En décembre 1871, dans Paris assiégé, le 13e arrondissement comptait 79.828 habitants y compris les réfugiés.
C'est en 1888 que le conseil municipal de Paris décida que la rue située entre la place de Rungis et la place du Nouveau Puits-Artésien, de la Butte-aux-Cailles, prendrait le nom de rue du sergent Bobillot.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
M. Niclausse, sous-chef de la Sûreté, vient d'arrêter trois
individus qui avaient commis, notamment dans le treizième
arrondissement, une quantité de vols de bicyclettes, de
motocyclettes et d'accessoires d'automobiles.
Le chef de la bande est un nommé Louis-Léon Labbaye, dit Martin,
né à Paris en 1874, exerçant parfois la profession de photographe,
et qui habitait en garni 46 rue du Moulin-de-la-Pointe,
Ses complices sont Joseph Maniardi, né à Bottola (Italie), en
1870, cordonnier, habitant 51, avenue de Choisy, et Emile-Joseph
Nedrecor, né à Paris en 1873, cordonnier, domicilié à Ivry, 51, rue
de Choisy.
M. Niclausse a perquisitionné chez les trois voleurs; il a
retrouvé quantité d'objets et notamment, chez Nedrecor, une
motocyclette qui fut volée en juillet dernier chez M. Chaulange,
19, rue Fagon. Labbaye, qui a déjà subi dix condamnations, a opposé
une résistance désespérée lorsqu'on l'a capturé et a tenté de
poignarder l'inspecteur Lallemand. Ce bandit, lors d'une de ses
arrestations précédentes, en 1911, avait gravement blessé deux
agents.
Une singulière victime
Une singulière victime.
Le Matin ― 25 août 1885
Dans la soirée d'hier, des gardiens de la paix attirés par des cris,
trouvèrent, l'angle du boulevard Arago et de la rue de la Glacière, un individu
terrassé qu'ils relevèrent et qui déclara avoir été assailli et dévalisé par
trois rôdeurs, dont un lui avait porté un coup de couteau dans l'aine gauche.
Les agents requirent une voiture et, après avoir mené cet homme au bureau de
M. Perruche, commissaire de police, qui reçut sa déclaration, le transportèrent
à la pharmacie Rives.
Puis, sur les conseils du pharmacien, qui trouva la blessure trop grave, ils
le conduisirent en voiture à l'hôpital de la Charité, où l'interne de service
l'admit d'urgence et lui fit un premier-pansement. Quelques heures plus tard, on
s'apercevait que cet homme, qui avait déclaré se nommer Ernest Vigne, âgé de
dix-neuf ans, s'était évadé de la salle où il avait été transféré,, et que, pour
des raisons particulières il avait cru- devoir prendre la clef des champs.
Lu dans la presse...
Les prochains grands travaux de Paris : dans le 13ème - 1910
Les prochains grands travaux de Paris
DANS LE TREIZIÈME ARRONDISSEMENT
Le Petit Parisien — 18 août 1910
Sur l'emprunt de 900 millions, dont la majeure partie doit servir à exécuter
dans Paris de grands travaux de voirie (ce qui n'exclut pas ceux qui ont été
décidés antérieurement à l'adoption de ce vaste plan de campagne), les quatre
quartiers du treizième arrondissement auront une assez forte part.
Dans le quartier de la Salpêtrière, on procédera à l'achèvement
de la rue Jeanne-d'Arc (n° 1 du plan) en perçant la partie comprise entre
le boulevard de la Gare et le boulevard de l'Hôpital. La largeur prévue pour
cette nouvelle voie est de vingt mètres. Il y aura des pans coupés de six à
douze mètres.
On en profitera pour supprimer la Cité Doré (n° 2 du plan), et effectuer
une opération d'assainissement. Largeur prévue pour cette voie quinze mètres.
Pans coupés de cinq mètres.
Percement de la rue Oudry (n° 3 du plan) jusqu'au boulevard de l'Hôpital.
