entete


UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

sans titre 1

SAVIEZ-VOUS QUE...

Le moulin de Croulebarbe qui disparut en 1840, avait une existence attestée depuis 1214.


Selon le Figaro du 9 septembre 1899, sur les 266 vieilles lanternes à huile destinées à l'éclairage public que comptait encore Paris, 139 étaient allumées tous les soirs autour de la Butte-aux- Cailles.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

menu-nouveautés sans titre 1

C'est arrivé dans le 13ème

 On ne peut pas tout prévoir - 1909

On ne peut pas tout prévoir

Le Journal — 29 juillet 1909

Un employé de commerce, M. Julien Pichet, âgé de 24 ans et demeurant 12, rue des Peupliers, qui regagnait son domicile, passait la nuit dernière vers onze heures rue de Tolbiac quand, à l'angle de l'avenue d'Ivry, il fut accosté par trois individus qui, sans plus de façon, lui réclamèrent son porte-monnaie. Le jeune homme mit bien la main à la poche, mais pour en retirer un revolver qu'il braqua sur les rôdeurs en les invitant à prendre le large

Comme l'un des apaches esquissait un geste menaçant, l'employé fit feu, et le malandrin roula sur la chaussée, atteint à la jambe gauche.

Des agents, accourus, relevèrent le blessé, dont les compagnons s'étaient prestement enfuis.

Celui-ci, un nommé Gaston Moreau, dix-huit ans, dit le « Frisé de la Glacière », a été transporté à l'hôpital Cochin, à la disposition de M. Delanglade, commissaire de police du quartier.


 L'Escroc des Pauvres - 1903

L'Escroc des Pauvres

Le Petit-Parisien — 28 mai 1903

M. Dion, cordonnier, âgé de soixante-cinq ans, demeurant 5, rue des Cinq-Diamants, ne peut presque plus travailler à cause de sa mauvaise vue aussi avait-il sollicité son inscription au bureau de bienfaisance du treizième arrondissement.

Hier, un individu très correct, portant à la boutonnière le ruban de la médaille militaire, se présentait chez le vieillard au nom de la municipalité; il venait au sujet de la demande, affirma-t-il, un supplément d'enquête étant nécessaire, et il lui réclama certains papiers.

Pendant que M. Dion bouleversait tout chez lui pour trouver les pièces réclamées, le faux inspecteur s'emparait des économies du pauvre vieux, une somme de onze francs représentant le maigre gain de sa semaine.

Ce n'est qu'après son départ que le cordonnier a constaté le vol odieux dont il venait d'être victime. Il a été narrer sa mésaventure à M. Pélatan, commissaire de police, qui fait rechercher le malfaiteur. Celui-ci a déjà fait, de la même façon, de nombreuses dupes dans le treizième arrondissement.


LIEUX DU TREIZIÈME

 Château de Napoléon - 1904

« Château de Napoléon ».

Le Gaulois ― 13 juin 1904

La rue Corvisart va être l'objet d'une réfection presque complète.

Perdue dans les solitudes de à la « Glacière », c'était jadis la rue du Champ-de l’Alouette, un joli nom de rue, qui en disait bien l'origine et qui, hélas ! ;-a perdu sa double raison d'être. De vilaines bâtisses cachent aux passants ce qui était le champ et l’alouette chassée par les « pierrots.» parisiens, est allée porter ailleurs la note gaie de ses vocalises matinales !

A l'angle de la rue qu'on va élargir — à ses dépens, sans doute — un vieil hôtel délabré qu'entoure une grille rongée de rouille profile  encore sa silhouette au milieu d'un taillis de li las et de cytises. Sa façade est ornée d'un portique à colonnes et de deux statuettes qui durent représenter jadis Flore et Pomone, mais que l'âge et l'injure des hommes ont décapitées.

C'est le « Château de Napoléon », ainsi qu'on le désigne communément dans le quartier II y avait là, naguère, un relai de poste, et peut-être l'Empereur s'y arrêta-t-il. Nous ne savons. Toujours est-il que construit par Peyre, l'aîné, pour M. de Neufbourg*, cet hôtel servit, pendant plus demi-siècle, de buanderie aux hospices de Paris

Il est abandonné depuis longtemps.

Que va devenir maintenant le « Château de Napoléon » ?


* l'orthographe de l'article a été respectée.


Eugène Atget - Ministère de la Culture (France) - Médiathèque de l'architecture et du patrimoine - diffusion RMN (

Sur le même sujet

Le Clos Payen (1891)

La « Folie » Neubourg (1929)

sans titre 1

Ailleurs sur Paris-Treizieme

La Butte aux Cailles se modernise

Dans une semaine ou deux, on inaugurera la grande piscine de la Butte aux Cailles. C'est un établissement vraiment remarquable, de briques et de mortier, aux revêtements vernissés blancs, dominé d'une immense cheminée en ciment armé, de grande allure avec sa quadrature de colonne droite évidée aux angles, lesquels sont ainsi arrondis. (1924)

Lire

Rue Charles-Bertheau plusieurs immeubles menacent maintenant de s'effondrer

Dimanche, dans la nuit, un craquement sinistre a éveillé les locataires d'un des vieux immeubles de cette rue. une maison d'un étage, portant le numéro 10. D'un coup la maison s'était lézardée du haut en bas. menaçant de s'effondrer. (1929)

Lire

54 habitants de la rue Charles Bertheau sont sans logis

Le quartier de la Gare est en émoi. A la suite de perturbation du sol, peut-être aussi de fissures de conduites d'eau et d'infiltrations, la plupart des immeubles de la rue Charles-Bertheau, dont certains sont neufs, menacent ruine (1937)

Lire

Les sinistrés de la rue Charles-Bertheau attendent en vain un logement et des secours

Les 84 sinistrés de la rue Charles-Bertheau ont manifesté pour obtenir de la ville de Paris des logements ou un secours suffisant. (1937)

Lire

sans titre 2
sans titre 2

© paris-treizieme.fr pour la transcription du texte