La rue Berbier du Mets tient son nom de Gédéon Berbier du Mets (1626-1709), qui fut le premier Intendant général du Garde-Meuble de la Couronne, ancêtre du Mobilier national.
La rue du Dessous des Berges est située à 20 mètres au dessus des berges.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Un ouvrier plombier, Alphonse Roinville, habitant, dans le
treizième arrondissement, la rue Bourgon, au n°8, recevait, hier
matin, la visite d'une femme Eugénie Hergot, âgée de trente-quatre
ans, blanchisseuse.
Une demi-heure après l'arrivée de cette femme des cris perçants
partant de la chambre de Roinville attirèrent l'attention des
voisins, qui pénétrèrent chez le plombier et trouvèrent Eugénie
Hergot étendue sur le parquet et portant à l'épaule une blessure
d'où le sang s'épanchait en assez grande abondance. Elle venait de
recevoir un coup de couteau.
Le meurtrier a été arrêté et conduit chez M. Remongin,
commissaire de police, qui l'a envoyé au Dépôt.
La victime, dont l'état est grave, a été transportée à l'hôpital
Cochin.
Une bombe avenue Sœur Rosalie - 1912
Une bombe avenue Sœur Rosalie
Le Figaro — 23 décembre 1912
Un cantonnier de la Ville a trouvé hier matin, à cinq
heures, au pied d’un arbre de l’avenue Sœur-Rosalie, près de la place d’Italie,
un engin cylindrique de vingt centimètres de hauteur et de dix centimètres de
diamètre, d’où émergeait un cordon Bickford allumé.
Après avoir éteint la mèche, il a porté l’engin au poste
central du treizième arrondissement où le laboratoire municipal l’a fait
prendre.
Lu dans la presse...
Nécrologie : Eugène Bonneton, peintre du vieux Paris
Nécrologie : Eugène Bonneton
Le Temps — 17 novembre 1915
Une triste nouvelle nous arrive du front. Eugène Bonneton, le peintre délicat
du vieux Paris, de la Bièvre et des hivers parisiens, vient de s'éteindre dans
une ambulance de l'Argonne, suffoqué par les gaz asphyxiants. La peinture française
perd en lui, en même temps qu'un grand cœur, un artiste du plus beau talent.
Né
à Tournon, dans l'Ardèche, [le 18 septembre 1874, NdE)] il était venu
à Paris compléter, dans les ateliers de notre École nationale des beaux-arts,
l'initiation artistique ébauchée dans sa ville natale. Il avait eu pour, maîtres,
à l'École, Albert Maignan et M. Luc-OIivier Merson. À leur contact, il avait
gagné le goût de la conscience et d'une probité scrupuleuse dans son art.. A
ces qualités, sans lesquelles le tempérament le plus vigoureux s'appauvrit et
perd rapidement tout accent, il joignait un sens très juste et très fin de la
nuance. La nécessité de restreindre au strict minimum les frais accessoires
de la vie l'ayant conduit à se fixer dans le quartier Croulebarbe, à deux pas
des Gobelins, Bonneton avait trouvé dans les vieilles maisons de son quartier,
dans les bâtisses lépreuses qui se pressent aujourd'hui comme jadis, sur les
rives de cette Bièvre dont le fossé boueux inspira à Watteau tant de croquis,
des motifs d'un pittoresque tout spécial. Il s'exerça de bonne heure à les rendre
et fut vite remarqué. Au Salon des Artistes français, où il exposait ses travaux,
les récompenses lui vinrent ; l'État et la ville de Paris lui achetèrent
quelques-unes de ses toiles. Aux expositions internationales, où il figura,
elles obtinrent un succès non moins vif, et le Port Saint-Nicolas, qui fut son
unique envoi au Salon de 1914, le représente avec honneur, en ce moment, à l'exposition
de San-Francisco.
Dès le début de la guerre, il avait été incorporé au 145e territorial d'infanterie,
en qualité de sergent télégraphiste, et c'est avec joie qu'il était parti, voilà
neuf ou dix mois, pour le front. — T.-S.
