Selon un article du Figaro du 29 août 1905, le 13e arrondissement comptait alors 938 jardins privés.
En 1863, un marché aux chiens se tenait tous les dimanches sur l'emplacement du marché aux chevaux du boulevard de l'hôpital. Il y avait peu de choix.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Une véritable bataille s'est livrée, l'avant-dernière nuit, boulevard de
la Gare, entre ouvriers et rôdeurs qui sortaient d'un bal-musette de
l'avenue de Choisy.
Les rôdeurs mirent bientôt le couteau à la main, et le sang coulait déjà
quand les agresseurs sortant des revolvers firent usage de leurs armes.
Une femme qui passait a dix mètres de là était blessée à la cuisse par
une balle mais la police accourait et parvenait arrêter un des malfaiteurs,
nommé Jean Bouhain.
Cet individu, qui est blessé, a déclaré faire partie d'une bande dite la
« Bande des deux moulins » à laquelle étaient affiliés la plupart des
agresseurs.
L'état d'un des ouvriers nommé Émile Bonnet est désespéré. Il a été
frappé d'une balle à l'œil gauche et d'un coup de couteau au cou. Un
ébéniste, Joseph Verdoneck, a été également atteint d'un coup de couteau au
côté gauche.
Suicide - 1897
Suicide
Le Petit-Parisien ― 27 mars 1897
Un ouvrier graveur, M. Jules Kohler, âgé de cinquante-deux ans, domicilié rue
du Moulin-des-Prés, s’est donné la mort hier après-midi, à deux heures, en
absorbant le contenu d'une fiole de cyanure de potassium. Le malheureux été
foudroyé par le toxique. Le désespéré en a fini avec la vie pour se soustraire
aux souffrances provoquées par une maladie incurable.
Lu dans la presse...
LA CRUE PERSISTE
La crue persiste
L'hiver 1909-1910 bat le record de la pluie
Le Matin - 27 février 1910
Au service hydrométrique, on escompte la cote de 5m. 20 à Paris-Austerlitz
d'ici à lundi matin et on espère qu'elle ne sera pas sensiblement dépassée.
Toutefois il convient de faire à ce sujet les plus expresses réserves en raison
de la persistance du mauvais temps.
Dans la traversée de la capitale, la situation reste stationnaire. Cependant,
dans le treizième arrondissement, l'eau monte rue Watt, ainsi que dans le seizième
arrondissement, rue Narcisse-Diaz et quai d'Auteuil. Une profonde excavation
s'est produite rue Letellier, en face du numéro 39 ; une autre sur le terre-plein
de l'île des Cygnes, près de la passerelle de Passy. Un des pontons des bateaux
parisiens de la station de Grenelle, rive gauche, a subitement coulé, par suite
d'une voie d'eau, au cours de la nuit dernière.
Dans l'avenue Montaigne l'eau remonte.
D'autre part, le Métropolitain a remis en service hier In ligne numéro 5,
Gare du Nord-Place d'Italie, et sur la ligne numéro 1- le service fonctionne-
normalement entre la porte Maillot et les Champs-Élysées.
Au Bureau central météorologique, M. Angot est légèrement soucieux.
— Une nouvelle dépression est apparue ce matin, nous dit-il, sur les lies
Britanniques, où le baromètre marque 739 millimètres.
En France, des pluies sont encore probables, avec temps doux.
» Même s'il ne pleuvait plus jusqu'au 1er mars, hypothèse bien invraisemblable,
l'hiver actuel (décembre 1909, janvier et février 1910) prendra, pour la quantité
de pluie, le numéro 1 dans la série des quarante années il a déjà dépassé ceux
de 1879 et de 1900, qui venaient ex aequo en tête de la liste. Il nous en reste
encore six à dépasser dans le siècle (de 1811 à 1910), et on peut être presque
sûr que cela sera fait pour deux ou trois mais j'espère, pour nous tous, que
l'hiver actuel restera encore, pour la pluie, en dessous de ceux de 1811; 1834
et 1860.
» Quant il la température, l'anomalie sera certainement beaucoup moindre,
et rien que depuis soixante ans il y a au moins six hivers qui ont été plus
chauds que celui-ci tous pluvieux, bien entendu. II est malheureusement impossible
de rassurer vos lecteurs .pour l'avenir.