Largeur quinze mètres. Pans coupés cinq mètres. On effectuera le raccordement
de la rue Duméril (n° 4 du plan) avec la rue Jeanned'Arc. Largeur de la voie
douze mètres. Pans coupés cinq mètres. Création d'une rampe de raccordement
entre une voie de douze mètres et une de treize mètres de largeur.
Alignement de la rue Rubens n° 5 du plan). Largeur prévue pour la voie dix
mètres. Rescindernent d'un immeuble isolé, suivant l'alignement décrété.
Alignement (rescindement d'un immeuble isolé, suivant l'alignement décrété)
(n°6 du plan) et prolongement (prolongement d'une voie de dix mètres de largeur)
de la rue du Banquier (n° 6 du plan) jusqu'à la rue Jeanne-d'Arc. Largeur prévue
pour la voie dix et douze mètres. Pans coupés de cinq mètres.
Dans le quartier de la Gare on ouvrira des voies nouvelles
(n° 7 du plan) entre le carrefour des rues Nationale et Tolbiac et la place
d'Italie. Largeur de la voie vingt mètres. Pans coupés de cinq et huit mètres.
Création d'une voie nouvelle (n° 8 du plan) entre la place Jeanne-d'Arc et la
rue Danois, en prolongement de la rue Charcot. Largeur prévue pour cette voie
douze mètres. Largeur des pans coupés cinq mètres. (Prolongement d une voie
de dix mètres de largeur.) Autre voie nouvelle (n° 9 du plan) entre les rues
de Patay et Albert. Largeur prévue pour cette voie quinze mètres, et pour les
pans coupés cinq mètres.
Dans le quartier de la Maison-Blanche, on achèvera la rue
de la Colonie (n° 10 du plan) Largeur prévue pour la voie dix mètres. Opérations
de nivellement.
Également on procédera à l'achèvement de la rue du Moulin-des-Prés et au
prolongement de la rue du Moulinet (n° 11 du plan). Largeur prévue pour la voie
quinze mètres. Pans coupés de cinq et huit mètres de large.
Ouverture de la rue Kuss (n° 12 du plan). Largeur douze mètres. Pans coupés
de cinq mètres. Cette voie raccordera la rue du Tage (largeur dix mètres) à
la rue Brillat-Savarin (largeur douze mètres). Tracé déjà annoncé.
On procédera au prolongement de la rue du Tage (n° 13 du plan). Largeur prévue
dix-huit mètres avec des pans coupés de huit mètres.
Prolongement de la rue Bourgon (n° 14 du plan). Largeur quinze mètres. Pans
coupés huit mètres.
Relèvement de la rue de la Fontaine-à-Mulard (n° 15 du plan). Largeur douze
mètres. Pans coupés cinq mètres (opération de nivellement et d'assainissement.)
On prolongera la rue des Longues-Raies (n° 16 du plan) à douze mètres. Les pans
coupés auront cinq mètres.
Dans le quartier Croulebarbe, on effectuera le prolongement
de la ruelle des Gobelins jusqu'au boulevard Arago (n° 17 du plan). Largeur
prévue pour la voie quinze mètres. Pans coupés cinq mètres. (Opération d'assainissement.)
Suppression de l'impasse Moret (n° 18 du plan). Largeur prévue pour cette
nouvelle voie quinze mètres. Largeur des pans coupés cinq mètres. (Opération
d'assainissement.)
Également suppression de la ruelle des Reculettes (n° 19 du plan). Largeur
prévue pour la voie quinze mètres. Pans coupés cinq mètres. (Opération d'assainissement.)
Rescindements rue des Gobelins (n° 20 du plan). Largeur prévue pour la voie
dix mètres. (Exécution des alignements décrétés et en grande partie déjà exécutés.)
On procédera à l'élargissement de la rue Corvisart (n° 21 du plan). Largeur
prévue pour la voie treize mètres. Pans coupés cinq mètres. (Exécution des alignements
décrétés.)
Élargissement de la rue Broca (n° 22 du plan). Largeur de la voie douze mètres.
Largeur des pans coupés cinq mètres. (Exécution des alignements décrétés). Pan
coupé agrandi.
