En 1879, les écoles chrétiennes de la rue du Moulin des Prés, de la rue Jeanne d'Arc et du boulevard de l'hôpital furent laïcisées à la suite de la décision du conseil municipal. Elles furent remplacées par les écoles libres des 61 rue Dunois, 93 avenue de Choisy et 43 rue Corvisart. Une école chértienne tenue par des soeurs fut laicisée et remplacée par une école libre située 35 rue Jenner.
Les travaux du pont de Tolbiac enjambant les voies de chemin de fer de la compagnie d'Orléans commencèrent le 1er avril 1893. Le pont fut inauguré par le Président de la République M. Félix Faure, le 15 juillet 1895.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Hier matin, Mme Aubry, 14, rue du Moulin-de-la-Pointe, a tué
d'un coup de revolver son mari Léon Aubry, égoutier, qui dilapidait
son salaire avec une maîtresse et menaçait de quitter sa femme et
ses trois enfants.
Arrestation d'un dangereux malfaiteur - 1930
Arrestation d'un dangereux malfaiteur
Le Petit Parisien — 15 mars 1930
Depuis quelques mois, les quartiers de la Salpêtrière et de Croulebarbe
étalent le théâtre de nombreux cambriolages. À la suite d'une enquête, les
inspecteurs Sergent et Belmadi, de la brigade nord-africaine, ont arrêté le
nommé Roland Morges, vingt-trois ans, imprimeur, sans domicile fixe, qui avait
le 12mars commis un vol dans un hôtel meublé, 101, boulevard de l'Hôpital. On
recherche un complice qui l'aida dans cette affaire. Morges avoua être l'auteur
de multiples méfaits ; six fois condamné depuis 1924, il est Interdit de séjour.
Lu dans la presse...
Nécrologie : Eugène Bonneton, peintre du vieux Paris
Nécrologie : Eugène Bonneton
Le Temps — 17 novembre 1915
Une triste nouvelle nous arrive du front. Eugène Bonneton, le peintre délicat
du vieux Paris, de la Bièvre et des hivers parisiens, vient de s'éteindre dans
une ambulance de l'Argonne, suffoqué par les gaz asphyxiants. La peinture française
perd en lui, en même temps qu'un grand cœur, un artiste du plus beau talent.
Né
à Tournon, dans l'Ardèche, [le 18 septembre 1874, NdE)] il était venu
à Paris compléter, dans les ateliers de notre École nationale des beaux-arts,
l'initiation artistique ébauchée dans sa ville natale. Il avait eu pour, maîtres,
à l'École, Albert Maignan et M. Luc-OIivier Merson. À leur contact, il avait
gagné le goût de la conscience et d'une probité scrupuleuse dans son art.. A
ces qualités, sans lesquelles le tempérament le plus vigoureux s'appauvrit et
perd rapidement tout accent, il joignait un sens très juste et très fin de la
nuance. La nécessité de restreindre au strict minimum les frais accessoires
de la vie l'ayant conduit à se fixer dans le quartier Croulebarbe, à deux pas
des Gobelins, Bonneton avait trouvé dans les vieilles maisons de son quartier,
dans les bâtisses lépreuses qui se pressent aujourd'hui comme jadis, sur les
rives de cette Bièvre dont le fossé boueux inspira à Watteau tant de croquis,
des motifs d'un pittoresque tout spécial. Il s'exerça de bonne heure à les rendre
et fut vite remarqué. Au Salon des Artistes français, où il exposait ses travaux,
les récompenses lui vinrent ; l'État et la ville de Paris lui achetèrent
quelques-unes de ses toiles. Aux expositions internationales, où il figura,
elles obtinrent un succès non moins vif, et le Port Saint-Nicolas, qui fut son
unique envoi au Salon de 1914, le représente avec honneur, en ce moment, à l'exposition
de San-Francisco.
Dès le début de la guerre, il avait été incorporé au 145e territorial d'infanterie,
en qualité de sergent télégraphiste, et c'est avec joie qu'il était parti, voilà
neuf ou dix mois, pour le front. — T.-S.
Les habitants de la rue du Dessous-des-Berges, dans le quartier de la Gare, ont été fortement impressionnés hier soir par un drame présentant un côté mystérieux, qui s'est déroulé dans l'immeuble situé au numéro 78. Une mère, Marie Pouquet, âgée de trente-deux ans, est venue s'abattre vers minuit sur le pavé de la cour, elle portait, attaché autour du corps, son enfant âgé de vingt mois.
