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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

La statue de Jeanne d'Arc, dûe au sculpteur Chatrousse, installée boulevard Saint-Marcel n'est pas unique. Un second tirage est installé à la Maison de la Légion d'Honneur à Saint-Denis.


Alors que la voie de 15 mètres de large qui devait remplacer la ruelle des Reculettes dont la largeur variait de 2 à 7 mètres, aurait pu recevoir un autre nom, c'est sur l'insistance de la commission du vieux Paris pour conserver ce nom pittoresque cinq fois séculaire et sur l'intervention de M. Émile Deslandes conseiller municipal du XIIIè arrondissement que le conseil municipal de Paris décida, en 1930, de substituer simplement la dénomination de rue à celle de ruelle, pour constater cet élargissement décidé en 1910.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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Noté dans la presse...

1893

Les travaux à réaliser dans le XIIIè

La revue "Les Annales industrielles" a dressé la liste des travaux de voirie à réaliser dans le XIIIè arrondissement

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C'est arrivé dans le 13ème

 Le crime de la rue Michel-Bizot - 1897

Le crime de la rue Michel-Bizot.

Le Matin – 10 novembre 1897

Il est certainement très malheureux que le veilleur de nuit Tisseur ait trouvé une mort affreuse sous le marteau d'un inconnu, mais, d'après les renseignements recueillis à la préfecture de police, la victime ne serait guère plus intéressante que son assassin.

Lundi soir, on avait cru être sur la piste de l'auteur du crime, un jeune homme aux mœurs inavouables, qui, à diverses reprises, avait été vu en compagnie du veilleur et qui, samedi soir, était venu le trouver et était allé boire avec lui. Ce jeune homme a été retrouvé et il a pu fournir des indications tellement précises sur l'emploi de son temps qu'il a été reconnu innocent. Mais, en même temps, il a pu donner des indications sur des individus de son espèce que fréquentait le veilleur de nuit. Celui-ci menait une vie de débauche et attirait chez lui, rue de Patay, des filles mineures et des jeunes gens.

M. Cochefert s'est rendu, hier matin, à la Morgue, et, dans les vêtements du mort, il a trouvé des papiers établissant qu'il se nommait Charles Tisseur, né à Abbeville en 1854, ancien garçon boulanger, ayant subi trois condamnations en correctionnelle et une condamnation, par la cour d'assises de la Somme, à huit ans de travaux forcés pour viol de ses deux filles. Une des malheureuses est encore vivante.

La femme de Tisseur, qui habite Amiens, demanda et obtint le divorce. Après sa condamnation, sa peine subie, Tisseur vint à Paris, ou il se fit marchand des quatre saisons. Dans le jour, il poussait sa voiturette devant lui et, le soir venu, il gardait des chantiers de démolitions ou des immeubles en construction. On présume qu'il devait posséder un millier de francs d'économies. Cet argent n'a point été retrouvé au domicile du veilleur, 111, rue de Patay.


 Le vin triste - 1923

Le vin triste

Paris-Soir ― 2 décembre 1923

Avenue des Gobelins, en face du 51, des agents ont surpris Marcel Popinel, demeurant en hôtel, rue Lebrun, qui avait percé un fut de vin. Le pipeur a été conduit au commissariat de police du quartier.


Faits divers

 Sous la protection de la police, des ouvriers ont entrepris la démolition de la trop fameuse cité Jeanne-d'Arc - 1935

Sous la protection de la police, des ouvriers ont entrepris la démolition de la trop fameuse cité Jeanne-d'Arc

Par la même occasion, les inspecteurs ont arrêté Emmanuel-Léon Odoux, l'ivrogne qui dimanche avait blessé sa voisine de deux coups de couteau.

Le Matin — 24 septembre 1935

La cité Jeanne-d'Arc était, hier matin, en état de siège. On sait que cette cité, située entre la rue Nationale et la rue Jeanne-d'Arc, est composée de plusieurs immeubles dont les logements sont devenus les plus infects taudis que l'on puisse imaginer.

Depuis longtemps cet îlot a été déclaré d'une insalubrité totale et sa démolition a été décidée. Il y a deux ans et demi, les locataires furent invités à s'en aller, et touchèrent pour la plupart une indemnité.

Beaucoup d'entre eux obtempérèrent et vidèrent les lieux mais un curieux phénomène se produisit alors bien que leurs locataires fussent partis, les logements continuaient à être habités. La police ne fut pas longue à comprendre au fur et à mesure que les premiers occupants partaient, d'autres individus arrivaient, prenaient — à titre gratuit, bien entendu —possession des logements et s'y installaient,

Il s'agissait de personnages peu recommandables, de repris de justice, de clochards, qui avaient ainsi résolu le problème du logement sans bourse délier.

