Gustave Geffroy fut directeur de la Manufactures des Gobelins. Il n'est donc pas anormal que la rue qui porte son nom soit situtée tout près de celle-ci.
La rue Edmond Gondinet fut ouverte en 1898 et reçut, en 1899, le nom de ce trop méconnu auteur de comédies qui est aussi l'un des coauteurs du livret de Lakmé, opéra-comique en trois actes créé en 1883, musique de Léo Delibes.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
C’est ainsi qu’on pourrait nommer la journée d’hier, au cours de laquelle il
n’a été question que de coups de revolver et de coups de couteau.
Un sujet belge, Mime, se trouvant en état d’ivresse, cherche noise, rue de la
Butte-aux-Cailles, à un sieur Beaucheron. Les agents Rostan et Carpentier
interviennent. Mime décharge un- revolver sur le groupe et blesse Beaucheron
au-bras gauche.
Le meurtrier qui s’enfuyait a pu être arrêté.
Le meurtre de la rue Jeanne d‘Arc - 1905
Le meurtre de la rue Jeanne d‘Arc
Le Figaro — 3 septembre 1905
Un ouvrier cordonnier, Charles Trubert, âgé de quarante-cinq ans, demeurant
73, rue Jeanne-d'Arc, feignait hier soir, à onze heures, de chercher querelle
à un militaire retraité, M. Paul Cezille, qui descendait l'escalier de sa maison
et qui venait de dîner chez des amis. Tout à coup, après quelques mots échangés,
il sortait un couteau de sa poche et en frappait le vieillard dans la région
du cœur.
M. Paul Cezille tomba. Il avait été tué, sur le coup. Charles Trubert a été
arrêté par M. Yendt, commissaire de police, qui a établi que M. Paul Cezille
avait touché 295 francs dans la journée, et que quand on releva son cadavre,
il n'avait plus que 20 francs sur lui.
Le vol serait donc le mobile du crime. Trubert a été envoyé au Dépôt ainsi
que sa femme et un nommé Mouzol, qu'on suppose complices.
Lu dans la presse...
Rue des Peupliers, une trombe d'eau dévaste tout sur son passage - 1911
Rue des Peupliers, une trombe d'eau dévaste tout sur son passage
Le Journal ― 8 avril 1911
Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement,
étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation
immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des
nombreuses conduites d'eau de Seine, de 90 centimètres de diamètre, placée
dans la chaussée du boulevard Kellermann, au-dessus de la poterne des
Peupliers, qui venait de se rompre brusquement !
On assista alors à un spectacle vraiment impressionnant. A l'endroit où
l'accident s'est produit passent, en effet, toutes les canalisations qui
alimentent d'eau de Seine, d'eau de Bièvre et d'eau potable, les 13e, 14e et
16e arrondissements ainsi que la petite localité de Gentilly. Sous
l'effrayante poussée des flots, la chaussée s'entr'ouvrit et, par la large
brèche qu'il venait de faire, l'élément déchaîné, après avoir jailli en
gerbe à une très grande hauteur, se rua sur la pente de la rue des
Peupliers. Deux torrents furieux dévalèrent de chaque côté du talus en dos
d'âne, pour s'engouffrer dans la vaste cuvette que forme la chaussée sous le
pont du chemin de fer de ceinture, où plus de 300 mètres cubes d'eau
stagnèrent en un vaste lac.
La trombe mugissante dévasta tout sur son passage. Les becs de gaz,
arrachés comme de simples fétus de paille, s'abîmèrent sur le sol ; les
trottoirs, éventrés, se creusèrent de trous profonds d'un mètre et larges de
2 mètres. La chaussée, minée, ravinée, s'effondra en maints endroits, et le
bureau d'octroi qui, situé en contre-bas, se trouvait sur le passage de
cette vague redoutable, fut en partie submergé.
On juge de l'effroi qui s'empara des habitants de ce quartier populeux en
contemplant le désastre, On n'avait heureusement à n'enregistrer aucune
victime, mais, en revanche, quels effroyables dégâts !
Quand les ouvriers de la compagnie des eaux, secondés dans leurs efforts
par les pompiers, parvinrent à arrêter l'eau, le sol était complètement
bouleversé, comme s'il avait été secoué par une convulsion souterraine.
