entete


UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

sans titre 1

SAVIEZ-VOUS QUE...

La voie qui prit le nom d'avenue Edison en 1932, devait, initialement relier la place Nationale et la place d'Italie.


La société des fourneaux de Saint-Vincent de Paul, le 5 novembre 1897 ouvraient, comme chaque année, ses fourneaux (au nombre de 26 en 1897) qui restèrent ouverts jusqu’au 30 avril 1898, tous les jours non fériés, de huit heures à onze heures du matin. Trois d'entre eux étaient situés dans le 13ème : 45 rue Corvisart, 35 rue de la Glacière et 87 bis rue Jenner.
Avec un bon de dix centimes, les malheureux recevaient une portion de pain, bouillon, viande, légumes, etc. enfin, de quoi se réconforter.
Ces établissements charitables étaient dirigés par les Sœurs.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

menu-nouveautés Article - inclus

Noté dans la presse...

1910

La crue persiste

Au service hydrométrique, on escompte la cote de 5m. 20 à Paris-Austerlitz d'ici
à lundi matin et on espère qu'elle ne sera pas sensiblement dépassée.

Lire la suite...

sans titre 1

C'est arrivé dans le 13ème

 Dans un bal - 1982

Dans un bal.

La Lanterne — 3 février 1892

Rixe hier, entre agents et danseurs, dans un bal-musette de la rue Coypel, au cours de laquelle un des assistants, Charles Boyer, dit la Rincette, saisit l'agent Jean et essaya de le terrasser. Les gardiens de la paix dégainèrent et blessèrent plusieurs de leurs agresseurs : un nommé Alphonse Lasserbes, dit Têtard, reçut dans le ventre un coup d'épée-bayonnette qui l'étendit à terre. Il a été transporté mourant à l'hôpital de la Pitié.


 A nous le coffre-fort.- 27 mars 1897

A nous le coffre-fort.

Le Matin – 27 mars 1897

Un brocanteur de la rue Nationale, M. Monteil, s'était rendu au théâtre jeudi soir.

Quand il rentra chez lui, vers minuit et demi, il fut surpris de trouver sur la table de la salle à manger une lampe allumée. Bientôt, il constata que des cambrioleurs avaient pénétré dans sa boutique pendant son absence. Les malfaiteurs s'étaient introduits, dans la maison, qui n'a pas de concierge, en escaladant une fenêtre du premier étage. De là, ils avaient pénétré dans l’arrière boutique où, se trouve, scellé dans le mur le coffre-fort du brocanteur. Les voleurs n'ayant pu le forcer, l'avaient défoncé à l'aide d'une énorme barre de fer qui a été retrouvée sur les lieux. Au préalable, ils avaient essayés de le desceller en démolissant une partie du mur.

Le vol commis par les malfaiteurs s'élève à 7,500 francs environ, tant en espèces qu'en valeurs au porteur.

Le service de Sûreté a été chargé de rechercher les auteurs de ce vol audacieux.


Faits divers

 On arrête une bande de voleurs - 1911

On arrête une bande de voleurs

Le Gaulois 17 septembre 1911

M. Jouin, sous-chef de la Sûreté, était avisé, il y a une quinzaine de jours, par des commerçants du quartier des Gobelins, qu'un ouvrier, occupé dans une usine voisine, vendait à vil prix des liqueurs et notamment de l'absinthe. M. Jouin chargea deux inspecteurs de surveiller cet ouvrier, qui se nomme Camille Keph, âgé de trente-deux ans, demeurant rue Fagon. Les deux agents de la Sûreté le virent se rendre, 12, rue des Fossés-Saint-Marcel, .et s'aboucher avec un locataire de la maison.

Celui-ci remettait à Keph des bouteilles de liqueurs que ce dernier allait déposer tantôt chez un charbonnier de la rue du Jura, tantôt chez un marchand de vins de la rue du Banquier, où ses camarades d'atelier venaient en prendre livraison.

La surveillance fit en outre connaître les noms de tous les commerçants qui achetaient les liqueurs à bas prix. Ceux-là sont au nombre de cinq, tous marchands de vins. Ce sont les nommés Broquef, 8, rue du Jura ; Anne Longchamps, quarante-huit ans, demeurant rue du Banquier ; Camille Hoppenot, trente-huit ans, 58, rue de la Pointe-d'Ivry ; Jules Dulieu, trente-quatre ans, 149, avenue de Choisy.

Une perquisition opérée chez l'un d'eux a fait découvrir un lot important de bouteilles de liqueurs et un assez gros approvisionnement de denrées alimentaires, provenant de vols. Ces denrées étaient dérobées par deux employés d'épicerie Savinien Lebel, vingt-neuf ans, garçon livreur, 15, rue Houdry et Henri Patin, quarante et un ans, 5, rue de l'Amiral-Mouchez. Les deux complices ont été arrêtés. Toute la bande a pris le chemin du Dépôt.

Paul Cauchois

Communiqués

AUTOMOBILISME

Il faut peu de chose pour gâter les meilleures minutes de l'existence. Les automobilistes le savent bien qui furent, au cours d'une délicieuse promenade ou d'un pittoresque et long voyage, brusquement immobilisés en pleine route par une panne stupide. Rien d'étonnant dès lors à ce que les possesseurs d'une « Charron » aiment leur voiture comme on aime un beau et bon cheval puisqu'elle équivaut pour eux à la certitude d'une marche parfaitement régulière, quelles que soient les difficultés du trajet.
Charron Ltd 7, rue Ampère, à Puteaux. Magasin de Vente 2, rue de la Paix, à Paris.


