poursuivre les formalités d'expropriation en ce qui
les concerne. Il ne s'agit d'ailleurs plus que d'un parcours d'environ
300 mètres, la dépense sera donc peu considérable.
Emile Deslandres (1866-1935), ouvrier
typographe, conseiller municipal du quartier Croulebarbe depuis
1905 jusqu' l'élection de 1935 à laquelle il ne se représenta
pas. Il mourut quelques mois plus tard. (NdE)
Le commissaire de police du quartier de la Maison-Blanche vient d'arrêter une fort jolie fille de vingt ans, Olda Régier, qui, en moins d'un an, a commis des vols pour une trentaine de mille francs, en usant de moyens assez curieux.
Un drame provoqué par la jalousie a mis en émoi, hier soir, vers cinq heures, les habitants de l'avenue des Gobelins et plus particulièrement ceux de l'immeuble portant le numéro 45 de la rue Auguste-Blanqui.
Une rivalité existait, depuis plusieurs mois, entre deux individus peu recommandables, François Palisse, âgé de dix-neuf ans, et Louis Champaumier, de deux années plus jeune.
Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement, étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des nombreuses conduites d'eau placées dans la chaussée du boulevard Kellermann qui venait de se rompre brusquement ! (1911)
S'il vous plait tomber sur une « trichinerie », allez au treizième arrondissement, prenez l'avenue des Gobelins et suivez la rue Croulebarbe. SI l'odeur ne vous arrête pas on route, poussez jusqu'au n°63, une maison « mangée aux vers » qui n'a pas besoin d'autre enseigne. Tout le quartier est en émoi. La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste ! (1883)
L'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Ernest Rousselle, qui fut président du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine, a eu lieu hier dans le jardin du dispensaire de la Maison-Blanche. (1901)
Peu de lecteurs du Journal soupçonnaient qu’une exposition rassemblât, à la mairie du treizième, des œuvres exquises de fraîche beauté. Qu'ils fassent voyage. Ils connaîtront un vieux quartier de Paris dont il est aisé d'apprendre le charme. (1912)
Les « écoles laïques » ont fait une armée de ratés, qui fatalement deviendra une armée de révolutionnaires. Les écoles professionnelles forment des ouvriers distingués, des artistes spéciaux qui sont placés avant d'avoir terminé leur apprentissage et qu'attend un avenir non moins heureux que paisible. C'est donc avec joie que nous avons vu hier le chef de l'État honorer de sa présence l'inauguration de l'école Estienne. (1896)
L'Office public des habitations de la Ville de Paris a entrepris, il y a quelques années, la construction de plusieurs groupes d'habitations à bon marché dans divers quartiers populeux de la capitale. L'un de ces groupés, sis dans le XIIIè arrondissement et dont la construction a été commencée en 1930, vient d'être terminé. (1933)
Cet après-midi, à 15 heures, a eu lieu, boulevard Kellermann, près de la porte d'Italie, l'inauguration du monument érigé à la gloire des mères françaises. La cérémonie s'est déroulée en présence du président de la République et de Mme Albert Lebrun, et de hautes personnalités. (1938)
La Société de la Croix-Rouge française a inauguré, hier après-midi, l'hôpital-école qu'elle a fait édifier, rue des Peupliers, dans le treizième arrondissement. (1908)
Le Docteur Steeg, maire de Berlin, ou plus exactement, président de l'administration municipale de la capitale du Reich est, depuis quelques jours, on le sait, l'hôte de Paris. (1941)
Le pont de Tolbiac est dans le treizième arrondissement, c'est-à-dire dans une région de Paris où jamais, en aucun temps, chef d'État n'a mis le pied. (1895)
On va prochainement soumettre aux formalités d'enquête le projet d'ouverture de la rue du Transit, partie comprise entre la rue de la Glacière et la rue du Château-des-Rentiers. Cette portion du 13e arrondissement est généralement peu connue ces Parisiens du boulevard. C'est une région arrosée par la nauséabonde rivière de Bièvre, dont un des bras prend le nom de rivière morte. (1867)
Entre l'église Saint-Médard et la place d'Italie, la vieille et étroite rue Mouffetard se transforme à vue d'œil en une belle avenue de 40 mètres de largeur. (1868)
On visitait ces temps-ci, dans la salle des Fêtes de la mairie du 13e, une agréable exposition de toiles, aquarelles, dessins, organisé par le Cercle des Gobelins. (1928)