Marius Lafontaine, un robuste ouvrier emballeur de trente-deux ans, et Juliette Berthier, vingt-quatre ans, teinturière, s'étaient épousés il y a six ans. Ils pensaient avoir trouvé le bonheur. Hélas ! la désillusion vint vite., Quinze jours à peine y suffirent.
Rue Nationale, à Paris, au n° 13, à 200 mètres de la porte d'Ivry, près du boulevard Masséna et d'un terrain vague longeant les fortifications et appelé communément « champ de manœuvres d'Ivry », se trouve un petit débit le café des Trois Marches vertes, tenu par M. Paul Guignard.
On visitait ces temps-ci, dans la salle des Fêtes de la mairie du 13e, une agréable exposition de toiles, aquarelles, dessins, organisé par le Cercle des Gobelins. (1928)
Dans la première circonscription du XIIIe arrondissement, M. Raymond Renaudière, qui a groupé sur son nom au premier tour près de 4.000 voix, est le seul candidat désigné pour battre au second tour le communiste dissident Gélis. (1932)
Une enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le projet des stations à établir sur le chemin de fer de Ceinture, dans les 13e, 14e, 15e et 16° arrondissements. (1862)
On a mis récemment à l'enquête un projet d'agrandissement de la Gare du chemin de fer d'Orléans, à Paris, qui consiste à étendre les dépendances de cette gare jusqu'au quai d'Austerlitz, par l'annexion de tout l'emplacement compris entre ce quai, la rue Papin et le boulevard de l'Hôpital. (1862)
Le treizième a toujours été la cité des pauvres. Il sue encore la misère avec ses îlots de maisons délabrées… avec la rue du Château-des-Rentiers, ô ironie, avec la Butte-aux-Cailles chère à Louis-Philippe. Et comme la misère va de pair avec la douleur, beaucoup d'hôpitaux, la Salpêtrière, la Pitié, Broca, Péan, des asiles, des refuges. Sur 33.500 électeurs, 28.000 paient de 500 à 1.200 francs de loyer par an. Au prix actuel du gîte, ces chiffres ont une triste éloquence ! On ne s'étonnera pas si le treizième est politiquement très à gauche… et même à l'extrême gauche. (1927)
Tandis que les chauffeurs ne pourront claironner ou trompeter par les rues de Paris, des escouades de bruiteurs autorisés continueront, embouchure aux lèvres, leur pas accéléré quotidien dans les rues du quartier de la Maison-Blanche en général, boulevard Kellermann en particulier. (1929)
Dans une semaine ou deux, on inaugurera la grande piscine de la Butte aux Cailles. C'est un établissement vraiment remarquable, de briques et de mortier, aux revêtements vernissés blancs, dominé d'une immense cheminée en ciment armé, de grande allure avec sa quadrature de colonne droite évidée aux angles, lesquels sont ainsi arrondis. (1924)
Dimanche, dans la nuit, un craquement sinistre a éveillé les locataires d'un des vieux immeubles de cette rue. une maison d'un étage, portant le numéro 10. D'un coup la maison s'était lézardée du haut en bas. menaçant de s'effondrer. (1929)
Le quartier de la Gare est en émoi. A la suite de perturbation du sol, peut-être aussi de fissures de conduites d'eau et d'infiltrations, la plupart des immeubles de la rue Charles-Bertheau, dont certains sont neufs, menacent ruine (1937)
Savez-vous ce que c'est qu'un Bijoutier ?... C'est un de ces industriels qui achètent aux laveurs de vaisselle des restaurants les débris de viande cuite jugés indignes d'être offerts à la clientèle, et qui vendent ces débris, connus sous le nom d'arlequins, aux pauvres gens des quartiers populeux. Or, depuis quelque temps, les étalages des bijoutiers du marché des Gobelins étaient mieux fournis que d'habitude... (1872)
C'est derrière la mairie du treizième arrondissement, dans le vieux marché des Gobelins, que la jeunesse des Beaux-arts avait organisé hier soir le bal annuel des Quat'z'Arts. (1914)