Avant de recevoir le nom de Paul Verlaine en 1905, la place Paul Verlaine était tout simplement appelée place du puits artésien.
Le boulevard Arago, le boulevard de Port-Royal et le boulevard Saint-Marcel furent inaugurés le 15 aout 1868. Il en fut de même du boulevard Mouffetard qui n'avait pas encore pris le nom d'avenue des Gobelins.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Dimanche, dans la nuit, un craquement sinistre a éveillé les locataires d'un des vieux immeubles de cette rue. une maison d'un étage, portant le numéro 10. D'un coup la maison s'était lézardée du haut en bas. menaçant de s'effondrer.
Deux œufs cuisaient dans la poêle, et le porteur aux Halles Adolphe Vialard,
âgé de quarante ans, allait se mettre à table, hier matin, dans la modeste
chambre qu'il occupe 166 bis, rue Nationale.
— Décidément, j'en ai assez ! déclarât-il soudain sa maitresse, Maria
Monteiller, âgée de trente-quatre ans. Je sais que tu as remis à la maitresse de
mon père une partie des outils qui me servent à « bricoler », et je t'en veux à
mort !
La menace n'était pas vaine, car le coltineur — il est réparateur de
parapluies, à l'occasion — s'empara d'un long poignard, et, à six reprises, le
planta dans le flanc de sa compagne. Puis avec la même arme, toute ruisselante
de sang, il se porta une douzaine de coups dans la poitrine. Prévenu aussitôt,
M. Prodhon, commissaire de police du quartier de la Gare, fit transporter le
couple à l'hôpital de la Pitié. L'état de Maria Monteiller n'inspire pas
d'inquiétude. Par contre, on désespère de sauver le porteur aux Halles.
Suicide - 1897
Suicide
Le Petit-Parisien ― 27 mars 1897
Un ouvrier graveur, M. Jules Kohler, âgé de cinquante-deux ans, domicilié rue
du Moulin-des-Prés, s’est donné la mort hier après-midi, à deux heures, en
absorbant le contenu d'une fiole de cyanure de potassium. Le malheureux été
foudroyé par le toxique. Le désespéré en a fini avec la vie pour se soustraire
aux souffrances provoquées par une maladie incurable.
Faits divers
Sous la protection de la police, des ouvriers ont entrepris la démolition de la trop fameuse cité Jeanne-d'Arc - 1935
Sous la protection de la police, des ouvriers ont entrepris la
démolition de la trop fameuse cité Jeanne-d'Arc
Par la même occasion, les inspecteurs ont arrêté
Emmanuel-Léon Odoux, l'ivrogne qui dimanche avait blessé sa voisine de deux
coups de couteau.
Le Matin — 24 septembre 1935
La cité Jeanne-d'Arc était, hier matin, en état de siège. On sait que
cette cité, située entre la rue Nationale et la rue Jeanne-d'Arc, est
composée de plusieurs immeubles dont les logements sont devenus les plus
infects taudis que l'on puisse imaginer.
Depuis longtemps cet îlot a été déclaré d'une insalubrité totale et sa
démolition a été décidée. Il y a deux ans et demi, les locataires furent
invités à s'en aller, et touchèrent pour la plupart une indemnité.
Beaucoup d'entre eux obtempérèrent et vidèrent les lieux mais un curieux
phénomène se produisit alors bien que leurs locataires fussent partis, les
logements continuaient à être habités. La police ne fut pas longue à
comprendre au fur et à mesure que les premiers occupants partaient, d'autres
individus arrivaient, prenaient — à titre gratuit, bien entendu —possession
des logements et s'y installaient,
Il
s'agissait de personnages peu recommandables, de repris de justice, de
clochards, qui avaient ainsi résolu le problème du logement sans bourse
délier.
On se souvient d'ailleurs que l'an dernier, au 1er mai, la police eut
fort à faire pour réduire une bande de malfaiteurs qui s'y étaient réfugiés.
Hier matin commençaient les travaux de démolition, premiers travaux qui ne
comportent d'ailleurs que l'enlèvement des portes, des fenêtres, etc., et la
démolition des cloisons intérieures ces travaux ne dureront environ qu'une
dizaine de jours.
Quatre-vingts gardiens de la paix gardaient les issues, cependant que
d'autres agents accompagnaient des ouvriers à l'intérieur de l'immense
bâtiment. La police veillait, en effet, sur les travailleurs chargés de la
démolition. Protégés par les agents, les démolisseurs purent commencer leur
travail, malgré les menaces, les insultes et les vociférations de nombre
d'habitants. La police avait une autre mission à accomplir l'arrestation
d'un énergumène, Emmanuel-Léon Odoux, 47 ans, journalier, demeurant dans la
Cité, 73, rue Jeanne-d'Arc, qui, dimanche soir, avait blessé de deux coups
de couteau, à la gorge, dans les circonstances que nous avons relatées, sa
voisine Mme Hélène Royer, née Aubinet, 27 ans. Cet individu qui avait été
cerné par la police a été arrêté sans difficulté il a été envoyé au dépôt
par M. Frédérique, commissaire de police du quartier de la Gare.
Entre l'église Saint-Médard et la place d'Italie, la vieille et étroite rue Mouffetard se transforme à vue d'œil en une belle avenue de 40 mètres de largeur. (1868)
On visitait ces temps-ci, dans la salle des Fêtes de la mairie du 13e, une agréable exposition de toiles, aquarelles, dessins, organisé par le Cercle des Gobelins. (1928)
Dans la première circonscription du XIIIe arrondissement, M. Raymond Renaudière, qui a groupé sur son nom au premier tour près de 4.000 voix, est le seul candidat désigné pour battre au second tour le communiste dissident Gélis. (1932)
Une enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le projet des stations à établir sur le chemin de fer de Ceinture, dans les 13e, 14e, 15e et 16° arrondissements. (1862)
Les voleurs d'automobiles jouent de malchance depuis quelques semaines. Traqués, surveillés, dépistés, lorsqu'ils échappent à la police, un accident vient généralement mettre fin à leurs déplorables agissements.
Un entrepreneur de plomberie, de la rue de l'Amiral-Mouchez venait, au début de l'après-midi d'hier, déclarer au commissariat du quartier de la Maison-Blanche que ...
Au numéro 1 de la villa Sainte-Hélène, tout près de la poterne des Peupliers, sur la zone annexée du XIIIè arrondissement, la famille Nesler occupe une baraque de trois pièces, au fond d'un petit terrain clos dont elle est locataire.
Mettant à profit les loisirs d'un dimanche ensoleillé, près de vingt mille Parisiens ont défilé hier, sous la poterne des Peupliers, pour se rendre compte des dégâts causés par l'accident de samedi soir.
La poterne des Peupliers, située à l'extrémité de la rue des Peupliers, entre les portes de Gentilly et de Bicêtre, fait partie d'un groupe d'ouvrages militaires se rattachait au système des fortifications de Paris reconstruit en 1889 pour assurer la défense de la vallée de la Bièvre.
M. Jean Fatigué, un gars de vingt-quatre ans, lavait à grande eau, hier matin, le pont de la Louise, une longue péniche noire qui, depuis quelques jours, est amarrée au quai d'Austerlitz, non loin du pont de Bercy.