L'élément dévastateur avait en outre entraîné toute la terre du talus qui
s'élevait de-ci de-là en monticules à côté de profondes fondrières. Durant
toute la journée, des équipes de travailleurs ont été occupées à enlever
cette énorme masse de boue et à réparer, dans la mesure du possible, les
désordres causés par la terrible trombe.
Avant-hier soir, à dix heures et demie, un nommé Pierre Gustave, livreur dans un magasin du quai d'Orsay, traversait la place Jeanne d'Arc pour rentrer chez lui, lorsqu'il fut assailli par deux individus qui lui jetèrentune corde autour du cou.
On pourrait croire qu'il existe dans le quartier des Gobelins une véritable bande de rôdeurs nocturnes, qui ont la spécialité d'étrangler leurs victimes.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, vers 1 heure, deux agents cyclistes effectuant une ronde, découvraient sur les fortifications, à l'angle de la rue Damesme et du boulevard Kellermann, un homme inanimé.
Malgré cinq ans de vie commune, Émile Daucourt, polisseur, âgé de trente ans, et sa maîtresse, Marie Pécret, une forte femme de trente-cinq ans, ne formaient pas un couple parfait.
S'il vous plait tomber sur une « trichinerie », allez au treizième arrondissement, prenez l'avenue des Gobelins et suivez la rue Croulebarbe. SI l'odeur ne vous arrête pas on route, poussez jusqu'au n°63, une maison « mangée aux vers » qui n'a pas besoin d'autre enseigne. Tout le quartier est en émoi. La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste ! (1883)
L'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Ernest Rousselle, qui fut président du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine, a eu lieu hier dans le jardin du dispensaire de la Maison-Blanche. (1901)
Peu de lecteurs du Journal soupçonnaient qu’une exposition rassemblât, à la mairie du treizième, des œuvres exquises de fraîche beauté. Qu'ils fassent voyage. Ils connaîtront un vieux quartier de Paris dont il est aisé d'apprendre le charme. (1912)
Les « écoles laïques » ont fait une armée de ratés, qui fatalement deviendra une armée de révolutionnaires. Les écoles professionnelles forment des ouvriers distingués, des artistes spéciaux qui sont placés avant d'avoir terminé leur apprentissage et qu'attend un avenir non moins heureux que paisible. C'est donc avec joie que nous avons vu hier le chef de l'État honorer de sa présence l'inauguration de l'école Estienne. (1896)
L'Office public des habitations de la Ville de Paris a entrepris, il y a quelques années, la construction de plusieurs groupes d'habitations à bon marché dans divers quartiers populeux de la capitale. L'un de ces groupés, sis dans le XIIIè arrondissement et dont la construction a été commencée en 1930, vient d'être terminé. (1933)
Cet après-midi, à 15 heures, a eu lieu, boulevard Kellermann, près de la porte d'Italie, l'inauguration du monument érigé à la gloire des mères françaises. La cérémonie s'est déroulée en présence du président de la République et de Mme Albert Lebrun, et de hautes personnalités. (1938)
La Société de la Croix-Rouge française a inauguré, hier après-midi, l'hôpital-école qu'elle a fait édifier, rue des Peupliers, dans le treizième arrondissement. (1908)
Le Docteur Steeg, maire de Berlin, ou plus exactement, président de l'administration municipale de la capitale du Reich est, depuis quelques jours, on le sait, l'hôte de Paris. (1941)
Le pont de Tolbiac est dans le treizième arrondissement, c'est-à-dire dans une région de Paris où jamais, en aucun temps, chef d'État n'a mis le pied. (1895)
On va prochainement soumettre aux formalités d'enquête le projet d'ouverture de la rue du Transit, partie comprise entre la rue de la Glacière et la rue du Château-des-Rentiers. Cette portion du 13e arrondissement est généralement peu connue ces Parisiens du boulevard. C'est une région arrosée par la nauséabonde rivière de Bièvre, dont un des bras prend le nom de rivière morte. (1867)
Entre l'église Saint-Médard et la place d'Italie, la vieille et étroite rue Mouffetard se transforme à vue d'œil en une belle avenue de 40 mètres de largeur. (1868)
On visitait ces temps-ci, dans la salle des Fêtes de la mairie du 13e, une agréable exposition de toiles, aquarelles, dessins, organisé par le Cercle des Gobelins. (1928)
Dans la première circonscription du XIIIe arrondissement, M. Raymond Renaudière, qui a groupé sur son nom au premier tour près de 4.000 voix, est le seul candidat désigné pour battre au second tour le communiste dissident Gélis. (1932)