L'Eglise Sainte-Anne de la Maison Blanche, de style romano-byzantin, est due à l'architecte Bobin.
Le 11 septembre 1888, à la fête des Gobelins qui se tenait place d'Italie, le dompteur Edmond Pezon (de la célèbre famille Pezon) faillit être dévoré par le lion Roland.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Excédé de l'inconduite de sa femme un gazier la blesse d'un coup de revolver - 1929
Excédé de l'inconduite de sa femme un gazier la blesse d'un
coup de revolver
Le Petit-Parisien ― 10 janvier 1929
Au cour» d'une querelle de ménage, survenue, hier soir, vers 21
heures, au sixième étage, 137, boulevard de l'Hôpital, Henri
Noirot, vingt-huit ans, gazier, a tiré deux coups de revolver sur
sa femme, Alice, vingt-neuf ans. Celle-ci a été atteinte
d'une balle dans le dos.
Prévenus par des voisins, des gardiens de la paix ont transporté
la blessée à la Pitié où son état n'a pas été jugé grave. Arrêté,
le mari meurtrier a déclaré que depuis trois années, ses trois
enfants et lui menaient une existence lamentable, sa femme se
livrant à la boisson et à la débauche.
Hier soir, comme d'habitude, Noirot, en rentrant de son travail,
n'avait pas trouvé le diner prêt ; ses enfants n'étaient pas
encore débarbouillés. Il adressa à sa femme des reproches,
auxquels elle répondit par des injures et des menaces. D'où le
drame. Les témoignages des voisins sont favorables au gazier.
Précoce voleur - 1896
Précoce voleur
La Lanterne ― 27 janvier 1896
Le jeune Hippolyte Couteux, âgé de quinze ans et demi, demeurant chez ses
parents, 166, rue Nationale, dérobait hier matin, sans être aperçu, une
casquette d'une valeur minime, à l'étalage d'un magasin situé, 53, avenue des
Gobelins. La casquette ne lui allant pas, le petit filou eut l'audace de la
rapporter au magasin où il l'avait prise, demandant à l'échanger contre une
autre à sa pointure. Le vol fut reconnu et le jeune escroc fut conduit au
commissariat de M. Perruche, qui l'a envoyé au Dépôt.
Lu dans la presse...
Un syndicat des « rouspéteurs » vient de se créer à Paris
Un syndicat des « rouspéteurs » vient de se créer à Paris
"Nous sommes déjà près d'un millier dans le treizième
arrondissement"
Le Petit-Parisien — 18 février 1927
Lorsque, dans une de ces séances du jeudi ou l'on admet les mots au
dictionnaire, les académiciens en seront à la lettre R, Il semble peu
probable qu'une discussion animée s'engage autour du mot « rouspéteur ». Le
poète de la Chanson des gueux n'est plus là pour défendre ce vocable,
quelque peu trivial sans doute, mais si expressif et surtout bien français
par l'état d'âme qu'il évoque.
Ce mot, qui n'a son équivalent en aucune langue, traduit à merveille
notre propension nationale au mécontentement. « Ils chantent, donc ils
paieront », disait Mazarin s'il eût vécu trois siècles plus tard, le
ministre d'Anne d'Autriche aurait dit: « Ils rouspètent ». Le mot est venu
préciser une chose qui datait de fort longtemps.
En certaines périodes de crise, la « rouspétance » — qui est, somme
toute, la forme la moins grave de l'insurrection — devient le premier devoir
du peuple. Mais les « rouspéteurs » s'ils sont innombrables, restent
généralement isolés; leur ardeur se répand en paroles, amères mais vaines —
et rien n'est changé.
L'initiative en revient à M. Chartrain, passage Vandrezanne
Aujourd'hui, les « rouspéteurs » se groupent en syndicat — on n'ose dire
: professionnel— à l'appel de M. Marcel Chartrain. En son modeste logis,
dans le treizième arrondissement — 2, passage Vandrezanne — ce petit homme
au regard vif nous dit le mot de sa croisade.
— C'est en bavardant avec les gens du quartier, ouvriers, petits
commerçants, ménagères, en entendant leurs doléances. hélas ! inutiles
jusqu'à présent, contre la cherté de la vie, que l'idée m'est venue de
rassembler, en vue d'une œuvre efficace, toutes ces récriminations. « Non
pas pour marcher sur Versailles, ni même sur l'Élysée, rassurez-vous. Mais
pour centraliser et présenter aux pouvoirs publics un ensemble de
constatations, de remarques, de faits précis autrement suggestifs et
convaincants que les rapports les mieux intentionnés des commissions
officielles.