On se souvient d'ailleurs que l'an dernier, au 1er mai, la police eut fort à faire pour réduire une bande de malfaiteurs qui s'y étaient réfugiés. Hier matin commençaient les travaux de démolition, premiers travaux qui ne comportent d'ailleurs que l'enlèvement des portes, des fenêtres, etc., et la démolition des cloisons intérieures ces travaux ne dureront environ qu'une dizaine de jours.

Quatre-vingts gardiens de la paix gardaient les issues, cependant que d'autres agents accompagnaient des ouvriers à l'intérieur de l'immense bâtiment. La police veillait, en effet, sur les travailleurs chargés de la démolition. Protégés par les agents, les démolisseurs purent commencer leur travail, malgré les menaces, les insultes et les vociférations de nombre d'habitants. La police avait une autre mission à accomplir l'arrestation d'un énergumène, Emmanuel-Léon Odoux, 47 ans, journalier, demeurant dans la Cité, 73, rue Jeanne-d'Arc, qui, dimanche soir, avait blessé de deux coups de couteau, à la gorge, dans les circonstances que nous avons relatées, sa voisine Mme Hélène Royer, née Aubinet, 27 ans. Cet individu qui avait été cerné par la police a été arrêté sans difficulté il a été envoyé au dépôt par M. Frédérique, commissaire de police du quartier de la Gare.


A lire également

La police devra-t-elle assiéger dans la cité Jeanne-d'Arc Henri Odoux qui blessa sa voisine ? (Le Journal)

L'ivrogne qui avait blessé sa voisine est arrêté. (Le Journal)

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Ailleurs sur Paris-Treizieme

La question de la zone parisienne

Ce n'est jamais sans un sentiment de gêne, pour ne pas dire de honte, qu'en arrivait aux portes de la grande, cité parisienne, on franchit cet espace de 250 mètres de largeur qui longe encore en une ceinture presque continue les fortifications et qu'on appelle la Zone. (1932)

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Les jardins des Gobelins forment dans un quartier populeux une oasis de fraîcheur et de verdure. Ils couvrent près de trois hectares et constituaient naguère une île entre deux bras de la Bièvre. (1933)

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Nous sommes déjà près d'un millier dans le treizième arrondissement, déclare son fondateur, M. Chartrain de la rue Vaqndrezanne. (1927)

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L'ancienne nécropole Saint-Marcel

Une large tranchée est actuellement creusée, pour l'établissement d'une conduite cimentée, sur le trottoir, à l'extrémité du boulevard St-Marcel, près de l'avenue des Gobelins. (1913)

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Menu faits divers

Faits divers

De chute en chute - 1895

Des agents de service avenue d'Italie arrêtaient, hier soir, à la tombée de la nuit, au moment où ils dérobaient des haricots à la porte d'un épicier, un homme et une femme.

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La chasse aux indésirables - 1938

Des inspecteurs de la police judiciaires ont arrêté trois Polonais ayant été déjà condamnés.

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Champion de boxe - 1916

M. Léopold Carlot, réfugié belge, âgé de trente-sept ans, rentrait avant-hier soir chez lui, rue Vandrezanne.

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Un nouveau crime dans le 13ème? - 1879

Hier matin, un jardinier de la rue de la Colonie se trouvait dans un de ses champs que traverse la Bièvre...

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Les maraudeurs du 13ème - 1870

Dimanche dernier, il s'est passé sur le bord de la Bièvre, dans l'enceinte de Paris, un fait qu'on ne saurait trop hautement signaler à l'opinion publique et aux autorités.

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On arrête une bande de voleurs - 1911

M. Jouin, sous-chef de la Sûreté, était avisé, il y a une quinzaine de jours, par des commerçants du quartier des Gobelins, qu'un ouvrier, occupé dans une usine voisine, vendait à vil prix des liqueurs et notamment de l'absinthe.

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Encore un crime dans le 13ème - 1896

M. Combes, ancien conseiller municipal, dirige une institution de jeunes gens, rue Croulebarbe.

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Mystérieuse affaire - 1887


La veillée tragique - 1915


Le mystère de l'avenue d'Italie - 1899


Cette jeune femme s'est-elle donné la mort ? - 1925


Agression contre un encaisseur - 1912


Sur les bords de la Bièvre - 1874


L'amoureux a la « guigne » - 1911


Les «Étrangleurs de Croulebarbe» - 1902


Thomas père perd patience - 1913


Une arrestation mouvementée - 1911


Une rafle fructueuse - 1895


Les étrangleurs des Gobelins - 1894


Singuliers dévaliseurs d'Église - 1895


Les étrangleurs des Gobelins - Trois arrestations - 25 & 26 janvier 1895


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