IIl est aisé de se rendre compte par cet exposé de quelle importance seront
les travaux qu'on va exécuter dans tous les quartiers du treizième arrondissement.
Les bagarres de la cité Jeanne-d’Arc et celles d’AlfortviIle, après celles de Mantes démontrent péremptoirement l’existence par noyautages, d’une organisation frénétique dans la région parisienne.
Jean Bonneau, âgé de dix-sept ans, dit « Guibollard », avait convié à une petite fête tous ses amis, des rôdeurs qui hantent les fortifications, dans les parages de la porte de Fontainebleau. Ces joyeuses agapes devaient avoir lieu dans un établissement malfamé des environs de la poterne des Peupliers.
Les voleurs d'automobiles jouent de malchance depuis quelques semaines. Traqués, surveillés, dépistés, lorsqu'ils échappent à la police, un accident vient généralement mettre fin à leurs déplorables agissements.
Un entrepreneur de plomberie, de la rue de l'Amiral-Mouchez venait, au début de l'après-midi d'hier, déclarer au commissariat du quartier de la Maison-Blanche que ...
Une triste nouvelle nous arrive du front. Eugène Bonneton, le peintre délicat du vieux Paris, de la Bièvre et des hivers parisiens, vient de s'éteindre dans une ambulance de l'Argonne. (1915)
Au cours de sa dernière session, le Conseil municipal a été unanime à approuver le projet présenté par le préfet de la Seine relatif à l'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc. (1934)
Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau. (1912)
Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement, étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des nombreuses conduites d'eau placées dans la chaussée du boulevard Kellermann qui venait de se rompre brusquement ! (1911)
S'il vous plait tomber sur une « trichinerie », allez au treizième arrondissement, prenez l'avenue des Gobelins et suivez la rue Croulebarbe. SI l'odeur ne vous arrête pas on route, poussez jusqu'au n°63, une maison « mangée aux vers » qui n'a pas besoin d'autre enseigne. Tout le quartier est en émoi. La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste ! (1883)
L'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Ernest Rousselle, qui fut président du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine, a eu lieu hier dans le jardin du dispensaire de la Maison-Blanche. (1901)
Peu de lecteurs du Journal soupçonnaient qu’une exposition rassemblât, à la mairie du treizième, des œuvres exquises de fraîche beauté. Qu'ils fassent voyage. Ils connaîtront un vieux quartier de Paris dont il est aisé d'apprendre le charme. (1912)
Les « écoles laïques » ont fait une armée de ratés, qui fatalement deviendra une armée de révolutionnaires. Les écoles professionnelles forment des ouvriers distingués, des artistes spéciaux qui sont placés avant d'avoir terminé leur apprentissage et qu'attend un avenir non moins heureux que paisible. C'est donc avec joie que nous avons vu hier le chef de l'État honorer de sa présence l'inauguration de l'école Estienne. (1896)
L'Office public des habitations de la Ville de Paris a entrepris, il y a quelques années, la construction de plusieurs groupes d'habitations à bon marché dans divers quartiers populeux de la capitale. L'un de ces groupés, sis dans le XIIIè arrondissement et dont la construction a été commencée en 1930, vient d'être terminé. (1933)
Cet après-midi, à 15 heures, a eu lieu, boulevard Kellermann, près de la porte d'Italie, l'inauguration du monument érigé à la gloire des mères françaises. La cérémonie s'est déroulée en présence du président de la République et de Mme Albert Lebrun, et de hautes personnalités. (1938)
La Société de la Croix-Rouge française a inauguré, hier après-midi, l'hôpital-école qu'elle a fait édifier, rue des Peupliers, dans le treizième arrondissement. (1908)
Le Docteur Steeg, maire de Berlin, ou plus exactement, président de l'administration municipale de la capitale du Reich est, depuis quelques jours, on le sait, l'hôte de Paris. (1941)
Le pont de Tolbiac est dans le treizième arrondissement, c'est-à-dire dans une région de Paris où jamais, en aucun temps, chef d'État n'a mis le pied. (1895)