»Voici huit jours à peine que je me suis mis à l'œuvre et mes idées ont
été partout accueillies avec un véritable enthousiasme. Nous sommes déjà
près d'un millier dans le treizième arrondissement. Belleville,
Ménilmontant, diverses communes de banlieue m'ont envoyé des adhésions
nombreuses. En une soirée, à Montmartre, j'ai recruté cent cinquante
fidèles. Cela va faire lâche d'huile, car notre groupement ne s'inquiète pas
des opinions personnelles de ses membres. Il ne veut avoir qu'une politique
celle de l'estomac : la seule à laquelle nul ne peut rester indifférent. »
Et ma foi ! qui donc pourrait « rouspéter » contre les excellentes idées
de M. Marcel Chartrain ?...
Sur commission rogatoire de M. Chesney, juge d'instruction, MM. Berthelot, commissaire de police aux délégations judiciaires, et Loutières, professeur à l'École de pharmacie et inspecteur des pharmacies, se sont transportés au siège d'une succursale de la Pharmacie mutualiste, 113, rue Broca
La nouvelle que M. Luien Monjauvis , député communiste du XIIIè, avait été arrêté devant les usines Panhard, devait provoquer, parmi ses électeurs adhérents au parti communiste ou sympathisants une certaine agitation.
Les bagarres de la cité Jeanne-d’Arc et celles d’AlfortviIle, après celles de Mantes démontrent péremptoirement l’existence par noyautages, d’une organisation frénétique dans la région parisienne.
Jean Bonneau, âgé de dix-sept ans, dit « Guibollard », avait convié à une petite fête tous ses amis, des rôdeurs qui hantent les fortifications, dans les parages de la porte de Fontainebleau. Ces joyeuses agapes devaient avoir lieu dans un établissement malfamé des environs de la poterne des Peupliers.
Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau. (1912)
Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement, étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des nombreuses conduites d'eau placées dans la chaussée du boulevard Kellermann qui venait de se rompre brusquement ! (1911)
S'il vous plait tomber sur une « trichinerie », allez au treizième arrondissement, prenez l'avenue des Gobelins et suivez la rue Croulebarbe. SI l'odeur ne vous arrête pas on route, poussez jusqu'au n°63, une maison « mangée aux vers » qui n'a pas besoin d'autre enseigne. Tout le quartier est en émoi. La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste ! (1883)
L'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Ernest Rousselle, qui fut président du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine, a eu lieu hier dans le jardin du dispensaire de la Maison-Blanche. (1901)
Peu de lecteurs du Journal soupçonnaient qu’une exposition rassemblât, à la mairie du treizième, des œuvres exquises de fraîche beauté. Qu'ils fassent voyage. Ils connaîtront un vieux quartier de Paris dont il est aisé d'apprendre le charme. (1912)
Les « écoles laïques » ont fait une armée de ratés, qui fatalement deviendra une armée de révolutionnaires. Les écoles professionnelles forment des ouvriers distingués, des artistes spéciaux qui sont placés avant d'avoir terminé leur apprentissage et qu'attend un avenir non moins heureux que paisible. C'est donc avec joie que nous avons vu hier le chef de l'État honorer de sa présence l'inauguration de l'école Estienne. (1896)
L'Office public des habitations de la Ville de Paris a entrepris, il y a quelques années, la construction de plusieurs groupes d'habitations à bon marché dans divers quartiers populeux de la capitale. L'un de ces groupés, sis dans le XIIIè arrondissement et dont la construction a été commencée en 1930, vient d'être terminé. (1933)
Cet après-midi, à 15 heures, a eu lieu, boulevard Kellermann, près de la porte d'Italie, l'inauguration du monument érigé à la gloire des mères françaises. La cérémonie s'est déroulée en présence du président de la République et de Mme Albert Lebrun, et de hautes personnalités. (1938)
La Société de la Croix-Rouge française a inauguré, hier après-midi, l'hôpital-école qu'elle a fait édifier, rue des Peupliers, dans le treizième arrondissement. (1908)
Le Docteur Steeg, maire de Berlin, ou plus exactement, président de l'administration municipale de la capitale du Reich est, depuis quelques jours, on le sait, l'hôte de Paris. (1941)
Le pont de Tolbiac est dans le treizième arrondissement, c'est-à-dire dans une région de Paris où jamais, en aucun temps, chef d'État n'a mis le pied. (1895)
On va prochainement soumettre aux formalités d'enquête le projet d'ouverture de la rue du Transit, partie comprise entre la rue de la Glacière et la rue du Château-des-Rentiers. Cette portion du 13e arrondissement est généralement peu connue ces Parisiens du boulevard. C'est une région arrosée par la nauséabonde rivière de Bièvre, dont un des bras prend le nom de rivière morte. (1867)
Entre l'église Saint-Médard et la place d'Italie, la vieille et étroite rue Mouffetard se transforme à vue d'œil en une belle avenue de 40 mètres de largeur. (1868)