C'est le 5 mars 1930 que furent ouvertes les stations de métro Tolbiac, Maison-Blanche, Porte d'Italie et Porte de Choisy qui faisaient alors partie de la ligne 10.
A l'école Estienne, en 1896, l'enseignement y est gratuit ; la cantine scolaire, qui fournit aux enfants le déjeuner et le goûter, est également gratuite pour les élèves habitant Paris. Les élèves de la banlieue peuvent apporter leur déjeuner ; ils peuvent aussi prendre leur repas à la cantine, sauf à payer une rémunération fixée par le règlement intérieur.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Les travaux du puits artésien qui est en cours d'exécution à la Butte-aux-Cailles, dans le 13e arrondissement de Paris, se poursuivent régulièrement, et la profondeur atteinte par l'instrument de forage dépasse aujourd'hui 350 mètres.
On étrangle quelque peu, en ce moment, dans le quartier des Gobelins. Ses
vastes avenues ombreuses, ses rues désertes, la nuit close, sont d'ailleurs
lieux propices aux attaques nocturnes.
Un tonnelier, M. Joseph K., rentrant chez lui la nuit dernière, a été accosté
par deux individus qui poliment lui demandèrent du feu, et comme, bénévole, il
tendait sa cigarette allumée, ils lui passèrent un lacet autour du cou,
l'étranglèrent à demi, puis le dévalisèrent.
Une demi-heure plus tard, des agents le relevèrent, le transportèrent au
poste et lui donnèrent des soins qui le rappelèrent à la vie.
On recherche les agresseurs de Joseph K…
Un roulottier arrêté - 1888
Un roulottier arrêté
Le Petit-Parisien ― 15 juin 1888
Un nommé Ferdinand Régnier laissait une voiture chargée de légumes, de sacs,
etc., en station en face le numéro 60 de l'avenue des Gobelins.
Un nommé Georges S… l'accosta et lut raconta qu'il était sans travail et sana
ressources depuis longtemps.
Pris de pitié, M. Régnier conduisit l'inconnu chez un marchand de vins du
voisinage et lui fit servir, ainsi qu'à lui-même, un bon dîner.
Comme il était las d’une course qu'il avait faite dans la journée, il
s'endormit à table.
Quand il se réveilla, il ne retrouva plus son compagnon ni… sa voiture.
Georges S... la lui avait dérobée.
Régnier apprit que sa voiture avait été vendue par le voleur à une dame G...
passage Crouin.
Cette dame s’empressa de la remettre à sa disposition.
Le roulottier ayant été rencontré hier rue du Château-des-Rentiers par le
plaignant, a été mis en état d'arrestation.
Il a été envoyé au Dépôt.
Faits divers
On arrête une bande de voleurs - 1911
On arrête une bande de voleurs
Le Gaulois 17 septembre 1911
M. Jouin, sous-chef de la Sûreté, était avisé, il y a une quinzaine de
jours, par des commerçants du quartier des Gobelins, qu'un ouvrier, occupé
dans une usine voisine, vendait à vil prix des liqueurs et notamment de
l'absinthe. M. Jouin chargea deux inspecteurs de surveiller cet ouvrier, qui
se nomme Camille Keph, âgé de trente-deux ans, demeurant rue Fagon. Les deux
agents de la Sûreté le virent se rendre, 12, rue des Fossés-Saint-Marcel,
.et s'aboucher avec un locataire de la maison.
Celui-ci remettait à Keph des bouteilles de liqueurs que ce dernier
allait déposer tantôt chez un charbonnier de la rue du Jura, tantôt chez un
marchand de vins de la rue du Banquier, où ses camarades d'atelier venaient
en prendre livraison.
La surveillance fit en outre connaître les noms de tous les commerçants
qui achetaient les liqueurs à bas prix. Ceux-là sont au nombre de cinq, tous
marchands de vins. Ce sont les nommés Broquef, 8, rue du Jura ; Anne
Longchamps, quarante-huit ans, demeurant rue du Banquier ; Camille Hoppenot,
trente-huit ans, 58, rue de la Pointe-d'Ivry ; Jules Dulieu, trente-quatre
ans, 149, avenue de Choisy.
