Le 1er juillet 1914, à la suite d'une erreur d'aiguillage, les tramways Choisy-Chatelet et Vitry Chatelet entraient en collision avenue des Gobelins. Trois voyageurs étaient légèrement blessés.
En 1921, le maire du 13ème arrondissement était M. Guerineau. Il possédait une usine de céramique dont les bâtiments s'étendaient du numéro 69 de la rue du Gaz au numéro 172 de l'avenue de Choisy. Cette usine brûla le 26 octobre 1921.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Un camelot, âgé de dix-huit ans, nommé François Palisse, demeurant 31, rue
Mouffetard, sortait cette nuit du bal de l'Alcazar, avenue de Choisy quand il
fut attaqué par une bande d'individus qui le frappèrent de huit coupe de
couteau.
Le blessé, qui fut transporté à l'hôpital de la Pitié, put dénoncer ses
agresseurs que des agents de la Sûreté recherchèrent.
A la suite de ces recherches, on parvint à arrêter les individus dont les
noms suivent : Louis Champonier, dix-sept ans, rue Clisson ; Louise Guillier,
dite Charlotte, seize ans ; Léon Débris, vingt ans, 75, rue Jeanne-d'Arc, et
André Daviou, seize ans, chiffonnier, 68, rue Clisson.
Tout ce joli monde a été envoyé au Dépôt.
L'Escroc des Pauvres - 1903
L'Escroc des Pauvres
Le Petit-Parisien — 28 mai 1903
M. Dion, cordonnier, âgé de soixante-cinq ans, demeurant 5, rue
des Cinq-Diamants, ne peut presque plus travailler à cause de sa
mauvaise vue aussi avait-il sollicité son inscription au bureau de
bienfaisance du treizième arrondissement.
Hier, un individu très correct, portant à la boutonnière le
ruban de la médaille militaire, se présentait chez le vieillard au
nom de la municipalité; il venait au sujet de la demande,
affirma-t-il, un supplément d'enquête étant nécessaire, et il lui
réclama certains papiers.
Pendant que M. Dion bouleversait tout chez lui pour trouver les
pièces réclamées, le faux inspecteur s'emparait des économies du
pauvre vieux, une somme de onze francs représentant le maigre gain
de sa semaine.
Ce n'est qu'après son départ que le cordonnier a constaté le vol
odieux dont il venait d'être victime. Il a été narrer sa
mésaventure à M. Pélatan, commissaire de police, qui fait
rechercher le malfaiteur. Celui-ci a déjà fait, de la même façon,
de nombreuses dupes dans le treizième arrondissement.
Lu dans la presse...
Un syndicat des « rouspéteurs » vient de se créer à Paris
Un syndicat des « rouspéteurs » vient de se créer à Paris
"Nous sommes déjà près d'un millier dans le treizième
arrondissement"
Le Petit-Parisien — 18 février 1927
Lorsque, dans une de ces séances du jeudi ou l'on admet les mots au
dictionnaire, les académiciens en seront à la lettre R, Il semble peu
probable qu'une discussion animée s'engage autour du mot « rouspéteur ». Le
poète de la Chanson des gueux n'est plus là pour défendre ce vocable,
quelque peu trivial sans doute, mais si expressif et surtout bien français
par l'état d'âme qu'il évoque.
Ce mot, qui n'a son équivalent en aucune langue, traduit à merveille
notre propension nationale au mécontentement. « Ils chantent, donc ils
paieront », disait Mazarin s'il eût vécu trois siècles plus tard, le
ministre d'Anne d'Autriche aurait dit: « Ils rouspètent ». Le mot est venu
préciser une chose qui datait de fort longtemps.
En certaines périodes de crise, la « rouspétance » — qui est, somme
toute, la forme la moins grave de l'insurrection — devient le premier devoir
du peuple. Mais les « rouspéteurs » s'ils sont innombrables, restent
généralement isolés; leur ardeur se répand en paroles, amères mais vaines —
et rien n'est changé.
L'initiative en revient à M. Chartrain, passage Vandrezanne
Aujourd'hui, les « rouspéteurs » se groupent en syndicat — on n'ose dire
: professionnel— à l'appel de M. Marcel Chartrain. En son modeste logis,
dans le treizième arrondissement — 2, passage Vandrezanne — ce petit homme
au regard vif nous dit le mot de sa croisade.
La rue Vandrezanne vers 1910
— C'est en bavardant avec les gens du quartier, ouvriers, petits
commerçants, ménagères, en entendant leurs doléances. hélas ! inutiles
jusqu'à présent, contre la cherté de la vie, que l'idée m'est venue de
rassembler, en vue d'une œuvre efficace, toutes ces récriminations. « Non
pas pour marcher sur Versailles, ni même sur l'Élysée, rassurez-vous. Mais
pour centraliser et présenter aux pouvoirs publics un ensemble de
constatations, de remarques, de faits précis autrement suggestifs et
convaincants que les rapports les mieux intentionnés des commissions
officielles.
