En mars 1911, à la suite de nombreuses plaintes déposées par des commerçants de l'avenue des Gobelins et du boulevard Saint-Marcel. M. Yendt, commissaire de la Salpêtrière, arrêtait et envoyait au dépôt, sous l'inculpation de vol, les nommés Auguste Doré dit Godard, vingt-quatre ans, demeurant en garni rue Grange-aux-Belles, et Pierre Debosse, vingt-six ans, sans domicile.
Le 26 février 1912 à midi cinq exactement, la chaudière du tramway n° 399, de la ligne Porte-d'Ivry-les Halles, explosait rue Gay-Lussac, à hauteur de la rue de l'Abbé-de-L'Epée. Ce grave et peu banal accident faisait onze victimes qui, heureusement, ne furent pas très grièvement blessées.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Sur l'emprunt de 900 millions, dont la majeure partie doit servir à exécuter dans Paris de grands travaux de voirie (ce qui n'exclut pas ceux qui ont été décidés antérieurement à l'adoption de ce vaste plan de campagne), les quatre quartiers du treizième arrondissement auront une assez forte part.
A la brasserie P…, située rue Nationale, un ouvrier brasseur, du nom de Jean
Bouschbacher, était occupé hier à vider un sac de houblon dans un bac situé
derrière une cuve contenant 6 hectolitres de bière en ébullition, quand il fit
un faux pas et tomba dans le liquide bouillant.
Aux cris épouvantables qu'il poussait, ses camarades accoururent et le
retirèrent. Le malheureux était cruellement brûlé aux jambes et au ventre, et
c'est dans un état désespéré qu'il a été transporté à l'hôpital Cochin.
Il blesse son amie d'un coup de couteau - 1928
Il blesse son amie d’un coup de couteau
Paris-Soir — 26 aout 1928
À minuit, rue du Château-des-Rentiers, numéro 58, Marie Mohnen,
âgée de 30 ans, domiciliée 90, rue Regnault, a, au cours d'une
discussion avec son amant, Adrien Deretmacher, âgé de 39 ans, été
frappée d'un coup de couteau par celui-ci.
Après pansement à l'hôpital de la Pitié, Mme Mohnen a pu
regagner son domicile.
Le meurtrier a été arrêté et mis à la disposition du commissaire
de police du quartier de la Gare.
Faits divers
Incendie boulevard de la Gare - 1879
Chronique du feu
Le Gaulois — 3 mars 1879
Hier soir, à dix heures quarante-cinq, un incendie s'est déclaré
dans le grenier à fourrages de M. Brancourt, grainetier, boulevard
de la Gare, 187. La cause de ce sinistre n'est pas encore connue.
Le feu, ayant pris un développement rapide dans le hangar, construit
en bois, où se trouvait le grenier, s'est communiqué d'abord à
plusieurs écuries établies en charpentes, appartenant à M. Weill
et louées par M. Dubois, gravatier, puis à un magasin d'osier ayant
un premier étage appartenant au sieur Gros; à un chantier de bois
et enfin à des baraques faisant partie d'un hôtel meublé tenu par
le sieur Gambey, marchand de vin, 103, même boulevard. Plusieurs
maisons, d'habitation, outre l'hôtel Gambey, sont situées dans
le pâté où a eu lieu l'incendie.
Plan
de Paris 1869
Trois pompes à bras, arrivées les premières, à 11 h. 15, n'ont
pu combattre efficacement le feu, et, lorsque des secours suffisants
ont pu être organisés on a dû se borner à préserver les habitations,
les écuries, les hangars, les chantiers étant entièrement en flammes,
Les locataires des maisons menacées, au nombre de plus de cent,
ont déménagé à la hâte des hardes et des meubles qu'ils ont déposés
sur le boulevard.
À minuit vingt minutes, l'incendie était circonscrit, et on
n'a eu depuis qu'à éteindre le foyer et à inonder les décombres ;
à quatre heures du matin, quatre pompes fonctionnaient encore.
Sont arrivées successivement les pompes de l'abattoir de Villejuif,
de l'avenue d’Italie, de la rue Julienne, du Château-des-Rentiers,
du quai de la Gare, des Gobelins et de la rue Du Couèdic, celles
à bras et à vapeur de la rue Morée. La pompe à vapeur a été installée
à l'entrée delà rue de Choisy.
MM. Duplessis, maire Moreau, adjoint; Martin, conseiller municipal;
Mollères et Grullières, commissaires de police Dubodau, chef de
bataillon Ambroise, capitaine Castagnier, sous-lieutenant de pompiers,
se sont transportés sur les lieux, où des détachements de gardiens
de la paix et de soldats se joignirent aux pompiers.
M. Brancourt évalue les dégâts en foin, paille, grains et immeubles
à 100,000, francs environ M. Allaire à 8,000 francs, M. Wiall à
3,000 fr., M. Gros à 10,000 fr., M. Gambey à 20,000 fr. Les dégâts
sont, paraît-il, couverts par des assurances. Vingt-quatre chevaux
ont été retirés des écuries avant que le feu y ait pénétré. Il
n'est arrivé aucun accident sérieux de personnes.
Savez-vous ce que c'est qu'un Bijoutier ?... C'est un de ces industriels qui achètent aux laveurs de vaisselle des restaurants les débris de viande cuite jugés indignes d'être offerts à la clientèle, et qui vendent ces débris, connus sous le nom d'arlequins, aux pauvres gens des quartiers populeux. Or, depuis quelque temps, les étalages des bijoutiers du marché des Gobelins étaient mieux fournis que d'habitude... (1872)
C'est derrière la mairie du treizième arrondissement, dans le vieux marché des Gobelins, que la jeunesse des Beaux-arts avait organisé hier soir le bal annuel des Quat'z'Arts. (1914)
D'audacieux bandits, des jeunes gens, si l'on en croit le signalement donné par les victimes, ont opéré, l'autre nuit, d'abord rue du Bois-de-Boulogne, à Neuilly, puis rue Brillat-Savarin, en utilisant une automobile volée.
Rue Brillat-Savarin, dans un modeste logement du troisième étage, habitait depuis quelque temps un journalier, Jean Simon, âgé de quarante ans, et sa fille, laquelle fréquentait un employé de commerce, Lucien Grandet, qui venait la voir quotidiennement.
Un drame sanglant s'est déroulé hier soir, vers huit heures et demie, au n°204 de la rue de Tolbiac. M. André Gastin, âgé de quarante-cinq ans, établi marchand de vins à cette adresse, avait cessé son commerce le mois dernier, mais il continuait d'habiter le rez-de-chaussée de l'immeuble.
Il semble que seule la neurasthénie ait poussé Paul Seguin, quarante-neuf ans, commis boucher, vouloir tuer sa femme pour se loger ensuite une balle dans la tête.
Le cordonnier Auguste Seigneur, âgé de vingt-huit ans, est un homme d'une extrême violence. Il comparaissait, hier, devant la cour d'assises de la Seine sous la double accusation d'homicide volontaire et de coups et blessures.
Un drame passionnel s'est déroulé dans un hôtel meublé, 178, rue de Tolbiac. À cette adresse, les époux Beaucousin exploitent depuis plusieurs années un établissement de vins et logeur, fréquenté par une clientèle de maquignons.