Les derniers perfectionnements existent sur les châssis Léon Bollée, du Mans, réputés justement comme les plus souples, les plus silencieux et les mieux construits.
Succursale de Paris 49, rue de Villiers,  à Neuilly-sur-Seine,


Devant le nombre toujours croissant de demandes d'essai reçues à l'agence française des Rolls-Royce, 56, avenue Hoche, nous conseillons aux sportsmen qui désireraient essayer la fameuse 6  cylindres à la mode, de s'inscrire quelques jours à l'avance an prenant date, soit par lettre, soit en téléphonant au 585.00. Envoi du catalogue Rolls Royce sur demande.

sans titre 1

Ailleurs sur Paris-Treizieme

Rue Charles-Bertheau plusieurs immeubles menacent maintenant de s'effondrer

Dimanche, dans la nuit, un craquement sinistre a éveillé les locataires d'un des vieux immeubles de cette rue. une maison d'un étage, portant le numéro 10. D'un coup la maison s'était lézardée du haut en bas. menaçant de s'effondrer. (1929)

Lire

54 habitants de la rue Charles Bertheau sont sans logis

Le quartier de la Gare est en émoi. A la suite de perturbation du sol, peut-être aussi de fissures de conduites d'eau et d'infiltrations, la plupart des immeubles de la rue Charles-Bertheau, dont certains sont neufs, menacent ruine (1937)

Lire

Les sinistrés de la rue Charles-Bertheau attendent en vain un logement et des secours

Les 84 sinistrés de la rue Charles-Bertheau ont manifesté pour obtenir de la ville de Paris des logements ou un secours suffisant. (1937)

Lire

Les Bijoutiers

Savez-vous ce que c'est qu'un Bijoutier ?...
C'est un de ces industriels qui achètent aux laveurs de vaisselle des restaurants les débris de viande cuite jugés indignes d'être offerts à la clientèle, et qui vendent ces débris, connus sous le nom d'arlequins, aux pauvres gens des quartiers populeux.
Or, depuis quelque temps, les étalages des bijoutiers du marché des Gobelins étaient mieux fournis que d'habitude... (1872)

Lire

Menu faits divers

Faits divers

Agression contre un encaisseur - 1912

Un jeune homme de dix-huit ans, M. Louis Hédoux, encaisseur, demeurant rue de la Colonie, passait avant-hier soir avenue d'Italie...

Lire


Sur les bords de la Bièvre - 1874

Il y a entre la place d'Italie et le parc de Montsouris, tout un quartier inconnu plus étranger aux Parisiens, que la Sibérie ou la Chine. Les rues y sont irrégulières, montueuses, peu ou mal pavées, absolument privées de gaz. À peine, la nuit, de distance en distance, la lueur fumeuse d'un antique réverbère, perce-t-elle le brouillard de la Bièvre, qui y roule sinueusement ses eaux puantes et noires.

Lire


L'amoureux a la « guigne » - 1911

Palmyre est une grande brune, assez bien de sa personne, qui tous les soirs arpente l'avenue de Choisy en quête de clients généreux. Adolphe Verrier, chauffeur dans une usine de banlieue, la connaissait bien de vue, mais jamais il n'avait osé l'aborder.

Lire


Les «Étrangleurs de Croulebarbe» - 1902

La cité Jeanne-d'Arc vient encore d'être le théâtre de scènes sanglantes.
Hier vers trois heures et demie de l'après-midi un malfaiteur dangereux, frappé de dix ans d'interdiction de séjour, Léon Becquet, âgé de vingt-sept ans, se prit de querelle avec un autre individu, Adolphe Douraud, dit « Bibi », au sujet d'une femme, une fille soumise dont le casier judiciaire est orné de vingt-neuf condamnations.

Lire


Thomas père perd patience - 1913

Alfred Thomas, âgé de quarante-deux ans, est un brave homme de menuisier. Établi, depuis six ans, rue de Tolbiac, il s'efforce, avec zèle et ponctualité, de contenter sa petite clientèle.

Lire


Une arrestation mouvementée - 1911

Hier matin, la rue de la Glacière était mise en émoi. Quatre gardiens de la paix et deux inspecteurs de la Sûreté sortaient de la maison portant le numéro 37, en traînant, en portant plutôt un individu qui se défendait avec une énergie farouche.

Lire


Une rafle fructueuse - 1895

M. Cochefert, chef de la Sûreté, a, la nuit dernière, jeté un beau coup de filet dans quelques-uns des repaires où grouille la pègre de Paris.

Lire


Les étrangleurs des Gobelins - 1894


Singuliers dévaliseurs d'Église - 1895


Les étrangleurs des Gobelins - Trois arrestations - 25 & 26 janvier 1895


Les étrangleurs des Gobelins - Le Matin - 29 décembre 1894


Boulevard Kellermann - un livreur est tué et dévalisé par deux rôdeurs - 1934


Mutilé par son amie - 1914


Un Agent parachute - 1894


Inondation boulevard Kellermann - 1901


Une femme tue son amant - 1911


Un brigadier de police tue sa femme dans un accès de fureur et disparaît - 1932


Au bas de la pente - 1911


La rupture d'une conduite d'eau - 1930


Une usine incendiée - 1911


Drame de l'alcoolisme - 1903


sans titre 2

© paris-treizieme.fr pour la transcription du texte