Le pont National, oeuvre des ingénieurs Couche et Petit, a été achevé en 1853.
En 1911, M. Yendt était commissaire de police du quartier de la Salpêtrière.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Ce n'est jamais sans un sentiment de gêne, pour ne pas dire de honte, qu'en arrivait aux portes de la grande, cité parisienne, on franchit cet espace de 250 mètres de largeur qui longe encore en une ceinture presque continue les fortifications et qu'on appelle la Zone.
Dans la soirée d'hier, des gardiens de la paix attirés par des cris,
trouvèrent, l'angle du boulevard Arago et de la rue de la Glacière, un individu
terrassé qu'ils relevèrent et qui déclara avoir été assailli et dévalisé par
trois rôdeurs, dont un lui avait porté un coup de couteau dans l'aine gauche.
Les agents requirent une voiture et, après avoir mené cet homme au bureau de
M. Perruche, commissaire de police, qui reçut sa déclaration, le transportèrent
à la pharmacie Rives.
Puis, sur les conseils du pharmacien, qui trouva la blessure trop grave, ils
le conduisirent en voiture à l'hôpital de la Charité, où l'interne de service
l'admit d'urgence et lui fit un premier-pansement. Quelques heures plus tard, on
s'apercevait que cet homme, qui avait déclaré se nommer Ernest Vigne, âgé de
dix-neuf ans, s'était évadé de la salle où il avait été transféré,, et que, pour
des raisons particulières il avait cru- devoir prendre la clef des champs.
Le vin triste - 1923
Le vin triste
Paris-Soir ― 2 décembre 1923
Avenue des Gobelins, en face du 51, des agents ont surpris
Marcel Popinel, demeurant en hôtel, rue Lebrun, qui avait percé un
fut de vin. Le pipeur a été conduit au commissariat de police du
quartier.
Faits divers
On arrête une bande de voleurs - 1911
On arrête une bande de voleurs
Le Gaulois 17 septembre 1911
M. Jouin, sous-chef de la Sûreté, était avisé, il y a une quinzaine de
jours, par des commerçants du quartier des Gobelins, qu'un ouvrier, occupé
dans une usine voisine, vendait à vil prix des liqueurs et notamment de
l'absinthe. M. Jouin chargea deux inspecteurs de surveiller cet ouvrier, qui
se nomme Camille Keph, âgé de trente-deux ans, demeurant rue Fagon. Les deux
agents de la Sûreté le virent se rendre, 12, rue des Fossés-Saint-Marcel,
.et s'aboucher avec un locataire de la maison.
Celui-ci remettait à Keph des bouteilles de liqueurs que ce dernier
allait déposer tantôt chez un charbonnier de la rue du Jura, tantôt chez un
marchand de vins de la rue du Banquier, où ses camarades d'atelier venaient
en prendre livraison.
La surveillance fit en outre connaître les noms de tous les commerçants
qui achetaient les liqueurs à bas prix. Ceux-là sont au nombre de cinq, tous
marchands de vins. Ce sont les nommés Broquef, 8, rue du Jura ; Anne
Longchamps, quarante-huit ans, demeurant rue du Banquier ; Camille Hoppenot,
trente-huit ans, 58, rue de la Pointe-d'Ivry ; Jules Dulieu, trente-quatre
ans, 149, avenue de Choisy.
Une perquisition opérée chez l'un d'eux a fait découvrir un lot important
de bouteilles de liqueurs et un assez gros approvisionnement de denrées
alimentaires, provenant de vols. Ces denrées étaient dérobées par deux
employés d'épicerie Savinien Lebel, vingt-neuf ans, garçon livreur, 15, rue
Houdry et Henri Patin, quarante et un ans, 5, rue de l'Amiral-Mouchez. Les
deux complices ont été arrêtés. Toute la bande a pris le chemin du Dépôt.
