Avant de recevoir le nom de Paul Verlaine en 1905, la place Paul Verlaine était tout simplement appelée place du puits artésien.
La couverture de la Bièvre, à l'angle de l'avenue des Gobelins, fut décidée lors de la séance du conseil municipal du 12 juillet 1893.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Un marchand de « frites » ambulant, M. Louis Garnier, trente ans, épluchait
tranquillement des pommes de terre, hier soir vers six heures, au seuil de sa
cabane, installée avenue des Gobelins. Il reçut soudain une balle de revolver
dans l'œil gauche. M. Garnier est soigné à l'hôpital Cochin. M. Yendt,
commissaire de police du quartier Croulebarbe, fait activement rechercher
l'individu qui a fait feu.
Une éthylomane
Une éthylomane
Le Figaro — 24 septembre 1897
Une femme, Marie Romanowska, d'origine polonaise, âgée de quarante-cinq
ans, habitant 20, rue Vandrezanne, avait contracté la singulière habitude de
s'enivrer régulièrement avec de l'acide éthylique, vulgairement appelé
esprit de bois.
Cette femme, qui ne trouvait plus aucun goût aux alcools
communs, tels que absinthe, amer, vermout, etc., était arrivée à absorber un
litre d'esprit de bois par jour.
Hier soir, à huit heures, on l'a trouvée morte chez elle.
Lu dans la presse...
Les jardins des Gobelins menacés ? - 1933
Les jardins des Gobelins menacés ?
Le Journal des débats politiques et littéraire — 1er avril 1933
Le jardin des Gobelins entre les deux bras de la Bièvre
La préparation de l'Exposition de 1937 a pour effet de mettre de
nombreuses administrations en effervescence. L'abandon des immenses locaux
ou emplacements occupés par le Garde Meuble et la Manutention militaire sera
le point de départ d'un chassé-croisé auquel prendrait part un nombre encore
indéterminé d'Institutions ou de musées Luxembourg, musée de la Marine,
ministère des Finances, etc. Quant au Mobilier national, il est question de
le placer dans le fond des jardins de la manufacture des Gobelins, en façade
sur la rue Corvisart.
Les jardins des Gobelins forment dans un quartier populeux une oasis de
fraîcheur et de verdure. Ils couvrent près de trois hectares et
constituaient naguère une île entre deux bras de la Bièvre. Les artisans qui
travaillent à la manufacture ont droit au logement en vertu du statut de
1667, et se partagent ces jardins qu'ils entretiennent, pour dire les choses
franchement, avec un soin assez inégal.
L'amputation projetée de cette réserve d'air serait regrettable. Si on ne
peut l'éviter, il restera à prendre des précautions pour qu'elle ne
constitue pas un précédent la seule efficace sera le classement du site, qui
garantirait l'intégrité des parties restantes.
On prête à la Ville l'intention de profiter de ces nouveaux aménagements
pour élargir les rues avoisinantes (rue Corvisart, rue Croulebarbe) et faire
une promenade plantée d'arbres d'où, après démolition de magasins de cuirs,
dont l'effet est sordide, la vue du promeneur plongerait sur les jardins.
L'idée est excellente et dans la meilleure tradition parisienne lorsque
Pantagruel voulait « se récréer de son estude », ne s'en allait-il pas avec
son ami Panurge vers les faubourgs Saint-Marceau, «voulant voir la Follie
Guobelin »?
Le cocher de fiacre, Émile Canetti se trouvait, hier soir, vers neuf heures, à la station de voitures située avenue de Choisy, à l'angle de la place d'Italie...
Le commissaire de police du quartier de la Maison-Blanche vient d'arrêter une fort jolie fille de vingt ans, Olda Régier, qui, en moins d'un an, a commis des vols pour une trentaine de mille francs, en usant de moyens assez curieux.
Un drame provoqué par la jalousie a mis en émoi, hier soir, vers cinq heures, les habitants de l'avenue des Gobelins et plus particulièrement ceux de l'immeuble portant le numéro 45 de la rue Auguste-Blanqui.
Souvent nous avons parlé de cette gentille œuvre la Mie de Pain, qui a rendu depuis six ans de si grands services aux pauvres de la Maison-Blanche. (1897)
Sur l'emprunt de 900 millions, dont la majeure partie doit servir à exécuter dans Paris de grands travaux de voirie (ce qui n'exclut pas ceux qui ont été décidés antérieurement à l'adoption de ce vaste plan de campagne), les quatre quartiers du treizième arrondissement auront une assez forte part. (1910)
Au service hydrométrique, on escompte la cote de 5m. 20 à Paris-Austerlitz d'ici à lundi matin et on espère qu'elle ne sera pas sensiblement dépassée. (1910)
Dans la soirée d'hier, vers six heures et demie, une conduite d'eau passant à la poterne des Peupliers, près du boulevard Kellermann, dans le treizième arrondissement, s'est rompue brusquement. (1912)
Ainsi que nous le faisions pressentir, M. Rousselle, conseiller municipal du quartier de la Maison-Blanche (treizième arrondissement), président du conseil municipal de Paris, a succombé hier matin à la maladie qui, depuis un certain temps, le tenait éloigné de l'Hôtel de Ville. (1896)
Le conseil ayant décidé, en 1899, après de lentes et nombreuses études, de faire procéder à la couverture de la Bièvre « dont les émanations exercent une influence fâcheuse sur la santé des riverains... (1907)
Il faudrait battre longtemps Paris pour y trouver quelqu\'un de comparable à M. Enfert, qui vient de faire bénir, à la Maison-Blanche, une nouvelle œuvre. (1897)
A dater du 28 octobre 1923, la S. T. C. R. P. mettra en service une nouvelle ligne d’autobus dénommée AI bis, « Place d’Italie-Gare Saint-Lazare » (1923)
Une triste nouvelle nous arrive du front. Eugène Bonneton, le peintre délicat du vieux Paris, de la Bièvre et des hivers parisiens, vient de s'éteindre dans une ambulance de l'Argonne. (1915)
Au cours de sa dernière session, le Conseil municipal a été unanime à approuver le projet présenté par le préfet de la Seine relatif à l'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc. (1934)
Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau. (1912)
Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement, étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des nombreuses conduites d'eau placées dans la chaussée du boulevard Kellermann qui venait de se rompre brusquement ! (1911)