L'enquête ouverte par M. Bolot, commissaire de police, sur la tentative d'assassinat dont le maraîcher Duchefdelaville, se prétendait victime s'est poursuivie hier.
La place Jeanne-d'Arc a été hier soir le théâtre d'une bagarre qui un instant a mis la police sur les dents. Un nommé Louis Klamber, d'origine alsacienne, âgé de cinquante et un ans, a été assommé par la foule. L’infortuné n'a dû la vie qu'à l'intervention de la police, qui pourtant a craint un instant ne pouvoir l'arracher à ceux qui s'acharnaient sur lui.
Le plus ancien vestige des édifices religieux encore debout en ce moment, mais qui disparaîtra au premier jour, est le porche de la chapelle Saint-Clément, qui date du quatrième siècle, et dans laquelle fut inhumé en 383 saint Marcel, évoque, de Paris, sous le règne de Théodose. (1868)
On donne à la rue de la Croix-Rouge la dénomination de Domrémy. village du département des Vosges, où naquit Jeanne d'Arc; la route de Fontainebleau devient route d'Italie, la place de la barrière d'Ivry devient la place Pinel... (1868)
Si le vieil hôtel de Sens est, sur la rive droite de la Seine, un édifice curieux à voir, deux hôtels non moins anciens et tout aussi intéressants s'offrent sur la rive gauche, dans le quartier des Gobelins, aux yeux des amateurs du gothique. (1878)
Le boulevard Saint-Marcel prend naissance au boulevard, de l'Hôpital, vis-à-vis la Salpêtrière, et va aboutir en ligne directe à l'avenue des Gobelins, où il se rencontre avec les boulevards Arago et Port-Royal pour former un spacieux rond-point. (1882)
Ce n'est jamais sans un sentiment de gêne, pour ne pas dire de honte, qu'en arrivait aux portes de la grande, cité parisienne, on franchit cet espace de 250 mètres de largeur qui longe encore en une ceinture presque continue les fortifications et qu'on appelle la Zone. (1932)
Les jardins des Gobelins forment dans un quartier populeux une oasis de fraîcheur et de verdure. Ils couvrent près de trois hectares et constituaient naguère une île entre deux bras de la Bièvre. (1933)
Une large tranchée est actuellement creusée, pour l'établissement d'une conduite cimentée, sur le trottoir, à l'extrémité du boulevard St-Marcel, près de l'avenue des Gobelins. (1913)
On sait que la reconstitution partielle des Gobelins fut entreprise, il y a près de deux ans, sous l'habile direction de MM. Formigé et Jossely. La façade du nouveau, bâtiment est déjà en partie débarrassée, de ses échafaudages. (1913)
Tout un coin du quartier de la Maison-Blanche est en fête : dans quelques jours on inaugurera solennellement la nouvelle et légère passerelle métallique qui, passant au-dessus des voies du chemin de fer de Ceinture, à la Glacière, relie maintenant entre eux deux points jusqu'à présent fort éloignés l'un de l'autre. (1907)
À deux pas de la porte d'Italie, dans un grand espace situé rue Bobillot, se trouve une succession de masures misérables qui furent habitées, il y a une vingtaine d'années, par des nomades africains, prompts à jouer du couteau. (1910)
Les quartiers pauvres et populeux de Paris sont négligés ou dédaignés par l'administration, tandis que les quartiers élégants sont « embellis » à grands frais. Cette iniquité, à laquelle personne ne songe, et dont beaucoup de citoyens ont malheureusement à souffrir, a fini par provoquer les plaintes légitimes des habitants du 13e arrondissement, c'est-à-dire du coin abandonné qui comprend la route d'Italie, les Gobelins, la Bièvre et la Butte-aux Cailles. (1869)
La cour des Miracles était hier soir en grand émoi ; elle avait transporté cahin-caha, béquillant et gesticulant, ses pénates dans le quartier de la Gare, rue Nationale, tout là-bas, au bout de Paris, près de la barrière d'Italie. Il faut dire que le 13° arrondissement a un maire, M. Thomas, « qui fait des économies sur les fonds alloués par la Ville au service de bienfaisance, et qui, cette année, a rendu 50,000 francs à l'Assistance publique ». (1897)