C'est en juillet 1905 que le nom de Paul Verlaine fut donné à une place sise à Paris dans le 13e arrondissement.
L'église Notre-Dame de la Gare, terminée en 1864 par M. Claude Naissant; est un monument assez élégant, construit dans le style de transition du douzième au treizième siècle, mais dont l'intérieur n'offrait, au moins en 1890, rien de curieux.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Les « écoles laïques » ont fait une armée de ratés, qui fatalement deviendra une armée de révolutionnaires. Les écoles professionnelles forment des ouvriers distingués, des artistes spéciaux qui sont placés avant d'avoir terminé leur apprentissage et qu'attend un avenir non moins heureux que paisible. C'est donc avec joie que nous avons vu hier le chef de l'État honorer de sa présence l'inauguration de l'école Estienne.
Ceux qui ne respectent rien.Le Matin – 16 février 1897
Ceux qui ne respectent rien.
Le Matin – 16 février 1897
Dans la nuit de dimanche à lundi, des malfaiteurs restés inconnus se sont introduits
dans l'appartement de Mme veuve Renaud, visiteuse à l'Assistance publique, demeurant
44, rue Jenner.
Ces hardis cambrioleurs ont dérobé un certain nombre d'obligations, une chaîne
et une montre en or, et près d'un millier de francs provenant des quêtes faites
par Mme Renaud.
On croit connaître les individus qui se sont rendus coupables de ce vol particulièrement
odieux, et l'on pense que leur capture ne tardera pas à être opérée par les agents
de la Sûreté.
Vol de poires au jardins des Gobelins - 1873
Vol de poires au jardins des Gobelins
Le Journal des débats politiques et littéraires — 5 septembre 1873
La manufacture nationale des Gobelins a pour annexe un immense jardin avec
potager et verger où les fruits sont cultivés cum arte d'après les bonnes
traditions et selon la méthode de La Quintinie. Il y a là des pêches qui
rivalisent avec celles des fameux espaliers de Montreuil et des poires qui, pour
la grosseur et le fondant, n'ont rien de comparable.
L'avant-dernière nuit, des malfaiteurs ont pénétré l'aide d'escalade et
d'effraction, dans le verger et l'ont dévalisé. Ils ont emporté notamment 500
poires magnifiques en pleine maturité.
Ces déprédateurs ont causé encore, plus de dommage par ce qu'ils ont brisé et
détruit que par ce qu'ils ont emporté.
Le commissaire de police du quartier Croulebarbe a immédiatement commencé une
enquête, et les indices recueillis permettent d'espérer que les coupables ne
tarderont pas à tomber entre les mains de la justice.
Faits divers
Le drame de la rue Dunois -1892
Le drame de la rue Dunois
Le Radical ― 16 avril 1892
L'enquête ouverte par M. Bolot, commissaire de police, sur la tentative d'assassinat
dont un maraîcher de la rue Dunois, M. Duchefdelaville, se prétendait victime
de la part de sa femme et de son domestique, s'est poursuivie hier.
Les dénégations catégoriques de Mme Duchefdelaville et de Prochasson, remployé
du mari, ont déterminé M. Bolot à faire examiner le maraîcher par un médecin
qui n'a constaté que de légères écorchures à la poitrine de la prétendue victime.
D'autre part, le magistrat, en interrogeant divers voisins, a acquis la certitude
que Duchefdelaville et sa femme vivent en mauvaise intelligence et ont ensemble
de fréquentes querelles, qui se terminent presque toujours par des coups.
De plus, ce n'est pas la première fois que Duchefdelaville accuse sa femme
d'avoir voulu attenter à ses jours, et à diverses reprises il est venu se plaindre
chez le commissaire.
Jusqu'à présent, l'attentat reste à établir et, en attendant que des preuves
absolues aient été relevées contre eux, Mme Duchefdelaville et son employé ont
été invités à se tenir à la disposition de la justice.
Deux mois plus tard...
Mis en liberté
Le Radical ― 29 juin 1892
On se rappelle que sur la dénonciation d'un sieur Duchefdelaville, maraîcher,
rue Dunois, qui accusait un de ses garçons, Auguste Prochasson, d'avoir voulu
l'étrangler, celui-ci fut arrêté il y deux mois.
L'instruction de cette affaire est terminée et ainsi que nous l'avions prévu,
l'innocence de Prochasson a été établie. En conséquence, il a été mis en liberté.
Au cours de sa dernière session, le Conseil municipal a été unanime à approuver le projet présenté par le préfet de la Seine relatif à l'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc. (1934)
Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau. (1912)
Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement, étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des nombreuses conduites d'eau placées dans la chaussée du boulevard Kellermann qui venait de se rompre brusquement ! (1911)
S'il vous plait tomber sur une « trichinerie », allez au treizième arrondissement, prenez l'avenue des Gobelins et suivez la rue Croulebarbe. SI l'odeur ne vous arrête pas on route, poussez jusqu'au n°63, une maison « mangée aux vers » qui n'a pas besoin d'autre enseigne. Tout le quartier est en émoi. La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste ! (1883)
Au numéro 23 de l'avenue d'Italie, dans une petite boutique, un vieillard de soixante-trois ans avait installé, il y a quelque temps, un atelier de réparations de bicyclettes. Une jeune fille de vingt-six ans, nommée Lucie Carronneille, qu'il faisait passer pour sa fille, demeurait avec lui.
Un drame sanglant s'est déroulé hier, vers cinq heures, au numéro 13, de la rue Coypel. A cette adresse habite un ex-brigadier de gardiens de la paix , âgé de soixante-quatre ans, qui maria sa fille, il y a quelques années, à un marchand ambulant..
Marius Lafontaine, un robuste ouvrier emballeur de trente-deux ans, et Juliette Berthier, vingt-quatre ans, teinturière, s'étaient épousés il y a six ans. Ils pensaient avoir trouvé le bonheur. Hélas ! la désillusion vint vite., Quinze jours à peine y suffirent.
Rue Nationale, à Paris, au n° 13, à 200 mètres de la porte d'Ivry, près du boulevard Masséna et d'un terrain vague longeant les fortifications et appelé communément « champ de manœuvres d'Ivry », se trouve un petit débit le café des Trois Marches vertes, tenu par M. Paul Guignard.
Il était 8 heures du soir, mardi, quand M. Fauvel, secrétaire au commissariat du quartier de la Gare, fut averti par téléphone que deux coups de revolver venaient de retentir dans un débit, rue Nationale.