En 1896, les 4 membres du conseil municipal de Paris représentant le 13ème arrondissement étaient : Quartier de la Salpêtrière : Paul BERNARD, avocat à la Cour d'appel, rue Lebrun, 3. Quartier de la Gare : NAVARRE, docteur en médecine, avenue des Gobelins, 30. Quartier de la Maison-Blanche. : Henri ROUSSELLE, commissionnaire en vins, rue Humboldt, 23. Quartier Croulebarbe : Alfred MOREAU, corroyeur, boulevard Arago, 38.
C'est le 11 juillet 1906 que le conseil municipal de Paris vota le transfert du marché aux chevaux du boulevard de l'hôpital à Brancion, nouveau marché ouvert depuis 1904.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Les « écoles laïques » ont fait une armée de ratés, qui fatalement deviendra une armée de révolutionnaires. Les écoles professionnelles forment des ouvriers distingués, des artistes spéciaux qui sont placés avant d'avoir terminé leur apprentissage et qu'attend un avenir non moins heureux que paisible. C'est donc avec joie que nous avons vu hier le chef de l'État honorer de sa présence l'inauguration de l'école Estienne.
Un drame de la jalousie s’est déroulé hier matin, 23, rue Esquirol. Pendant
que son mari dormait, Mme Marie Jacquet, âgée de trente-cinq ans, a tiré sur lui
six coups de revolver.
Deux balles ont atteint à la tête M. Jacquet, a été transporté dans un état
alarmant à l'hôpital de la Pitié.
Le blessé a refusé de porter plainte contre sa femme, qui a déclaré qu’elle
regrettait son acte et qu’elle avait agi. dans un accès de fureur jalouse.
Une éthylomane
Une éthylomane
Le Figaro — 24 septembre 1897
Une femme, Marie Romanowska, d'origine polonaise, âgée de quarante-cinq
ans, habitant 20, rue Vandrezanne, avait contracté la singulière habitude de
s'enivrer régulièrement avec de l'acide éthylique, vulgairement appelé
esprit de bois.
Cette femme, qui ne trouvait plus aucun goût aux alcools
communs, tels que absinthe, amer, vermout, etc., était arrivée à absorber un
litre d'esprit de bois par jour.
Hier soir, à huit heures, on l'a trouvée morte chez elle.
Faits divers
Le drame de la rue Dunois -1892
Le drame de la rue Dunois
Le Radical ― 15 avril 1892
Tentative d'assassinat — La déposition d'un mari — Deux
arrestations
Le nommé Duchefdelaville, maraîcher, demeurant 20, rue Dunois, se présentait
hier dans la matinée au commissariat de police de la rue Jeanne-d'Arc.
Il fit à M. Bolot, le commissaire, la déclaration suivante :
"Cette nuit, à deux heures, comme je croyais ma femme partie, comme elle
en a l'habitude, aux Halles, avec mon garçon, et que venant de me coucher (car
c'est moi qui prépare quotidiennement le chargement de légumes et attelle la
voiture), je commençais à m'assoupir, j'ai senti qu'on me passait une corde
au cou et qu'on cherchait à m'étrangler. L'obscurité qui régnait dans la chambre
m'a empêché de voir le visage de mon agresseur.
J'ai cru prudent de ne pas pousser un cri. Aussi, croyant que je ne respirais
plus, l'individu s'en est allé en disant :
— Maintenant, il en a assez.
Je reconnus la voix de mon domestique. Je le laissai partir. Mais l'émotion
avait été trop forte ; je m'évanouis. Je ne repris mes sens qu'une heure
après. "
À la suite de ce récit, le maraîcher déclara qu'il accusait formellement
son garçon qu'il savait avoir des relations avec sa femme. Il ajouta que tous
deux avaient préalablement avancé la pendule de la chambre d'une heure, sans
doute afin d'avoir le temps d'accomplir leur forfait et d'arriver quand même
sur le lieu du marché, à l'heure habituelle, que sa femme avait dû donner au
domestique les clés de la maison pour parvenir jusqu'à lui sans éveiller l'attention
et qu'après l'avoir cru mort, le domestique avait dû s'enfuir en escaladant
les murs de la maison donnant sur les terrains vagues de la rue du Chevaleret.
