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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

Le XIIIème arondissement comptait 72.203 habitants en 1876 et 92.221 en 1881 soit une augmentation de 20.018 habitants. Paris, en totalité en comptait 1.988.806 et 2.225.910, ces mêmes années.


L'école 8 rue Kuss, a été construite en 1934, par l'architecte Roger-Henri Expert, qui utilisa largement le béton.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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C'est arrivé dans le 13ème

 On arrête... - 1916

On arrête...

Le Matin ― 25 janvier 1916

13e arrondissement. On arrête, avenue des Gobelins, Mme Papillon, demeurant route de Fontainebleau au Kremlin-Bicêtre, pour scandale dans une salle de spectacle et outrages aux agents. Elle est envoyée au Dépôt. ― Mme Brillot, demeurant boulevard Victor, est frappée d'un coup de couteau, hier soir, rue du Banquier, par un inconnu. Elle est transportée à la Pitié. ― Boulevard Auguste-Blanqui, au cours d'une discussion, Albert Bouclomot, débardeur, demeurant à Ivry, frappe d'un coup de couteau son adversaire, Léon Raterre, journalier, rue de Charenton, et le blesse grièvement. Il est arrêté et envoyé au Dépôt. Le blessé est transporté à la Pitié.


 Vengeance d'amazone. - 1905

Vengeance d'amazone.

Le Rappel — 8 juin 1905

Une ménagère, Mme Mélanie Compagnier, demeurant 58, rue Clisson, en voulait depuis un temps immémorial à une couturière, Mme Louise Leprince, 21 ans, domiciliée dans la même maison. Hier. matin, vers 2 h., comme la couturière rentrait chez elle, la vindicative femme, qui la guettait dans l'escalier, se précipita sur elle et la frappa de quatre coups de couteau dans la poitrine. La blessée, dont l'état parait des plus graves, a été transportée à Cochin. La coupable à réussi à prendre la fuite.


Lu dans la presse...

 L'épidémie de la Maison-Blanche - 1890

L'épidémie de la Maison-Blanche

Le Figaro ― 7 septembre 1890

Au moment où le service de statistique municipale constatait avec satisfaction une décroissance notable de la mortalité dans Paris, une épidémie éclatait dans un quartier excentrique et y jetait l'effroi.

Le quartier contaminé est celui de la Maison-Blanche, situé dans le treizième arrondissement, sur les bords de la Bièvre. L'épidémie, qui a frappé surtout les enfants en bas âge, tient à la fois, dit-on, de la variole et de la dysenterie. Un certain nombre de victimes ont succombé et il y a encore beaucoup de malades.

Quelle a été la cause de cette épidémie ? Les habitants l'ont attribuée ― et ils ont quelque apparence de raison ― à un dépôt de gravats et d'immondices situé dans un ancien lit desséché de la Bièvre, rue du Moulin-des- Prés.

A ce dépôt étaient apportés, non seulement des terres et des détritus, mais des tombereaux de terre provenant de cimetières.  Ainsi, par exemple, lorsqu'on a fait dans le cimetière de Clamart des fouilles pour rechercher les cendres de Mirabeau, lorsque pour construire l'école du boulevard Saint-Marcel, on a creusé l'emplacement de l'ancien cimetière Sainte-Catherine, où pendant la Terreur avait été établie la fosse commune, les ouvriers ont déterré un grand nombre d'ossements et de débris de cercueils Les fragments de squelettes ainsi exhumés ont, selon les usages, été livrés aux Pompes funèbres pour être transportés aux Catacombes, mais le triage de la terre a été fait avec négligence et cette terre est restée mélangée d'ossements et de débris.

Cet état de choses dure depuis longtemps. Dès l'an dernier il a été constaté, à la requête de. M. Texier, administrateur du bureau de bienfaisance, par M. Paul Brillié, huissier.

Je me suis transporté aujourd'hui, six heures du matin, rue du Moulin-des-Prés, 77, et j'ai parcouru les terrains servant de décharge à la Ville. J'ai constaté notamment, malgré la température peu élevée, que la puanteur y est tellement grande qu'il n'y a rien d'étonnant que le voisinage soit insalubre. De certains endroits, des vapeurs s'échappent du sol où pourrissent toutes sortes de matières.

J'ai même vu et ramassé un crâne et plusieurs ossements que j'ai portés dans la maison de mon requérant, ce qui indiquerait que les terres rapportées proviendraient d'un cimetière quelconque. Ayant cherché, en interrogeant les voituriers qui amenaient les déblais, à découvrir quelle était la provenance de ces déblais, je n'ai pu obtenir aucun éclaircissement à ce sujet, chacun d'eux se renfermant dans le silence à cet égard. Ayant interrogé de plus différents habitants du quartier, je les ai trouvés tous unanimes dans leur juste plainte, plusieurs même très affectés, tant des nombreux décès récents du quartier que des lugubres découvertes d'ossements que leurs enfants font chaque jour dans l'endroit où j'étais.

En même temps, les habitants adressaient au préfet de la Seine une pétition ainsi motivée :

Les soussignés ont l'honneur de porter à votre connaissance qu'il a été déchargé des tombereaux contenant une très grande quantité d'ossements humains à dix mètres de nos immeubles, et le nombre en était si grand que les enfants jouaient continuellement à la boule avec des crânes.

Constat et pétition restèrent sans effet. Il a fallu l'apparition d'une épidémie qui a emporté une dizaine d'enfants pour attirer l'attention sur les plaintes des habitants.