Hier soir, à dix heures quarante-cinq, un incendie s'est déclaré dans le grenier à fourrages de M. Brancourt, grainetier, boulevard de la Gare, 187. La cause de ce sinistre n'est pas encore connue.
Les habitants de la rue du Dessous-des-Berges, dans le quartier de la Gare, ont été fortement impressionnés hier soir par un drame présentant un côté mystérieux, qui s'est déroulé dans l'immeuble situé au numéro 78. Une mère, Marie Pouquet, âgée de trente-deux ans, est venue s'abattre vers minuit sur le pavé de la cour, elle portait, attaché autour du corps, son enfant âgé de vingt mois.
L'enquête ouverte par M. Bolot, commissaire de police, sur la tentative d'assassinat dont le maraîcher Duchefdelaville, se prétendait victime s'est poursuivie hier.
Le quartier de la Gare est en émoi. A la suite de perturbation du sol, peut-être aussi de fissures de conduites d'eau et d'infiltrations, la plupart des immeubles de la rue Charles-Bertheau, dont certains sont neufs, menacent ruine (1937)
Savez-vous ce que c'est qu'un Bijoutier ?... C'est un de ces industriels qui achètent aux laveurs de vaisselle des restaurants les débris de viande cuite jugés indignes d'être offerts à la clientèle, et qui vendent ces débris, connus sous le nom d'arlequins, aux pauvres gens des quartiers populeux. Or, depuis quelque temps, les étalages des bijoutiers du marché des Gobelins étaient mieux fournis que d'habitude... (1872)
C'est derrière la mairie du treizième arrondissement, dans le vieux marché des Gobelins, que la jeunesse des Beaux-arts avait organisé hier soir le bal annuel des Quat'z'Arts. (1914)
Une rumeur étonnante et capable d’alimenter toutes les conversations circulait, hier après-midi vers 5 heures, dans le quartier de la Maison-Blanche. Des terrassiers, en creusant pour faire une cour, avaient découvert des ossements... (1923)
Espérons que la rudesse et la brutalité avec lesquelles la main de l'autorité militaire vient de s'abattre sur les pauvres zoniers de la porte de Gentilly, aura pour résultat de ramener cette importante question à l'ordre du jour, et de lui faire faire un pas vers une solution impatiemment attendue. (1895)
La fondation Singer-Polignac est une maison ouvrière. La maison a été construite en un an. Il y a trois mois, une bande de calicot tendue sur la façade annonçait que soixante-quatre logements étaient à louer dans cet immeuble. Deux cent quatre-vingt-dix-sept postulants se présentèrent. Il y a donc actuellement, au quartier de la Maison-Blanche, deux cent trente-trois ménages en quête d'un logis neuf. (1911)
Il semble que dans ce lointain faubourg parisien le peuple ait voulu fleurir avec plus de ferveur la fille du peuple, la petite bergère de Domrémy qui sauva la France. (1913)
Situé sur les confins du XIVe et du XIIIe arrondissement, l'ancien quartier de la Glacière est, ou plutôt était, il y a peu de temps, un des côtés les plus curieux du nouveau Paris. Las deux bras de la Bièvre s'enchevêtrant, à peine ombragés par quelques maigres peupliers, dans les replis escarpés de la Butte-aux-Cailles. (1877)
Une délibération municipale, approuvée par un arrêté préfectoral que ratifia, le 28 juillet dernier, un décret présidentiel, a donné le nom de Paul Verlaine à une place sise à Paris dans le 13e arrondissement, à l'intersection des rues Bobillot, du Moulin-des-Prés et de la Butte-aux-Cailles. (1905)
Un arrêté du préfet de la Seine vient d'ouvrir une enquête à la mairie du douzième arrondissement pour le percement d'un nouveau tracé qui, sous le nom de boulevard Saint-Marcel, doit relier le boulevard Montparnasse au boulevard de l'Hôpital (1857)
L'administration vient de faire déposer à la mairie du 13e arrondissement le plan parcellaire des propriétés dont la cession est nécessaire en tout ou en partie pour exécuter l'élargissement de la rue Mouffetard et la transformation d ela place d'Italie. ()