Paul Cauchois
Communiqués
AUTOMOBILISME
Il faut peu de chose pour gâter les meilleures minutes de
l'existence. Les automobilistes le savent bien qui furent, au cours
d'une délicieuse promenade ou d'un pittoresque et long voyage,
brusquement immobilisés en pleine route par une panne stupide. Rien
d'étonnant dès lors à ce que les possesseurs d'une « Charron » aiment
leur voiture comme on aime un beau et bon cheval puisqu'elle équivaut
pour eux à la certitude d'une marche parfaitement régulière, quelles que
soient les difficultés du trajet. Charron Ltd 7, rue Ampère, à Puteaux. Magasin de Vente 2, rue de la
Paix, à Paris.
Les derniers perfectionnements existent sur les châssis Léon Bollée,
du Mans, réputés justement comme les plus souples, les plus silencieux
et les mieux construits. Succursale de Paris 49, rue de Villiers, à Neuilly-sur-Seine,
Devant le nombre toujours croissant de demandes d'essai reçues à
l'agence française des Rolls-Royce, 56, avenue Hoche, nous conseillons
aux sportsmen qui désireraient essayer la fameuse 6 cylindres à la
mode, de s'inscrire quelques jours à l'avance an prenant date, soit par
lettre, soit en téléphonant au 585.00. Envoi du catalogue Rolls Royce
sur demande.
La Société de la Croix-Rouge française a inauguré, hier après-midi, l'hôpital-école qu'elle a fait édifier, rue des Peupliers, dans le treizième arrondissement. (1908)
Le Docteur Steeg, maire de Berlin, ou plus exactement, président de l'administration municipale de la capitale du Reich est, depuis quelques jours, on le sait, l'hôte de Paris. (1941)
Le pont de Tolbiac est dans le treizième arrondissement, c'est-à-dire dans une région de Paris où jamais, en aucun temps, chef d'État n'a mis le pied. (1895)
On va prochainement soumettre aux formalités d'enquête le projet d'ouverture de la rue du Transit, partie comprise entre la rue de la Glacière et la rue du Château-des-Rentiers. Cette portion du 13e arrondissement est généralement peu connue ces Parisiens du boulevard. C'est une région arrosée par la nauséabonde rivière de Bièvre, dont un des bras prend le nom de rivière morte. (1867)
Il y a entre la place d'Italie et le parc de Montsouris, tout un quartier inconnu plus étranger aux Parisiens, que la Sibérie ou la Chine. Les rues y sont irrégulières, montueuses, peu ou mal pavées, absolument privées de gaz. À peine, la nuit, de distance en distance, la lueur fumeuse d'un antique réverbère, perce-t-elle le brouillard de la Bièvre, qui y roule sinueusement ses eaux puantes et noires.
Palmyre est une grande brune, assez bien de sa personne, qui tous les soirs arpente l'avenue de Choisy en quête de clients généreux. Adolphe Verrier, chauffeur dans une usine de banlieue, la connaissait bien de vue, mais jamais il n'avait osé l'aborder.
La cité Jeanne-d'Arc vient encore d'être le théâtre de scènes sanglantes. Hier vers trois heures et demie de l'après-midi un malfaiteur dangereux, frappé de dix ans d'interdiction de séjour, Léon Becquet, âgé de vingt-sept ans, se prit de querelle avec un autre individu, Adolphe Douraud, dit « Bibi », au sujet d'une femme, une fille soumise dont le casier judiciaire est orné de vingt-neuf condamnations.
Alfred Thomas, âgé de quarante-deux ans, est un brave homme de menuisier. Établi, depuis six ans, rue de Tolbiac, il s'efforce, avec zèle et ponctualité, de contenter sa petite clientèle.
Hier matin, la rue de la Glacière était mise en émoi. Quatre gardiens de la paix et deux inspecteurs de la Sûreté sortaient de la maison portant le numéro 37, en traînant, en portant plutôt un individu qui se défendait avec une énergie farouche.