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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

10.000 voitures passaient par journée de 24 heures sur le Pont d'Austerlitz au début des années 1880. Les omnibus sont naturellement compris dans ce nombre.


Initialement, le boulevard Arago devait s'appeler Boulevard de la Santé.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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C'est arrivé dans le 13ème

 Agression d’un marchand de frites - 1906

Agression d’un marchand de frites

Le Journal — 16 juillet 1906

Un marchand de « frites » ambulant, M. Louis Garnier, trente ans, épluchait tranquillement des pommes de terre, hier soir vers six heures, au seuil de sa cabane, installée avenue des Gobelins. Il reçut soudain une balle de revolver dans l'œil gauche. M. Garnier est soigné à l'hôpital Cochin. M. Yendt, commissaire de police du quartier Croulebarbe, fait activement rechercher l'individu qui a fait feu.


 Malheureuse mère - 1899

Malheureuse mère

Le Gaulois ― 12 mars 1899

Des agents ont trouvé hier matin, évanouie sur  un banc, boulevard Arago, une femme âgée d'une trentaine d'années, assez pauvrement vêtue et qui tenait dans ses bras une petite fille âgée d'un an.

La pauvre femme, qui mourait de faim, ainsi que son enfant, fut transportée à  l'hôpital Cochin.

Elle a déclaré qu'elle avait perdu il y a deux mois son mari et que depuis lors elle était plongée avec sa petite fille dans la plus affreuse misère. Il y a deux jours, elle avait quitté la ville qu'elle habitait et était venue à pied à Paris.


Lu dans la presse...

 Les Fêtes de Jeanne d'Arc - 1913

Sur la rive gauche

Les Fêtes de Jeanne d'Arc

A la Jeanne d'Arc du boulevard Saint-Marcel — Rues et maisons pavoisées — La véritable fête nationale

Le Gaulois — 5 mai 1913

Onze heures et demie. Il pleut toujours. Le cortège, qui vient de la place des Pyramides, traversé la place du Châtelet et passe les ponts. La pluie se fait torrentielle, mais elle n'aura pas raison de l'intrépide et belle jeunesse qui a résolu d'apporter à la Jeanne d'Arc du faubourg Saint-Marcel l'hommage silencieux et quasi religieux de son patriotisme. On se tasse sous les parapluies, et, comme un long serpent qui serait étrangement carapace, le cortège ondule par le boulevard Saint-Michel, la rue Gay-Lussac, la rue Claude-Bernard et l'avenue des Gobelins. À le voir si compact, on, songé involontairement à quelque légion de vaillants Lacédémoniens, à d'intrépides hoplites faisant la « tortue » sous leurs boucliers.

La statue de Jeanne d'Arc, due au sculpteur Chatrousse, errigée en 1891 sur le boulevard Saint-Marcel à l'angle de la rue Jeanne d'Arc

L'immense drapeau bleu et blanc que M. Baetz porte fièrement, tête nue, sous la rafale, guide les six à sept mille patriotes qui forment le cortège. Les commissaires, pris tant parmi les groupes d'Action française que parmi les autres groupes patriotiques, vont et viennent, assurant l'ordre et préparant le défilé.

À l'angle de l'avenue des Gobelins, on croise les élèves d'un manège, qui, à cheval et vêtus en chevaliers français du temps de la guerre de Cent ans, sont venus déposer une couronne au pied de la statue. Boulevard Saint-Marcel, quinze cents personnes au moins, attendent les manifestants pour défiler à leur suite. Jeanne d'Arc, déjà, disparaît sous les fleurs. Il y. en a là plus, beaucoup plus qu'à la statue de la place des Pyramides, et le cortège apporte encore quantité de couronnes. Où les mettra-t-on ? Il semble que dans ce lointain faubourg parisien le peuple ait voulu fleurir avec plus de ferveur la fille du peuple, la petite bergère de Domrémy qui sauva la France.

Et cela est infiniment touchant.

Mais il est midi et le défilé commence. Il est silencieux, ce défilé pas un mot n'est prononcé, pas un cri n'est poussé. Les jeunes gens passent, les têtes se découvrent. C'est un salut, rien de plus, mais combien plus impressionnant que tous les cris et que toutes les paroles C'est l'amour de la France qui passe, et dans tous les jeunes cœurs de ces soldats de demain bat la même espérance.

La statue n'est plus visible ce n'est plus qu'une gerbe de roses, de fleurs de lis et de lilas sur laquelle la pluie ruisselle. La cérémonie est terminée et la dislocation générale se fait dans un ordre parfait.


