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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

Le pont National, oeuvre des ingénieurs Couche et Petit, a été achevé en 1853.


En 1911, M. Yendt était commissaire de police du quartier de la Salpêtrière.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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Noté dans la presse...

1932

La question de la zone parisienne

Ce n'est jamais sans un sentiment de gêne, pour ne pas dire de honte, qu'en arrivait aux portes de la grande, cité parisienne, on franchit cet espace de 250 mètres de largeur qui longe encore en une ceinture presque continue les fortifications et qu'on appelle la Zone.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Une singulière victime

Une singulière victime.

Le Matin ― 25 août 1885

Dans la soirée d'hier, des gardiens de la paix attirés par des cris, trouvèrent, l'angle du boulevard Arago et de la rue de la Glacière, un individu terrassé qu'ils relevèrent et qui déclara avoir été assailli et dévalisé par trois rôdeurs, dont un lui avait porté un coup de couteau dans l'aine gauche.

Les agents requirent une voiture et, après avoir mené cet homme au bureau de M. Perruche, commissaire de police, qui reçut sa déclaration, le transportèrent à la pharmacie Rives.

Puis, sur les conseils du pharmacien, qui trouva la blessure trop grave, ils le conduisirent en voiture à l'hôpital de la Charité, où l'interne de service l'admit d'urgence et lui fit un premier-pansement. Quelques heures plus tard, on s'apercevait que cet homme, qui avait déclaré se nommer Ernest Vigne, âgé de dix-neuf ans, s'était évadé de la salle où il avait été transféré,, et que, pour des raisons particulières il avait cru- devoir prendre la  clef des champs.


 Le vin triste - 1923

Le vin triste

Paris-Soir ― 2 décembre 1923

Avenue des Gobelins, en face du 51, des agents ont surpris Marcel Popinel, demeurant en hôtel, rue Lebrun, qui avait percé un fut de vin. Le pipeur a été conduit au commissariat de police du quartier.


Faits divers

 On arrête une bande de voleurs - 1911

On arrête une bande de voleurs

Le Gaulois 17 septembre 1911

M. Jouin, sous-chef de la Sûreté, était avisé, il y a une quinzaine de jours, par des commerçants du quartier des Gobelins, qu'un ouvrier, occupé dans une usine voisine, vendait à vil prix des liqueurs et notamment de l'absinthe. M. Jouin chargea deux inspecteurs de surveiller cet ouvrier, qui se nomme Camille Keph, âgé de trente-deux ans, demeurant rue Fagon. Les deux agents de la Sûreté le virent se rendre, 12, rue des Fossés-Saint-Marcel, .et s'aboucher avec un locataire de la maison.

Celui-ci remettait à Keph des bouteilles de liqueurs que ce dernier allait déposer tantôt chez un charbonnier de la rue du Jura, tantôt chez un marchand de vins de la rue du Banquier, où ses camarades d'atelier venaient en prendre livraison.

La surveillance fit en outre connaître les noms de tous les commerçants qui achetaient les liqueurs à bas prix. Ceux-là sont au nombre de cinq, tous marchands de vins. Ce sont les nommés Broquef, 8, rue du Jura ; Anne Longchamps, quarante-huit ans, demeurant rue du Banquier ; Camille Hoppenot, trente-huit ans, 58, rue de la Pointe-d'Ivry ; Jules Dulieu, trente-quatre ans, 149, avenue de Choisy.

Une perquisition opérée chez l'un d'eux a fait découvrir un lot important de bouteilles de liqueurs et un assez gros approvisionnement de denrées alimentaires, provenant de vols. Ces denrées étaient dérobées par deux employés d'épicerie Savinien Lebel, vingt-neuf ans, garçon livreur, 15, rue Houdry et Henri Patin, quarante et un ans, 5, rue de l'Amiral-Mouchez. Les deux complices ont été arrêtés. Toute la bande a pris le chemin du Dépôt.

Paul Cauchois

Communiqués

AUTOMOBILISME

Il faut peu de chose pour gâter les meilleures minutes de l'existence. Les automobilistes le savent bien qui furent, au cours d'une délicieuse promenade ou d'un pittoresque et long voyage, brusquement immobilisés en pleine route par une panne stupide. Rien d'étonnant dès lors à ce que les possesseurs d'une « Charron » aiment leur voiture comme on aime un beau et bon cheval puisqu'elle équivaut pour eux à la certitude d'une marche parfaitement régulière, quelles que soient les difficultés du trajet.
Charron Ltd 7, rue Ampère, à Puteaux. Magasin de Vente 2, rue de la Paix, à Paris.


