entete


UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

sans titre 1

SAVIEZ-VOUS QUE...

En 1930, la piscine de la Butte-aux-Cailles, l'une des rares piscines municipales de l'époque, exigeait de tout baigneur la production ou l'achat d'un morceau de savon.


En 1890, le quartier Croulebarbe comptait deux maisons de tolérance, celle de Mme Rouau au 9 boulevard d'Italie et celle de Mme Turquetil au 11 du même boulevard. Le quartier Maison-Blanche n'en comptait aucune.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

menu-nouveautés sans titre 1

C'est arrivé dans le 13ème

 Victimes des autos - 1923

Victimes des autos

Le Gaulois —7 octobre 1923

M. Auguste Vandecrane, 27, rue Vandrezanne, traversait l'avenue des Gobelins, la nuit dernière vers deux heures et demie, et voulut passer entre deux voitures, mais il ne remarqua pas que l'une était remorquée par l'autre et non éclairée. Pris dans la, corde qui reliait les deux voitures, il a été grièvement blessé à l'épaule droite.

Hier matin, boulevard de l'Hôpital, en face le 121, un taxi conduit par Joseph Boury, 8, ruse des Portes-Blanches, a été heurté par une voiture attelée d'un cheval et conduite par le nommé Clozeau de Linas (Seine-et-Oise). M. François Daubée, étudiant, vingt-deux ans, qui occupait le taxi a été blessé par des éclats de verre. Il est à la Charité.


 Drame de la jalousie - 1923

Drame de la jalousie.

L'Humanité ― 21 décembre 1923

Hier matin, Mme Aubry, 14, rue du Moulin-de-la-Pointe, a tué d'un coup de revolver son mari Léon Aubry, égoutier, qui dilapidait son salaire avec une maîtresse et menaçait de quitter sa femme et ses trois enfants.


LIEUX DU TREIZIÈME

 La gare d'Orléans - 1890

La gare d'Orléans

Les constructions, de grande allure aussi bien pour la partie réservée à l'administration que pour celle consacrée aux services publics, remplacent, depuis 1869, la modeste gare érigée alors que les chemins de fer, à leur enfance, ne transportaient les voyageurs qu'à de courtes distances.

La gare d'Orléans fut originairement le point de départ d'une ligne qui n'allait point an delà de Corbeil. Prenez maintenant vos billets pour Bayonne !

La gare proprement dite est, sur le quai d'Austerlitz, précédée d'une vaste cour. La salle où se distribuent les billets et où s'enregistrent les bagages est longue, large, haute et communique directement aux quais de départ. Les trains de grandes lignes sont généralement formés d'avance, et les voyageurs, sans s'engouffrer et s'impatienter dans les salles d'attente, peuvent choisir dans les wagons une place à leur -goût. Ceci est la gare de départ. La gare d'arrivée lui fait pendant de l'autre côté des voies ferrées, et ses dégagements s'ouvrent sur une large cour longeant les murs de la Salpetrière et débouchant, par de larges ouvertures, sur le boulevard de l'Hôpital.

Alexis Martin
Les étapes d'un touriste en France : Paris,
promenades dans les 20 arrondissements
1890

Gaqre d'Orléans

sans titre 1

Ailleurs sur Paris-Treizieme

La suppression de la Bièvre

Le conseil ayant décidé, en 1899, après de lentes et nombreuses études, de faire procéder à la couverture de la Bièvre « dont les émanations exercent une influence fâcheuse sur la santé des riverains... (1907)

Lire

La villa des chiffonniers

Il faudrait battre longtemps Paris pour y trouver quelqu\'un de comparable à M. Enfert, qui vient de faire bénir, à la Maison-Blanche, une nouvelle œuvre. (1897)

Lire

Nouvelle ligne d'autobus

A dater du 28 octobre 1923, la S. T. C. R. P. mettra en service une nouvelle ligne d’autobus dénommée AI bis, « Place d’Italie-Gare Saint-Lazare » (1923)

Lire

Nécrologie : Eugène Bonneton

Une triste nouvelle nous arrive du front. Eugène Bonneton, le peintre
délicat du vieux Paris, de la Bièvre et des hivers parisiens, vient de s'éteindre dans une ambulance de l'Argonne. (1915)

Lire

sans titre 2
sans titre 2

© paris-treizieme.fr pour la transcription du texte