A lire également

Une nouvelle statue de Jeanne d'Arc (1891)

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Ailleurs sur Paris-Treizieme

Les crimes d'un alcoolique - 1898

La rue des Malmaisons, inconnue de bien des Parisiens, est située avenue de Choisy, le long du chemin de fer de ceinture. À part quelques commerçants de détail, elle est habitée presque exclusivement par des ménages de chiffonniers.

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Esclave de sa Colère - 1895

Bien que Sénèque ait dit « La colère est une courte folie », elle n'est pas toujours excusable, surtout lorsqu'elle se manifeste par des accès trop fréquents.
C'est le cas de la nommée Augustine Couffier, âgée de trente-huit ans, ménagère, demeurant rue des Malmaisons.

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L'alcoolisme - 1895

Le boulevard de la Gare a été mis en émoi hier soir par un nommé Léon Marisson, âgé de trente-sept ans, terrassier, demeurant rue Xaintrailles.

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Un bien triste individu - 1896

Les gardiens de la paix Déom et Métayer étaient de service l'avant-dernière nuit, vers trois heures et demie, dans la rue du Moulin-des-Prés, lorsque les cris « Au secours ! à l'assassin ! » poussés par une voix de femme, retentirent soudain dans la rue Gérard.

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Lu dans la presse...

Assainissement de la Bièvre

Le préfet de la Seine a déclaré d'utilité publique l'assainissement de la vallée de la Bièvre aux abords de la rue du Moulin-des-Prés. (1897)

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Une inondation boulevard Kellermann

Dans la soirée d'hier, vers six heures et demie, une conduite d'eau passant à la poterne des Peupliers, près du boulevard Kellermann, dans le treizième arrondissement, s'est rompue brusquement. (1912)

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Mort de M. Ernest Rousselle

Ainsi que nous le faisions pressentir, M. Rousselle, conseiller municipal du quartier de la Maison-Blanche (treizième arrondissement), président du conseil municipal de Paris, a succombé hier matin à la maladie qui, depuis un certain temps, le tenait éloigné de l'Hôtel de Ville. (1896)

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La suppression de la Bièvre

Le conseil ayant décidé, en 1899, après de lentes et nombreuses études, de faire procéder à la couverture de la Bièvre « dont les émanations exercent une influence fâcheuse sur la santé des riverains... (1907)

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La villa des chiffonniers

Il faudrait battre longtemps Paris pour y trouver quelqu\'un de comparable à M. Enfert, qui vient de faire bénir, à la Maison-Blanche, une nouvelle œuvre. (1897)

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Nouvelle ligne d'autobus

A dater du 28 octobre 1923, la S. T. C. R. P. mettra en service une nouvelle ligne d’autobus dénommée AI bis, « Place d’Italie-Gare Saint-Lazare » (1923)

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Nécrologie : Eugène Bonneton

Une triste nouvelle nous arrive du front. Eugène Bonneton, le peintre
délicat du vieux Paris, de la Bièvre et des hivers parisiens, vient de s'éteindre dans une ambulance de l'Argonne. (1915)

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L'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc

Au cours de sa dernière session, le Conseil municipal a été unanime à approuver le projet présenté par le préfet de la Seine relatif à l'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc. (1934)

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Un éboulement aux fortifications

Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau. (1912)

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Rue des Peupliers, une trombe d'eau dévaste tout sur son passage

Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement, étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des nombreuses conduites d'eau placées dans la chaussée du boulevard Kellermann qui venait de se rompre brusquement ! (1911)

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Fabrique d’asticots

S'il vous plait tomber sur une « trichinerie », allez au treizième arrondissement, prenez l'avenue des Gobelins et suivez la rue Croulebarbe. SI l'odeur ne vous arrête pas on route, poussez jusqu'au n°63, une maison « mangée aux vers » qui n'a pas besoin d'autre enseigne.
Tout le quartier est en émoi. La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste ! (1883)

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Le monument d'Ernest Rousselle

L'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Ernest Rousselle, qui fut président du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine, a eu lieu hier dans le jardin du dispensaire de la Maison-Blanche. (1901)

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Décentralisation artistique

Peu de lecteurs du Journal soupçonnaient qu’une exposition rassemblât, à la mairie du treizième, des œuvres exquises de fraîche beauté. Qu'ils fassent voyage. Ils connaîtront un vieux quartier de Paris dont il est aisé d'apprendre le charme. (1912)

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M. Félix Faure à l’École Estienne

Les « écoles laïques » ont fait une armée de ratés, qui fatalement deviendra une armée de révolutionnaires. Les écoles professionnelles forment des ouvriers distingués, des artistes spéciaux qui sont placés avant d'avoir terminé leur apprentissage et qu'attend un avenir non moins heureux que paisible.
C'est donc avec joie que nous avons vu hier le chef de l'État honorer de sa présence l'inauguration de l'école Estienne. (1896)

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