Les derniers perfectionnements existent sur les châssis Léon Bollée, du Mans, réputés justement comme les plus souples, les plus silencieux et les mieux construits.
Succursale de Paris 49, rue de Villiers,  à Neuilly-sur-Seine,


Devant le nombre toujours croissant de demandes d'essai reçues à l'agence française des Rolls-Royce, 56, avenue Hoche, nous conseillons aux sportsmen qui désireraient essayer la fameuse 6  cylindres à la mode, de s'inscrire quelques jours à l'avance an prenant date, soit par lettre, soit en téléphonant au 585.00. Envoi du catalogue Rolls Royce sur demande.

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Ailleurs sur Paris-Treizieme

Inauguration de l'hôpital école de la Croix-Rouge

La Société de la Croix-Rouge française a inauguré, hier après-midi, l'hôpital-école qu'elle a fait édifier, rue des Peupliers, dans le treizième arrondissement. (1908)

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M. Steeg, maire de Berlin, à l'école de la rue Küss

Le Docteur Steeg, maire de Berlin, ou plus exactement, président de l'administration municipale de la capitale du Reich est, depuis quelques jours, on le sait, l'hôte de Paris. (1941)

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M. Félix Faure dans le 13è

Le pont de Tolbiac est dans le treizième arrondissement, c'est-à-dire dans une région de Paris où jamais, en aucun temps, chef d'État n'a mis le pied. (1895)

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Ouverture d'une nouvelle voie dans le 13e arrondissement.

On va prochainement soumettre aux formalités d'enquête le projet d'ouverture de la rue du Transit, partie comprise entre la rue de la Glacière et la rue du Château-des-Rentiers. Cette portion du 13e arrondissement est généralement peu connue ces Parisiens du boulevard. C'est une région arrosée par la nauséabonde rivière de Bièvre, dont un des bras prend le nom de rivière morte. (1867)

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Menu faits divers

Faits divers

Agression contre un encaisseur - 1912

Un jeune homme de dix-huit ans, M. Louis Hédoux, encaisseur, demeurant rue de la Colonie, passait avant-hier soir avenue d'Italie...

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Sur les bords de la Bièvre - 1874

Il y a entre la place d'Italie et le parc de Montsouris, tout un quartier inconnu plus étranger aux Parisiens, que la Sibérie ou la Chine. Les rues y sont irrégulières, montueuses, peu ou mal pavées, absolument privées de gaz. À peine, la nuit, de distance en distance, la lueur fumeuse d'un antique réverbère, perce-t-elle le brouillard de la Bièvre, qui y roule sinueusement ses eaux puantes et noires.

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L'amoureux a la « guigne » - 1911

Palmyre est une grande brune, assez bien de sa personne, qui tous les soirs arpente l'avenue de Choisy en quête de clients généreux. Adolphe Verrier, chauffeur dans une usine de banlieue, la connaissait bien de vue, mais jamais il n'avait osé l'aborder.

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Les «Étrangleurs de Croulebarbe» - 1902

La cité Jeanne-d'Arc vient encore d'être le théâtre de scènes sanglantes.
Hier vers trois heures et demie de l'après-midi un malfaiteur dangereux, frappé de dix ans d'interdiction de séjour, Léon Becquet, âgé de vingt-sept ans, se prit de querelle avec un autre individu, Adolphe Douraud, dit « Bibi », au sujet d'une femme, une fille soumise dont le casier judiciaire est orné de vingt-neuf condamnations.

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Thomas père perd patience - 1913

Alfred Thomas, âgé de quarante-deux ans, est un brave homme de menuisier. Établi, depuis six ans, rue de Tolbiac, il s'efforce, avec zèle et ponctualité, de contenter sa petite clientèle.

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Une arrestation mouvementée - 1911

Hier matin, la rue de la Glacière était mise en émoi. Quatre gardiens de la paix et deux inspecteurs de la Sûreté sortaient de la maison portant le numéro 37, en traînant, en portant plutôt un individu qui se défendait avec une énergie farouche.

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Une rafle fructueuse - 1895

M. Cochefert, chef de la Sûreté, a, la nuit dernière, jeté un beau coup de filet dans quelques-uns des repaires où grouille la pègre de Paris.

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Les étrangleurs des Gobelins - 1894


Singuliers dévaliseurs d'Église - 1895


Les étrangleurs des Gobelins - Trois arrestations - 25 & 26 janvier 1895


Les étrangleurs des Gobelins - Le Matin - 29 décembre 1894


Boulevard Kellermann - un livreur est tué et dévalisé par deux rôdeurs - 1934


Mutilé par son amie - 1914


Un Agent parachute - 1894


Inondation boulevard Kellermann - 1901


Une femme tue son amant - 1911


Un brigadier de police tue sa femme dans un accès de fureur et disparaît - 1932


Au bas de la pente - 1911


La rupture d'une conduite d'eau - 1930


Une usine incendiée - 1911


Drame de l'alcoolisme - 1903


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