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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

Le 23 août 1886, un violent orage provoquait un e crue de la Bièvre de près d'un mètre rue Pascal inondant un grand nombre de caves et causait des dégâts considérables dans les parages. Ce même orage fit des dégâts importants dans d'autres points du 13ème notamment rue Richemond et rue Clisson.


Le pont National, oeuvre des ingénieurs Couche et Petit, a été achevé en 1853.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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Noté dans la presse...

1867

Ouverture d'une nouvelle voie dans le 13e arrondissement.

On va prochainement soumettre aux formalités d'enquête le projet d'ouverture de la rue du Transit, partie comprise entre la rue de la Glacière et la rue du Château-des-Rentiers. Cette portion du 13e arrondissement est généralement peu connue ces Parisiens du boulevard. C'est une région arrosée par la nauséabonde rivière de Bièvre, dont un des bras prend le nom de rivière morte.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Une singulière victime

Une singulière victime.

Le Matin ― 25 août 1885

Dans la soirée d'hier, des gardiens de la paix attirés par des cris, trouvèrent, l'angle du boulevard Arago et de la rue de la Glacière, un individu terrassé qu'ils relevèrent et qui déclara avoir été assailli et dévalisé par trois rôdeurs, dont un lui avait porté un coup de couteau dans l'aine gauche.

Les agents requirent une voiture et, après avoir mené cet homme au bureau de M. Perruche, commissaire de police, qui reçut sa déclaration, le transportèrent à la pharmacie Rives.

Puis, sur les conseils du pharmacien, qui trouva la blessure trop grave, ils le conduisirent en voiture à l'hôpital de la Charité, où l'interne de service l'admit d'urgence et lui fit un premier-pansement. Quelques heures plus tard, on s'apercevait que cet homme, qui avait déclaré se nommer Ernest Vigne, âgé de dix-neuf ans, s'était évadé de la salle où il avait été transféré,, et que, pour des raisons particulières il avait cru- devoir prendre la  clef des champs.


 L'eau est faite pour se laver. - 1913

L'eau est faite pour se laver.

Le Matin — 18 juin 1913

Algérien et musulman, Mohamed Haar a une prédilection marquée pour les bains froids. Il se promenait, hier, paisiblement rue de Tolbiac rêvant sans doute quelque houri du paradis de Mahomet, quand, soudain, il se trouva en face d'une fontaine municipale.

La chaleur était accablante, La tentation fut trop forte pour ce fils du Soleil. Prenant une brusque résolution, il se dépouilla de son burnous, enleva ses chausses et léger de vêture, il s'ablutionna.

Conduit au poste de police, Mohamed déclara être âgé de vingt-huit ans et se trouver actuellement sans domicile. Il manifesta, en outre, beaucoup d'étonnement de se voir l'objet d'une arrestation pour un acte qui, à idée, est banal et naturel. Il ajouta :

— Les roumis sont bien méchants d'empêcher le fidèle croyant de se laver !

Malgré ses protestations, M, Lacroix,  commissaire de police du quartier de la Gare, a envoyé Haar au Dépôt.


Faits divers

 Le crime de l'avenue d'Italie - 1899

Le crime de l'avenue d'Italie

Le Rappel ― 19 mars 1899

Au numéro 23 de l'avenue d'Italie, dans une petite boutique, un vieillard de soixante-trois ans avait installé, il y a quelque temps, un atelier de réparations de bicyclettes. Une jeune fille de vingt-six ans, nommée Lucie Carronneille, qu'il faisait passer pour sa fille, demeurait avec lui.

L'avenue d'Italie vers 1900
L'avenue d'Italie vers 1900

Hier après-midi, vers six heures et demie, le vieillard était passé dans l'arrière-boutique pour allumer sa lampe. Un client entra dans l'atelier et demanda à la jeune fille, restée seule, un objet qui se trouvait dans un casier placé à gauche de la porte d'entrée, mais au moment où Lucie Carronneille allongeait le bras pour servir le client, celui-ci la frappait de cinq coups de couteau et prenait la fuite.

La jeune fille s'affaissa en criant : « On me tue ! A l'assassin ! »

Le vieillard sortit aussitôt de l'arrière-boutique et donna l'alarme aux voisins, qui s'élancèrent à la poursuite du meurtrier.

Le docteur Auvergneau, aussitôt appelé, ne put que constater le décès ; la mort avait été instantanée.

Le meurtrier put être rejoint, après maintes péripéties, au coin de la rue de Tolbiac et de l'avenue de Choisy, et conduit devant M. Rocher, commissaire de police du quartier de la Gare.

C'est un nommé Charles-Louis Leroy, âgé de 17 ans, demeurant avec sa mère, 23 bis, avenue d'Italie. Il s'était déguisé avec une fausse barbe pour ne pas être reconnu par la jeune fille, dont il était le voisin.

On prétend dans le quartier que Leroy a donné à plusieurs reprises des signes non équivoques de dérangement cérébral. Dans tous les cas, on ignore, jusqu'à présent, les mobiles qui l'ont poussé à commettre ce meurtre.

À toutes les questions qu'on lui pose, l'assassin répond : «  Ce n'est pas moi qui ai commis ce crime ».

La mère de Leroy raconte que son fils est fou, que souvent il se déguisait à l'aide d'oripeaux quelconques ; il passait des nuits entières à lire des romans.

Le corps de la malheureuse jeune fille sera transporté aujourd'hui à la Morgue et le meurtrier sera envoyé au Dépôt.


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