Le bureau du Comité du 13e arrondissement du Groupement général des classes moyennes organisa une première réunion de propagande le 6 juillet 1937 au café du Clair de Lune à l'angle de la Place d'Italie et de l'avenue de Choisy.
L'église Saint-Hippolyte, œuvre de l'architecte Jules Astruc (1862-1935), a été construite entre 1909 et 1924, grâce notamment à la générosité de la famille Panhard.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Cet après-midi, à 15 heures, a eu lieu, boulevard Kellermann, près de la porte d'Italie, l'inauguration du monument érigé à la gloire des mères françaises. La cérémonie s'est déroulée en présence du président de la République et de Mme Albert Lebrun, et de hautes personnalités.
Nous doutons fort que le pari suivant soit du goût des baigneurs du high
life. Il faut en effet n'être pas très dégoûté pour accepter de faire la planche
en pleine Bièvre, à la hauteur du n° 65 de la rue Croulebarbe. A cet endroit, le
pauvre ruisseau, large au plus d'un mètre cinquante, sert de dépotoir aux
mégissiers qui travaillent sur ses bords.
Bravement le parieur, un Belge, nommé Benoit Bydekerke, bronzier de son état,
s'est mis hier, à deux heures de l'après-midi, dans le costume primitif de notre
père Adam, et, pour gagner l'enjeu - cinq francs, pas davantage - a plongé dans
la Bièvre.
Il en sortait triomphant lorsqu'un agent de police a surgi du milieu des
spectateurs et l'a conduit au poste.
Benoît n'avait pas pensé que, des fenêtres voisines, plus d'un œil pudibond
pouvait le contempler !
Sanglante querelle - 1911
Sanglante querelle
Le Petit Parisien — 2 janvier 1911
Avenue des Gobelins, vers cinq heures et demie du matin, deux ouvriers âgés
de vingt-sept et de vingt-neuf ans, Maurice Lindet et Armand François,
demeurant, le premier, 4, rue Jonas, le second 46, rue des Cinq-Diamants, se
prirent de querelle, on ne sait pour quel motif, avec des inconnus.
La disputé tourna tien vite au tragique et les couteaux se mirent de la
partie.
Quand, attirés par le bruit, des gardiens de la paix intervinrent, ils
aperçurent plusieurs individus qui fuyaient à toutes jambes, et trouvèrent
étendus sur le sol, grièvement blessés, Armand François et Maurice Lindet.
Celui-ci avait la joue gauche traversée d'un coup de couteau son camarade
avait été atteint à la tête et au côté gauche.
Transportés à l'hôpital de la Pitié où M. Yendt, commissaire de police, alla
les interroger, les deux blessés n'ont pu donner qu'un signalement assez vague
de leurs agresseurs.
Faits divers
Sous la protection de la police, des ouvriers ont entrepris la démolition de la trop fameuse cité Jeanne-d'Arc - 1935
Sous la protection de la police, des ouvriers ont entrepris la
démolition de la trop fameuse cité Jeanne-d'Arc
Par la même occasion, les inspecteurs ont arrêté
Emmanuel-Léon Odoux, l'ivrogne qui dimanche avait blessé sa voisine de deux
coups de couteau.
Le Matin — 24 septembre 1935
La cité Jeanne-d'Arc était, hier matin, en état de siège. On sait que
cette cité, située entre la rue Nationale et la rue Jeanne-d'Arc, est
composée de plusieurs immeubles dont les logements sont devenus les plus
infects taudis que l'on puisse imaginer.
Depuis longtemps cet îlot a été déclaré d'une insalubrité totale et sa
démolition a été décidée. Il y a deux ans et demi, les locataires furent
invités à s'en aller, et touchèrent pour la plupart une indemnité.
Beaucoup d'entre eux obtempérèrent et vidèrent les lieux mais un curieux
phénomène se produisit alors bien que leurs locataires fussent partis, les
logements continuaient à être habités. La police ne fut pas longue à
comprendre au fur et à mesure que les premiers occupants partaient, d'autres
individus arrivaient, prenaient — à titre gratuit, bien entendu —possession
des logements et s'y installaient,
Il
s'agissait de personnages peu recommandables, de repris de justice, de
clochards, qui avaient ainsi résolu le problème du logement sans bourse
délier.
On se souvient d'ailleurs que l'an dernier, au 1er mai, la police eut
fort à faire pour réduire une bande de malfaiteurs qui s'y étaient réfugiés.
Hier matin commençaient les travaux de démolition, premiers travaux qui ne
comportent d'ailleurs que l'enlèvement des portes, des fenêtres, etc., et la
démolition des cloisons intérieures ces travaux ne dureront environ qu'une
dizaine de jours.
Quatre-vingts gardiens de la paix gardaient les issues, cependant que
d'autres agents accompagnaient des ouvriers à l'intérieur de l'immense
bâtiment. La police veillait, en effet, sur les travailleurs chargés de la
démolition. Protégés par les agents, les démolisseurs purent commencer leur
travail, malgré les menaces, les insultes et les vociférations de nombre
d'habitants. La police avait une autre mission à accomplir l'arrestation
d'un énergumène, Emmanuel-Léon Odoux, 47 ans, journalier, demeurant dans la
Cité, 73, rue Jeanne-d'Arc, qui, dimanche soir, avait blessé de deux coups
de couteau, à la gorge, dans les circonstances que nous avons relatées, sa
voisine Mme Hélène Royer, née Aubinet, 27 ans. Cet individu qui avait été
cerné par la police a été arrêté sans difficulté il a été envoyé au dépôt
par M. Frédérique, commissaire de police du quartier de la Gare.
Situé sur les confins du XIVe et du XIIIe arrondissement, l'ancien quartier de la Glacière est, ou plutôt était, il y a peu de temps, un des côtés les plus curieux du nouveau Paris. Las deux bras de la Bièvre s'enchevêtrant, à peine ombragés par quelques maigres peupliers, dans les replis escarpés de la Butte-aux-Cailles. (1877)
Une délibération municipale, approuvée par un arrêté préfectoral que ratifia, le 28 juillet dernier, un décret présidentiel, a donné le nom de Paul Verlaine à une place sise à Paris dans le 13e arrondissement, à l'intersection des rues Bobillot, du Moulin-des-Prés et de la Butte-aux-Cailles. (1905)
Un arrêté du préfet de la Seine vient d'ouvrir une enquête à la mairie du douzième arrondissement pour le percement d'un nouveau tracé qui, sous le nom de boulevard Saint-Marcel, doit relier le boulevard Montparnasse au boulevard de l'Hôpital (1857)
Un incendie considérable s'est déclaré, hier soir, vers quatre heures, dans les magasins et hangars de M. Rouzé, grainetier, 197 et 199, avenue de Choisy.