»Voici huit jours à peine que je me suis mis à l'œuvre et mes idées ont
été partout accueillies avec un véritable enthousiasme. Nous sommes déjà
près d'un millier dans le treizième arrondissement. Belleville,
Ménilmontant, diverses communes de banlieue m'ont envoyé des adhésions
nombreuses. En une soirée, à Montmartre, j'ai recruté cent cinquante
fidèles. Cela va faire lâche d'huile, car notre groupement ne s'inquiète pas
des opinions personnelles de ses membres. Il ne veut avoir qu'une politique
celle de l'estomac : la seule à laquelle nul ne peut rester indifférent. »
Et ma foi ! qui donc pourrait « rouspéter » contre les excellentes idées
de M. Marcel Chartrain ?...
Dimanche dernier, il s'est passé sur le bord de la Bièvre, dans l'enceinte de Paris, un fait qu'on ne saurait trop hautement signaler à l'opinion publique et aux autorités.
M. Jouin, sous-chef de la Sûreté, était avisé, il y a une quinzaine de jours, par des commerçants du quartier des Gobelins, qu'un ouvrier, occupé dans une usine voisine, vendait à vil prix des liqueurs et notamment de l'absinthe.
Savez-vous ce que c'est qu'un Bijoutier ?... C'est un de ces industriels qui achètent aux laveurs de vaisselle des restaurants les débris de viande cuite jugés indignes d'être offerts à la clientèle, et qui vendent ces débris, connus sous le nom d'arlequins, aux pauvres gens des quartiers populeux. Or, depuis quelque temps, les étalages des bijoutiers du marché des Gobelins étaient mieux fournis que d'habitude... (1872)
C'est derrière la mairie du treizième arrondissement, dans le vieux marché des Gobelins, que la jeunesse des Beaux-arts avait organisé hier soir le bal annuel des Quat'z'Arts. (1914)
Une rumeur étonnante et capable d’alimenter toutes les conversations circulait, hier après-midi vers 5 heures, dans le quartier de la Maison-Blanche. Des terrassiers, en creusant pour faire une cour, avaient découvert des ossements... (1923)
Espérons que la rudesse et la brutalité avec lesquelles la main de l'autorité militaire vient de s'abattre sur les pauvres zoniers de la porte de Gentilly, aura pour résultat de ramener cette importante question à l'ordre du jour, et de lui faire faire un pas vers une solution impatiemment attendue. (1895)
La fondation Singer-Polignac est une maison ouvrière. La maison a été construite en un an. Il y a trois mois, une bande de calicot tendue sur la façade annonçait que soixante-quatre logements étaient à louer dans cet immeuble. Deux cent quatre-vingt-dix-sept postulants se présentèrent. Il y a donc actuellement, au quartier de la Maison-Blanche, deux cent trente-trois ménages en quête d'un logis neuf. (1911)
Il semble que dans ce lointain faubourg parisien le peuple ait voulu fleurir avec plus de ferveur la fille du peuple, la petite bergère de Domrémy qui sauva la France. (1913)
Situé sur les confins du XIVe et du XIIIe arrondissement, l'ancien quartier de la Glacière est, ou plutôt était, il y a peu de temps, un des côtés les plus curieux du nouveau Paris. Las deux bras de la Bièvre s'enchevêtrant, à peine ombragés par quelques maigres peupliers, dans les replis escarpés de la Butte-aux-Cailles. (1877)
Une délibération municipale, approuvée par un arrêté préfectoral que ratifia, le 28 juillet dernier, un décret présidentiel, a donné le nom de Paul Verlaine à une place sise à Paris dans le 13e arrondissement, à l'intersection des rues Bobillot, du Moulin-des-Prés et de la Butte-aux-Cailles. (1905)
Un arrêté du préfet de la Seine vient d'ouvrir une enquête à la mairie du douzième arrondissement pour le percement d'un nouveau tracé qui, sous le nom de boulevard Saint-Marcel, doit relier le boulevard Montparnasse au boulevard de l'Hôpital (1857)
L'administration vient de faire déposer à la mairie du 13e arrondissement le plan parcellaire des propriétés dont la cession est nécessaire en tout ou en partie pour exécuter l'élargissement de la rue Mouffetard et la transformation d ela place d'Italie. ()
Cette voie s'ouvrira en face la place de la Collégiale et viendra déboucher sur le boulevard extérieuraprès avoir coupé le faubourg Saint-Jacques. (1858)