Une perquisition opérée chez l'un d'eux a fait découvrir un lot important
de bouteilles de liqueurs et un assez gros approvisionnement de denrées
alimentaires, provenant de vols. Ces denrées étaient dérobées par deux
employés d'épicerie Savinien Lebel, vingt-neuf ans, garçon livreur, 15, rue
Houdry et Henri Patin, quarante et un ans, 5, rue de l'Amiral-Mouchez. Les
deux complices ont été arrêtés. Toute la bande a pris le chemin du Dépôt.
Paul Cauchois
Communiqués
AUTOMOBILISME
Il faut peu de chose pour gâter les meilleures minutes de
l'existence. Les automobilistes le savent bien qui furent, au cours
d'une délicieuse promenade ou d'un pittoresque et long voyage,
brusquement immobilisés en pleine route par une panne stupide. Rien
d'étonnant dès lors à ce que les possesseurs d'une « Charron » aiment
leur voiture comme on aime un beau et bon cheval puisqu'elle équivaut
pour eux à la certitude d'une marche parfaitement régulière, quelles que
soient les difficultés du trajet. Charron Ltd 7, rue Ampère, à Puteaux. Magasin de Vente 2, rue de la
Paix, à Paris.
Les derniers perfectionnements existent sur les châssis Léon Bollée,
du Mans, réputés justement comme les plus souples, les plus silencieux
et les mieux construits. Succursale de Paris 49, rue de Villiers, à Neuilly-sur-Seine,
Devant le nombre toujours croissant de demandes d'essai reçues à
l'agence française des Rolls-Royce, 56, avenue Hoche, nous conseillons
aux sportsmen qui désireraient essayer la fameuse 6 cylindres à la
mode, de s'inscrire quelques jours à l'avance an prenant date, soit par
lettre, soit en téléphonant au 585.00. Envoi du catalogue Rolls Royce
sur demande.
Peu de lecteurs du Journal soupçonnaient qu’une exposition rassemblât, à la mairie du treizième, des œuvres exquises de fraîche beauté. Qu'ils fassent voyage. Ils connaîtront un vieux quartier de Paris dont il est aisé d'apprendre le charme. (1912)
Les « écoles laïques » ont fait une armée de ratés, qui fatalement deviendra une armée de révolutionnaires. Les écoles professionnelles forment des ouvriers distingués, des artistes spéciaux qui sont placés avant d'avoir terminé leur apprentissage et qu'attend un avenir non moins heureux que paisible. C'est donc avec joie que nous avons vu hier le chef de l'État honorer de sa présence l'inauguration de l'école Estienne. (1896)
L'Office public des habitations de la Ville de Paris a entrepris, il y a quelques années, la construction de plusieurs groupes d'habitations à bon marché dans divers quartiers populeux de la capitale. L'un de ces groupés, sis dans le XIIIè arrondissement et dont la construction a été commencée en 1930, vient d'être terminé. (1933)
Cet après-midi, à 15 heures, a eu lieu, boulevard Kellermann, près de la porte d'Italie, l'inauguration du monument érigé à la gloire des mères françaises. La cérémonie s'est déroulée en présence du président de la République et de Mme Albert Lebrun, et de hautes personnalités. (1938)
Dimanche dernier, il s'est passé sur le bord de la Bièvre, dans l'enceinte de Paris, un fait qu'on ne saurait trop hautement signaler à l'opinion publique et aux autorités.
M. Jouin, sous-chef de la Sûreté, était avisé, il y a une quinzaine de jours, par des commerçants du quartier des Gobelins, qu'un ouvrier, occupé dans une usine voisine, vendait à vil prix des liqueurs et notamment de l'absinthe.
Les gardiens de la paix Savineau et Grassi étaient de service hier matin vers cinq heures, rue de Tolbiac, lorsqu'ils virent apparaître, échevelé et les yeux hagards, l'ouvrier cordonnier Hippolyte Delmas
Un crime dont les mobiles restent encore mystérieux a été commis hier soir, à six heures et demie, au numéro 23 de l'avenue d'Italie, dans une petite boutique habitée par un brocanteur, âgé de soixante-trois ans, nommé Estault.