La boucherie centrale de l'Assistance Publique était installée en 1860 au sein de l'abattoir de Villejuif situé 181 boulevard de l'Hôpital. Elle livrait 112.000 kilogrammes de viande par an.
C'est le 5 mars 1930 que furent ouvertes les stations de métro Tolbiac, Maison-Blanche, Porte d'Italie et Porte de Choisy qui faisaient alors partie de la ligne 10.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Au cours de sa dernière session, le Conseil municipal a été unanime à approuver le projet présenté par le préfet de la Seine relatif à l'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc.
Une bagarre s'étant produite la nuit dernière dans l'intérieur du bal de
l'Alcazar, avenue de Choisy, les gardes républicains de service à cet endroit
furent appelés pour expulser les perturbateurs.
Un de ces derniers, Jean Rollanger, âgé de dix-huit ans, né à Metz,
mégissier, demeurant rue Jonas prolongée, s'arma d'un couteau et vint menacer le
garde républicain Taron, de la caserne Mouffetard.
Ce garde, croyant qu'il allait être frappé, tira, dans sa précipitation à se
défendre, un coup de revolver sur son agresseur.
Rollanger, atteint au ventre par la balle, s'affaissa, après avoir fait
quelques pas et il a été transporté mourant à l'hôpital Cochin. M. Rocher,
commissaire de police, a ouvert une enquête sur cette affaire.
A bon chat… - 1923
A bon chat…
Paris-Soir — 9 octobre 1923
Mme veuve Pestre, 55 ans, 16, avenue des Gobelins s’est
présentée au commissariat du quartier Croulebarbe et a déclaré
qu’elle avait été griffée aux jambes et mordue à la main par un
chat qui se trouvait devant une boulangerie, 26, avenue des
Gobelins. On abattra sans doute le minet si on le retrouve.
Faits divers
On arrête une bande de voleurs - 1911
On arrête une bande de voleurs
Le Gaulois 17 septembre 1911
M. Jouin, sous-chef de la Sûreté, était avisé, il y a une quinzaine de
jours, par des commerçants du quartier des Gobelins, qu'un ouvrier, occupé
dans une usine voisine, vendait à vil prix des liqueurs et notamment de
l'absinthe. M. Jouin chargea deux inspecteurs de surveiller cet ouvrier, qui
se nomme Camille Keph, âgé de trente-deux ans, demeurant rue Fagon. Les deux
agents de la Sûreté le virent se rendre, 12, rue des Fossés-Saint-Marcel,
.et s'aboucher avec un locataire de la maison.
Celui-ci remettait à Keph des bouteilles de liqueurs que ce dernier
allait déposer tantôt chez un charbonnier de la rue du Jura, tantôt chez un
marchand de vins de la rue du Banquier, où ses camarades d'atelier venaient
en prendre livraison.
La surveillance fit en outre connaître les noms de tous les commerçants
qui achetaient les liqueurs à bas prix. Ceux-là sont au nombre de cinq, tous
marchands de vins. Ce sont les nommés Broquef, 8, rue du Jura ; Anne
Longchamps, quarante-huit ans, demeurant rue du Banquier ; Camille Hoppenot,
trente-huit ans, 58, rue de la Pointe-d'Ivry ; Jules Dulieu, trente-quatre
ans, 149, avenue de Choisy.
Une perquisition opérée chez l'un d'eux a fait découvrir un lot important
de bouteilles de liqueurs et un assez gros approvisionnement de denrées
alimentaires, provenant de vols. Ces denrées étaient dérobées par deux
employés d'épicerie Savinien Lebel, vingt-neuf ans, garçon livreur, 15, rue
Houdry et Henri Patin, quarante et un ans, 5, rue de l'Amiral-Mouchez. Les
deux complices ont été arrêtés. Toute la bande a pris le chemin du Dépôt.
Paul Cauchois
Communiqués
AUTOMOBILISME
Il faut peu de chose pour gâter les meilleures minutes de
l'existence. Les automobilistes le savent bien qui furent, au cours
d'une délicieuse promenade ou d'un pittoresque et long voyage,
brusquement immobilisés en pleine route par une panne stupide. Rien
d'étonnant dès lors à ce que les possesseurs d'une « Charron » aiment
leur voiture comme on aime un beau et bon cheval puisqu'elle équivaut
pour eux à la certitude d'une marche parfaitement régulière, quelles que
soient les difficultés du trajet. Charron Ltd 7, rue Ampère, à Puteaux. Magasin de Vente 2, rue de la
Paix, à Paris.
Les derniers perfectionnements existent sur les châssis Léon Bollée,
du Mans, réputés justement comme les plus souples, les plus silencieux
et les mieux construits. Succursale de Paris 49, rue de Villiers, à Neuilly-sur-Seine,
Devant le nombre toujours croissant de demandes d'essai reçues à
l'agence française des Rolls-Royce, 56, avenue Hoche, nous conseillons
aux sportsmen qui désireraient essayer la fameuse 6 cylindres à la
mode, de s'inscrire quelques jours à l'avance an prenant date, soit par
lettre, soit en téléphonant au 585.00. Envoi du catalogue Rolls Royce
sur demande.
Dans la première circonscription du XIIIe arrondissement, M. Raymond Renaudière, qui a groupé sur son nom au premier tour près de 4.000 voix, est le seul candidat désigné pour battre au second tour le communiste dissident Gélis. (1932)
Une enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le projet des stations à établir sur le chemin de fer de Ceinture, dans les 13e, 14e, 15e et 16° arrondissements. (1862)
On a mis récemment à l'enquête un projet d'agrandissement de la Gare du chemin de fer d'Orléans, à Paris, qui consiste à étendre les dépendances de cette gare jusqu'au quai d'Austerlitz, par l'annexion de tout l'emplacement compris entre ce quai, la rue Papin et le boulevard de l'Hôpital. (1862)
Deux frères. Charles et Victor Deschamps, âgés de vingt et vingt-deux ans, rêvaient depuis longtemps d'installer dans le quartier de la Gare un magasin de bicyclettes.
L'avenue de Choisy sert de quartier général à des bandes de rôdeurs c'est, le pays par excellence des attaques nocturnes, des rixes, des vols, bref, des exploits variés des escarpes et des chourineurs de la rive gauche.
Plusieurs individus étaient attablés, avant- hier soir, dans un débit de vin, tenu, rue de la Maison-Blanche, par un nommé Louis P. Une querelle s'éleva entre les consommateurs.