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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

Abel Hovelacque, député du 13ème arrondissement, dont le nom a été donné à la rue de Gentilly en 1899, fut le promoteur de l'Ecole Estienne qui ouvrit le 20 novembre 1889. Cette école occupe ses locaux actuels depuis le 1er juillet 1896. Abel Hovelacque ne vit pas cette installation car il mourut le 22 février 1896 à l'age de 53 ans.


La rue de Tolbiac, pour la partie comprise entre la rue de la Glacière et la rue du Château-des-Rentiers, fut appelée initialement rue du Transit lorsque son ouverture fut projetée.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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C'est arrivé dans le 13ème

 Agression d’un marchand de frites - 1906

Agression d’un marchand de frites

Le Journal — 16 juillet 1906

Un marchand de « frites » ambulant, M. Louis Garnier, trente ans, épluchait tranquillement des pommes de terre, hier soir vers six heures, au seuil de sa cabane, installée avenue des Gobelins. Il reçut soudain une balle de revolver dans l'œil gauche. M. Garnier est soigné à l'hôpital Cochin. M. Yendt, commissaire de police du quartier Croulebarbe, fait activement rechercher l'individu qui a fait feu.


 Un ivrogne blesse à coups de rasoir la fille de sa maîtresse - 1931

Un ivrogne blesse à coups de rasoir la fille de sa maîtresse

Le Petit-Parisien — 6 juillet 1931

Ayant rencontré, l’autre nuit, rue Bourgon une fillette couverte de sang, des passants avertirent l’agent Guillard, du XIIIè arrondissement, qui, aussitôt, conduisit la blessée à la Pitié. La jeune fille qui portait au visage et aux mains des plaies provoquées par des coups de rasoir, déclara se nommer Charlotte Chasselin, âgée de quatorze ans et avoir été frappée par Louis Demayer, amant de sa mère.

Le commissaire de la Maison-Blanche, M. Fauvel, fit aussitôt arrêter Demayer à son domicile, 11, rue Bourgon. Manœuvre, âgé de cinquante-sept ans, celui-ci avoua qu’étant ivre et trouvant la porte de sa maitresse fermée, il l’avait enfoncée. Une querelle ayant aussitôt éclaté entre les deux amants, la jeune Charlotte voulut s’interposer. Demayer s’était aussitôt jeté sur elle, un rasoir à la main et l’avait frappée au visage et aux mains. L’état de la jeune blessée n’est pas grave et elle a pu regagner son domicile.


LIEUX DU TREIZIÈME

 Le clos Payen

Le clos Payen

Le Figaro — 11 novembre 1891

Encore un coin du vieux Paris que la pioche des démolisseurs va transformer en « maisons de rapport » : le Clos Payen, qui s'étend sur 22,000 mètres carrés, entre la rue du Champ- de-1'Alouette, la rue Corvisart, la Bièvre et le boulevard d'Italie.

L'entrée se trouve sur la rue du Champ-de- l'Alouette ; vous franchissez une porte cochère donnant accès sur de petits jardins, au bout desquels un bâtiment d'apparence modeste s'offre à vos regards : un rez-de-chaussée, un étage et des mansardes. La façade a vingt mètres, elle est flanquée de-deux ailes formant une cour intérieure ornée d'un puits. Le tout date de Charles IX.

A. l'intérieur, un escalier grossièrement sculpté rappelant celui du musée de Cluny ; des passerelles, d'une hardiesse prodigieuse, ne reposant que sur de faibles corbeaux de bois, et des logements immenses coupés de- puis longues années en une quarantaine de chambres où s'abritent autant de ménages.

Heureux locataires d'un grand seigneur très connu dans les cercles artistiques de Paris ! On en compte jusqu'à six qui lui paient une redevance annuelle ! Les autres ne supposent même pas qu'il soit possible de leur réclamer un loyer. Ils vivent là parce qu'ils y sont nés. Ils y ont grandi, isolés, conservant toute la saveur de l'esprit des Gaulois qui habitèrent ce coin de terre. C'était tout près de là, en effet, que s'élevait l'habitation de saint Marcel, le contemporain de Clovis.

L'origine gauloise du « Clos Payen » est même tellement certaine pour les archéologues que l'un d'entre eux a offert de se charger de la démolition de l'immeuble, pourvu qu'on lui concède la propriété des antiquités gallo- romaines qui pourront être découvertes dans les fouilles.

Les habitants sont des mégissiers et des lavandières ; leur industrie florissait sur les bords de la Bièvre. Voilà une petite rivière qui va retrouver le calme et la limpidité. Pourquoi faut-il qu'on se prépare à la couvrir ? L'ordre sera .exécuté sous peu.

En même temps que les honnêtes travailleurs dont nous venons de parler, déguerpiront une certaine quantité d'escarpes qui avaient accaparé, dans le clos Payen, un corps fie logis donnant sur le-boulevard d'Italie : ils en avaient brûlé les portes et les fenêtres pour faire des feux de joie et ils conservaient tes bonnes traditions de la fameuse cour des Miracles rendue immortelle par Victor Hugo.

Qui va se plaindre de ce déménagement? Peut-être la police, habituée à trouver sans peine, en cet endroit, un grand nombre de ses clients. À cela près, tout le quartier sera content.


Le clos Payen et la Bièvre
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