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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

Le 26 octobre 1923, l'automobile de M. Naudin, conseiller d'Etat, ancien préfet de police, entrait en collision avec un taxi à l'angle de l'avenue des Gobelins et du boulevard Saint-Marcel. Dégats matériels uniquement.


Gustave Geffroy, administrateur de la manufacture nationale des Gobelins, était aussi l'un des dix membres fondateurs de l'Académie Goncourt.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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C'est arrivé dans le 13ème

 De singuliers visiteurs - 1923

De singuliers visiteurs

Paris-Soir — 9 octobre 1923

Vers minuit, Raoul Rouché, 67 ans, 39, rue du Château-des-Rentiers, dormait dans sa chambre lorsque deux inconnus firent irruption dans la pièce. L'un d'eux s'écria : « Dis-moi où est Marguerite, ma femme ? Il M. Rouché leur répondit qu'il l'ignorait. Après le départ des deux hommes, il se rendit au commissariat de son quartier où il porta plainte.


 Noyé par sa mère - 1911

Noyé par sa mère

Le Figaro 26 mai 1911

Le marinier Jean Fatigué, de la péniche Louise, a retiré de la Seine, au quai d'Austerlitz, hier matin, à dix heures, le cadavre d'un garçonnet de cinq à six ans qui avait séjourné plusieurs jours dans l'eau. Il avait la tête complètement enveloppée dans un fichu de laine- noire, attaché derrière le cou.

Une enquête, immédiatement ouverte, a permis de découvrir quel était cet enfant.

En février dernier, une dame Lepape, âgée de vingt-huit ans, fleuriste, disparaissait avec son fils, le jeune Romuald. On crut à une fugue. Mais un mois après le corps de la jeune femme était repêché près d'Auteuil. Le costume que portait l'enfant lors du départ de la mère étant le même que celui du petit repêché hier, il parait certain que ce cadavre est celui du jeune Romuald Lepape, que sa mère a noyé en même temps qu'elle.


LIEUX DU TREIZIÈME

 Paris qui s'en va - 1865 - La Bièvre

Paris qui s’en va.

Le monde illustré — 22 avril 1865

Après avoir parcouru un frais vallon, à l'ombre de magnifiques peupliers, la Bièvre se divise en deux branches, à la hauteur du boulevard des Gobelins; c'est là pour ainsi dire qu'elle fait sa véritable entrée dans Paris. Elle passe sous le boulevard des Gobelins et reparaît pour prêter ses eaux à une grande fabrique d'indienne.

A partir de cet endroit jusqu'à la Seine, la rivière devient une véritable rigole encaissée dans des parois de maçonnerie. Elle est éclusée, élargie, rétrécie, suivant les besoins; tous les quinze jours on la met à sec pour enlever les immondices qu'elle charrie ni plus ni moins qu'un des égouts de la ville. Elle n'a plus de rivière que le nom, et lorsqu'on suit ses bords, derrière les Gobelins par exemple, on se demande ce que peut être cet horrible ruisseau dont les eaux puantes sont recouvertes d'une couche d'ordures formant croûte et répandant une odeur fétide à plusieurs centaines de mètres à la ronde. Tel est l'état de la Bièvre qui fait la richesse de cent fabriques; on lui pardonne d'être sale en considération des richesses qu'elle procure, et de sentir mauvais parce que les gaz ammoniacaux qu'elle dégage, loin d'être insalubres, sont de véritables préservatifs, en temps d'épidémie, pour la nombreuse population ouvrière qui vit sur ses bords.

Dans la rue du Champ-de-l'Alouette nous rencontrons la blanchisserie Noiret, située près de l'emplacement de l'ancien moulin Croulebarbe, dont le régicide Fieschi fut longtemps le gardien; c'est là que se blanchit le linge des prisons. En descendant la rue Croulebarbe, on rencontre un grand nombre de mégisseries et surtout des blanchisseurs de linge. Le lavage se fait en contre-bas de la rue, dans la Bièvre. Chaque blanchisseur possède sur les bords de la rivière, enterrés jusqu'au bord, un certain nombre de tonneaux pour lesquels il paye une redevance à la ville; les lavandières entrent dans ces tonneaux jusqu'à mi-corps de façon à se trouver bien à portée de l'eau et à éprouver d'autant moins de fatigue qu'elles n'ont pas à se baisser. Lors- que les ouvrières ne travaillent pas, les tonneaux sont fermés au moyen de couvercles cadenassés et ce n'est que dans les cas d'oubli de cette précaution que le public peut profiter de cette installation.

La mégisserie et la teinturerie des peaux sont les deux industries qui salissent le plus la rivière; il est incroyable que l'eau puisse encore être utilisée quand elle a passé derrière deux ou trois de ces fabriques.

Les bordds de la Bièvre - Les laveuses

Nos dessins de ce jour représentent quelques-uns des principaux établissements situés sur le ruisseau parisien. A droite de la rue Croulebarbe est la blanchisserie pour les prisons militaires. Puis un atelier de sciage de peaux : cette industrie a pour objet de séparer les peaux dans le sens de leur épaisseur et d'en faire deux avec une. Puis viennent les tanneurs et les mégissiers : les peaux arrivent là sortant des abattoirs et ne repartent que propres à être livrées au maroquinier, au gantier ou au cordonnier.

Quai de lessivage, rue Croulebarbe

Les grattages de peaux, appelés bourres de laine, sont enlevés de ces usines et portés dans des ateliers spéciaux pour subir le triage et le lavage; c'est toujours la Bièvre qui fait les frais de cette seconde opération.

Le triage est opéré par des femmes qui séparent les couleurs et les espèces, et les bourres triées sont mises dans des mannes que des hommes placent à fleur d'eau et agitent à l'aide de grands bâtons jusqu'à nettoyage complet.

Il est impossible de donner une idée complète du pittoresque de ces quartiers ; nous engageons nos lecteurs parisiens à les visiter avant qu'ils disparaissent, persuadé que nous sommes qu'ils ne regretteront pas leur excursion à ces antipodes du boulevard des Italiens.

A. HERMANT.
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Ailleurs sur Paris-Treizieme

Un éboulement aux fortifications

Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau. (1912)

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Rue des Peupliers, une trombe d'eau dévaste tout sur son passage

Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement, étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des nombreuses conduites d'eau placées dans la chaussée du boulevard Kellermann qui venait de se rompre brusquement ! (1911)

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Fabrique d’asticots

S'il vous plait tomber sur une « trichinerie », allez au treizième arrondissement, prenez l'avenue des Gobelins et suivez la rue Croulebarbe. SI l'odeur ne vous arrête pas on route, poussez jusqu'au n°63, une maison « mangée aux vers » qui n'a pas besoin d'autre enseigne.
Tout le quartier est en émoi. La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste ! (1883)

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Le monument d'Ernest Rousselle

L'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Ernest Rousselle, qui fut président du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine, a eu lieu hier dans le jardin du dispensaire de la Maison-Blanche. (1901)

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