C'est en 1888 que le conseil municipal de Paris décida que la rue ouverte entre la rue de Tolbiac et la rue Baudricourt, prendra le nom de rue Larret-Lamalignie. Larret-Lamalignie, capitaine de frégate, se fit sauter la cervelle plutôt que de rendre en 1871, le fort de Montrouge qu’il commandait.
Le 7 avril 1897, M. Félix Faure, Président de la République accompagné de M. Barthou, ministre de l’intérieur; du général Tournier, de M. Le Gall et du commandant Meaux Saint-Marc, visitait l’hôpital de la Salpêtrière. Avant de se retirer, M. Félix Faure avait remercié les médecins des soins qu’ils donnent aux malades et avait laissé mille francs pour améliorer l’ordinaire des malades.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
À deux pas de la porte d'Italie, dans un grand espace situé rue Bobillot, se trouve une succession de masures misérables qui furent habitées, il y a une vingtaine d'années, par des nomades africains, prompts à jouer du couteau.
A la station du Métro « Corvisart », M. François Geffroy, vingt-six ans,
palefrenier à la Compagnie des omnibus, demeurant 5, passage Guillaumot, se
précipite sous une rame en marche, qui lui broie le crâne.
Discussion vive rue Vandrezanne - 1888
Discussion vive rue Vandrezanne
Le Petit-Parisien — 24 octobre 1888
Une vive discussion éclatait, hier matin vers onze heures, dans un
établissement de bouillon, 10, rue Vandrezanne, entre deux consommateurs nommés
Courant, demeurant rue des Malmaisons, 23, et Pigard, demeurant rue Vandrezanne,
9.
Au plus fort de la querelle, Courant saisit un couteau sur une table et se
précipitant sur son adversaire, l'en frappa d'un coup au côté droit.
Le meurtrier qui essayait de fuir fut arrêté par un gardien de la paix.
Il a été conduit au bureau de M. Debeury, commissaire de police.
Le blessé après avoir reçu des soins dans une pharmacie a été transporté à
son domicile.
L'état de Figard est grave.
Faits divers
On arrête une bande de voleurs - 1911
On arrête une bande de voleurs
Le Gaulois 17 septembre 1911
M. Jouin, sous-chef de la Sûreté, était avisé, il y a une quinzaine de
jours, par des commerçants du quartier des Gobelins, qu'un ouvrier, occupé
dans une usine voisine, vendait à vil prix des liqueurs et notamment de
l'absinthe. M. Jouin chargea deux inspecteurs de surveiller cet ouvrier, qui
se nomme Camille Keph, âgé de trente-deux ans, demeurant rue Fagon. Les deux
agents de la Sûreté le virent se rendre, 12, rue des Fossés-Saint-Marcel,
.et s'aboucher avec un locataire de la maison.
Celui-ci remettait à Keph des bouteilles de liqueurs que ce dernier
allait déposer tantôt chez un charbonnier de la rue du Jura, tantôt chez un
marchand de vins de la rue du Banquier, où ses camarades d'atelier venaient
en prendre livraison.
La surveillance fit en outre connaître les noms de tous les commerçants
qui achetaient les liqueurs à bas prix. Ceux-là sont au nombre de cinq, tous
marchands de vins. Ce sont les nommés Broquef, 8, rue du Jura ; Anne
Longchamps, quarante-huit ans, demeurant rue du Banquier ; Camille Hoppenot,
trente-huit ans, 58, rue de la Pointe-d'Ivry ; Jules Dulieu, trente-quatre
ans, 149, avenue de Choisy.
Une perquisition opérée chez l'un d'eux a fait découvrir un lot important
de bouteilles de liqueurs et un assez gros approvisionnement de denrées
alimentaires, provenant de vols. Ces denrées étaient dérobées par deux
employés d'épicerie Savinien Lebel, vingt-neuf ans, garçon livreur, 15, rue
Houdry et Henri Patin, quarante et un ans, 5, rue de l'Amiral-Mouchez. Les
deux complices ont été arrêtés. Toute la bande a pris le chemin du Dépôt.
Paul Cauchois
Communiqués
AUTOMOBILISME
Il faut peu de chose pour gâter les meilleures minutes de
l'existence. Les automobilistes le savent bien qui furent, au cours
d'une délicieuse promenade ou d'un pittoresque et long voyage,
brusquement immobilisés en pleine route par une panne stupide. Rien
d'étonnant dès lors à ce que les possesseurs d'une « Charron » aiment
leur voiture comme on aime un beau et bon cheval puisqu'elle équivaut
pour eux à la certitude d'une marche parfaitement régulière, quelles que
soient les difficultés du trajet. Charron Ltd 7, rue Ampère, à Puteaux. Magasin de Vente 2, rue de la
Paix, à Paris.
Les derniers perfectionnements existent sur les châssis Léon Bollée,
du Mans, réputés justement comme les plus souples, les plus silencieux
et les mieux construits. Succursale de Paris 49, rue de Villiers, à Neuilly-sur-Seine,
Devant le nombre toujours croissant de demandes d'essai reçues à
l'agence française des Rolls-Royce, 56, avenue Hoche, nous conseillons
aux sportsmen qui désireraient essayer la fameuse 6 cylindres à la
mode, de s'inscrire quelques jours à l'avance an prenant date, soit par
lettre, soit en téléphonant au 585.00. Envoi du catalogue Rolls Royce
sur demande.
On donne à la rue de la Croix-Rouge la dénomination de Domrémy. village du département des Vosges, où naquit Jeanne d'Arc; la route de Fontainebleau devient route d'Italie, la place de la barrière d'Ivry devient la place Pinel... (1868)
Si le vieil hôtel de Sens est, sur la rive droite de la Seine, un édifice curieux à voir, deux hôtels non moins anciens et tout aussi intéressants s'offrent sur la rive gauche, dans le quartier des Gobelins, aux yeux des amateurs du gothique. (1878)
Le boulevard Saint-Marcel prend naissance au boulevard, de l'Hôpital, vis-à-vis la Salpêtrière, et va aboutir en ligne directe à l'avenue des Gobelins, où il se rencontre avec les boulevards Arago et Port-Royal pour former un spacieux rond-point. (1882)
Les voleurs d'automobiles jouent de malchance depuis quelques semaines. Traqués, surveillés, dépistés, lorsqu'ils échappent à la police, un accident vient généralement mettre fin à leurs déplorables agissements.
Un entrepreneur de plomberie, de la rue de l'Amiral-Mouchez venait, au début de l'après-midi d'hier, déclarer au commissariat du quartier de la Maison-Blanche que ...
Au numéro 1 de la villa Sainte-Hélène, tout près de la poterne des Peupliers, sur la zone annexée du XIIIè arrondissement, la famille Nesler occupe une baraque de trois pièces, au fond d'un petit terrain clos dont elle est locataire.
Mettant à profit les loisirs d'un dimanche ensoleillé, près de vingt mille Parisiens ont défilé hier, sous la poterne des Peupliers, pour se rendre compte des dégâts causés par l'accident de samedi soir.
La poterne des Peupliers, située à l'extrémité de la rue des Peupliers, entre les portes de Gentilly et de Bicêtre, fait partie d'un groupe d'ouvrages militaires se rattachait au système des fortifications de Paris reconstruit en 1889 pour assurer la défense de la vallée de la Bièvre.
M. Jean Fatigué, un gars de vingt-quatre ans, lavait à grande eau, hier matin, le pont de la Louise, une longue péniche noire qui, depuis quelques jours, est amarrée au quai d'Austerlitz, non loin du pont de Bercy.