Duchefdelaville qui porte au cou des marques profondes de strangulation,
paraît certain que sa femme et son amant auront, voulu de la sorte se débarrasser
de sa personnalité gênante et qu'ils ont cherché à se ménager un alibi.
M. Bolot, commissaire de police, a contrôlé ses allégations. La chemise ensanglantée
de la victime a été saisie, ainsi qu'une corde à nœud coulant d'un pouce d'épaisseur
qui porte aussi des traces de sang.
Aussitôt leur retour des Halles, la femme Duchefdelaville et le garçon, un
nommé Émile Prochasson, vingt-six ans, ont été mis en état d'arrestation. Quoique
reconnaissant être partis une heure d'avance, ils ont nié énergiquement l'attentat
qui leur est reproché.
Mais devant les accusations catégoriques du mari, leur arrestation a été
maintenue et tous deux ont été mis à la disposition du Parquet.
Le Docteur Steeg, maire de Berlin, ou plus exactement, président de l'administration municipale de la capitale du Reich est, depuis quelques jours, on le sait, l'hôte de Paris. (1941)
Le pont de Tolbiac est dans le treizième arrondissement, c'est-à-dire dans une région de Paris où jamais, en aucun temps, chef d'État n'a mis le pied. (1895)
On va prochainement soumettre aux formalités d'enquête le projet d'ouverture de la rue du Transit, partie comprise entre la rue de la Glacière et la rue du Château-des-Rentiers. Cette portion du 13e arrondissement est généralement peu connue ces Parisiens du boulevard. C'est une région arrosée par la nauséabonde rivière de Bièvre, dont un des bras prend le nom de rivière morte. (1867)
Entre l'église Saint-Médard et la place d'Italie, la vieille et étroite rue Mouffetard se transforme à vue d'œil en une belle avenue de 40 mètres de largeur. (1868)
Les nombreux flâneurs qui vont chaque soir, au soleil couchant, respirer un peu d'air sur les glacis des fortifications, à la porte d'Italie, ont assisté hier à une véritable bataille.
Un nommé Jean Siégen, dit « Jean-Jean » âgé de vingt-six ans, demeurant rue de la Pointe-d'Ivry, a tiré cinq coups de revolver, la nuit dernière, passé la porte d'Ivry, sur Mlle Marie Berthot, âgée de vingt et un ans, ouvrière lingère, rue de la Butte-aux-Cailles.
Hier soir, à dix heures quarante-cinq, un incendie s'est déclaré dans le grenier à fourrages de M. Brancourt, grainetier, boulevard de la Gare, 187. La cause de ce sinistre n'est pas encore connue.
Les habitants de la rue du Dessous-des-Berges, dans le quartier de la Gare, ont été fortement impressionnés hier soir par un drame présentant un côté mystérieux, qui s'est déroulé dans l'immeuble situé au numéro 78. Une mère, Marie Pouquet, âgée de trente-deux ans, est venue s'abattre vers minuit sur le pavé de la cour, elle portait, attaché autour du corps, son enfant âgé de vingt mois.
L'enquête ouverte par M. Bolot, commissaire de police, sur la tentative d'assassinat dont le maraîcher Duchefdelaville, se prétendait victime s'est poursuivie hier.
La place Jeanne-d'Arc a été hier soir le théâtre d'une bagarre qui un instant a mis la police sur les dents. Un nommé Louis Klamber, d'origine alsacienne, âgé de cinquante et un ans, a été assommé par la foule. L’infortuné n'a dû la vie qu'à l'intervention de la police, qui pourtant a craint un instant ne pouvoir l'arracher à ceux qui s'acharnaient sur lui.