Sur leur demande, M. Siadoux, commissaire de police, s'est rendu rue du Moulin-des-Prés. Il a constaté que les plaintes n'étaient pas exagérées.

Dans la dépêche qu'il a adressée au préfet de police, il fait connaître que le quartier est infecté par l'apport d'ossements humains et par le brûlage de cercueils et suaires opéré sur le terrain même. Il a vu des décharges de tombereaux dans lesquelles étaient des ossements, des débris humains, et même des crânes d'enfants dont l'un avec un bonnet intact.

Il a remarqué la présence de mouches charbonneuses.

Beaucoup d'enfants, dit-il, sont malades dans le quartier. L'émoi est vif.

A  la suite de cette communication, le préfet de police a écrit au préfet de la Seine, pour s'entendre avec lui au sujet des mesures nécessaires. Dès hier des tombereaux d'autre terre ont été versés sur les détritus suspects, de façon à les enfouir profondément et à éviter tout nouveau danger.


(Communiqués)

Les Dents et Dentiers sans crochets, sans ressorts et sans plaque, sont le dernier mot de la perfection de l'art dentaire. C'est au docteur H. Adler, 16, avenue de l'Opéra, à qui nous devons cette merveilleuse invention.


LE VRAI ARISTOCRATE

Les parfums du Congo, le prince des savons,
Sont suaves, exquis, fins, aristocratiques
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Mme° la Comtesse de *** à Victor Vaissier.


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Ailleurs sur Paris-Treizieme

Les étrangleurs des Gobelins - Le Matin - 29 décembre 1894

On pourrait croire qu'il existe dans le quartier des Gobelins une véritable bande de rôdeurs nocturnes, qui ont la spécialité d'étrangler leurs victimes.

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Boulevard Kellermann - un livreur est tué et dévalisé par deux rôdeurs - 1934

Dans la nuit de jeudi à vendredi, vers 1 heure, deux agents cyclistes effectuant une ronde, découvraient sur les fortifications, à l'angle de la rue Damesme et du boulevard Kellermann, un homme inanimé.

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Mutilé par son amie - 1914

Malgré cinq ans de vie commune, Émile Daucourt, polisseur, âgé de trente ans, et sa maîtresse, Marie Pécret, une forte femme de trente-cinq ans, ne formaient pas un couple parfait.

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Un Agent parachute - 1894

La jeune Louise Cardon, âgée de quatre ans, demeurant chez ses parents, rue Broca,était montée, sur une chaise...

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Lu dans la presse...

Sauvons les Gobelins !

Dans la pénurie lamentable des crédits affectés aux beaux arts, le budget des Gobelins est peut-être le plus précaire. (1912)

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La voiture de la Mie de Pain

Souvent nous avons parlé de cette gentille œuvre la Mie de Pain, qui a rendu depuis six ans de si grands services aux pauvres de la Maison-Blanche. (1897)

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Les travaux à réaliser dans le XIIIè

La revue "Les Annales industrielles" a dressé la liste des travaux de voirie à réaliser dans le XIIIè arrondissement (1893)

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Les prochains grands travaux de Paris

Sur l'emprunt de 900 millions, dont la majeure partie doit servir à exécuter dans Paris de grands travaux de voirie (ce qui n'exclut pas ceux qui ont été décidés antérieurement à l'adoption de ce vaste plan de campagne), les quatre quartiers du treizième arrondissement auront une assez forte part. (1910)

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La crue persiste

Au service hydrométrique, on escompte la cote de 5m. 20 à Paris-Austerlitz d'ici
à lundi matin et on espère qu'elle ne sera pas sensiblement dépassée. (1910)

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Assainissement de la Bièvre

Le préfet de la Seine a déclaré d'utilité publique l'assainissement de la vallée de la Bièvre aux abords de la rue du Moulin-des-Prés. (1897)

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Une inondation boulevard Kellermann

Dans la soirée d'hier, vers six heures et demie, une conduite d'eau passant à la poterne des Peupliers, près du boulevard Kellermann, dans le treizième arrondissement, s'est rompue brusquement. (1912)

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Mort de M. Ernest Rousselle

Ainsi que nous le faisions pressentir, M. Rousselle, conseiller municipal du quartier de la Maison-Blanche (treizième arrondissement), président du conseil municipal de Paris, a succombé hier matin à la maladie qui, depuis un certain temps, le tenait éloigné de l'Hôtel de Ville. (1896)

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La suppression de la Bièvre

Le conseil ayant décidé, en 1899, après de lentes et nombreuses études, de faire procéder à la couverture de la Bièvre « dont les émanations exercent une influence fâcheuse sur la santé des riverains... (1907)

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La villa des chiffonniers

Il faudrait battre longtemps Paris pour y trouver quelqu\'un de comparable à M. Enfert, qui vient de faire bénir, à la Maison-Blanche, une nouvelle œuvre. (1897)

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Nouvelle ligne d'autobus

A dater du 28 octobre 1923, la S. T. C. R. P. mettra en service une nouvelle ligne d’autobus dénommée AI bis, « Place d’Italie-Gare Saint-Lazare » (1923)

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Nécrologie : Eugène Bonneton

Une triste nouvelle nous arrive du front. Eugène Bonneton, le peintre
délicat du vieux Paris, de la Bièvre et des hivers parisiens, vient de s'éteindre dans une ambulance de l'Argonne. (1915)

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L'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc

Au cours de sa dernière session, le Conseil municipal a été unanime à approuver le projet présenté par le préfet de la Seine relatif à l'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc. (1934)

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Un éboulement aux fortifications

Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau. (1912)

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