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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

En 1929, le 13e comptait 11 cinémas : Le Bobillot, le Cinéma des Bosquets, le Clisson-Palace, l'Éden des Gobelins, le Cinéma des Familles, le Jeanne d'Arc, le cinéma Moderne, le Palais des Gobelins, le Royal-Cinéma, le Sainte-Anne et le Saint-Marcel.


Le 23 août 1886, un violent orage provoquait un e crue de la Bièvre de près d'un mètre rue Pascal inondant un grand nombre de caves et causait des dégâts considérables dans les parages. Ce même orage fit des dégâts importants dans d'autres points du 13ème notamment rue Richemond et rue Clisson.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

menu-nouveautés Article - inclus

Noté dans la presse...

1895

M. Félix Faure dans le 13è

Le pont de Tolbiac est dans le treizième arrondissement, c'est-à-dire dans une région de Paris où jamais, en aucun temps, chef d'État n'a mis le pied.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Le feu.- 1er février 1897

Le feu.

Le Matin - 1er février 1897

Un incendie s'est déclaré, hier soir, vers huit heures, dans les étuves de laines de M. Moreau, mégissier, 109, rue de la Glacière. Le feu a pu être rapidement éteint pour les pompiers de Port-Royal. Les dégâts sont peu importants.


 Les discussions tragiques

Les discussions tragiques

Le Petit Parisien ― 25 juin 1923

S'étant pris de querelle avec un inconnu, dans un débit de l'avenue des Gobelins, le soldat Indigène Laignaca, trente ans, du 23è colonial, caserné à Lourcine. a été blessé assez grièvement d'un coup de couteau à la tête, et a été transporté au Val-de-Grâce. Son agresseur est recherché.


Faits divers

 Un veuf tire sur sa maîtresse puis se suicide - 1914

Scène tragique rue Philippe-de-Champaigne

Un veuf tire sur sa maîtresse puis se suicide

Le Petit Parisien — 19 février 1914

Les drames de la jalousie ses succèdent depuis quelque temps, avec une fréquence déconcertante. Hier encore, un amant a voulu tuer sa maitresse. Il n'a réussi qu'à la blesser, mais la croyant morte, il s’est suicidé auprès d'elle.

Les malheurs d'Henri Lecoin

La laiterie Verny, située en plein cœur du populeux quartier de la Gare, 17, rue Bruant occupait, depuis quatre années, Henri Lecoin, âgé de vingt-huit ans, en qualité de caissier-comptable.

C'était un employé laborieux, dévoué, scrupuleux, bref un modèle. Ses patrons ne tarissaient pas d'éloges sur sa personne et se reposaient entièrement sur sa probité. L'an dernier, un malheur fondit soudain sur lui.

A quinze ans, il s'était mis en ménage avec une jeune fille, plus jeune que lui d'un an et demi il avait régularisé plus tard sa situation en l'épousant. Or, en avril, sa femme, qu'il adorait, fut emportée par une maladie foudroyante. Cette perte faillit enlever la raison à Henri Lecoin.

Pour essayer d'oublier celle dont il s'efforçait vainement de chasser le souvenir, le caissier se mit à boire, et, petit à petit, contracta des habitudes d'intempérance qui bientôt l'amenèrent à négliger son travail. Six mois après la mort de sa compagne, le hasard mit sur son chemin une amie d'enfance de la défunte, Angèle Boulet, de cinq années plus âgée que le caissier. Cette femme, originaire d'Amiens, demeurant, rue du Faubourg-Saint-Antoine, venait récemment de perdre son mari, M. Meylemans.

Lecoin crut trouver en elle une âme sœur.

Il se trompait malheureusement ! De caractère plutôt volage, Angèle était connue dans un certain milieu sous le sobriquet de Lulu. Cette liaison ne fut pas assez sérieuse pour ramener Lecoin dans la bonne voie. Il en arriva même à se rendre coupable de légères malversations et, en raison du relâchement de sa conduite, son patron se vit contraint de le congédier le 31 janvier dernier. Il lui accordait une indemnité d'un mois de traitement.

Se rappelant alors son existence heureuse de jadis, le caissier chercha une autre situation et ne la trouva pas. Cette fois, son esprit déjà désemparé sombra dans le désespoir.

La dernière nuit

Avant-hier soir, il dina avec sa maîtresse, puis tous deux se rendirent dans un hôtel, 8, rue Philippe-de-Champaigne, où ils louèrent, au second étage, la-chambre numéro 21. Lui, s'inscrivit sous le nom de Henri Lecointre, employé de commerce, 62, boulevard de la Gare ; elle, sous celui de Lucienne Boulet, âgée de trente-trois ans, demeurant, 234 faubourg Saint-Antoine. Hier, vers midi et demi, le patron et le garçon de l'hôtel étaient occupés à la cave, quand ils perçurent trois détonations successives. Ils remontèrent précipitamment et furent guidés jusqu'à la porte de la chambre n° 21 par des râles et des gémissements. Dès que l'huis fut ouvert, un spectacle horrible s'offrit à leurs yeux. Lecoin gisait sur la descente de lit, le visage rouge de sang. Son corps se convulsait sous les soubresauts des affres de l'agonie. Il avait la tempe droite trouée d'une balle et tenait encore, dans la main gauche, un browning entièrement chargé.

Sur le lit, se lamentait sa compagne, le visage également ensanglanté. Un second revolver était à côté d'elle trois cartouches étaient brûlées.

La blessée avait reçu deux balles l'une s'était logée dans le bras droit, l'autre avait traversé la lèvre supérieure et fracturé le maxillaire. Elle fut transportée aussitôt à l'hôpital de la Pitié, où elle raconta, à M. Yendt, commissaire du quartier, le drame rapide qui venait de se dérouler.

L'explication du drame

Comme son amant sollicitait un nouveau rendez-vous pour le soir même et qu'elle refusait de s'y rendre, Lecoin avait été pris d'un fol accès de jalousie et avait sorti de sa poche deux revolvers.

Se servant de celui qu'il tenait de la main droite, il avait tiré, sans mot dire, sur la pauvre fille. La croyant morte, il s'était logé une balle dans la tête, toujours avec la même arme.

L'état d'Angèle Boulet parait sans gravité ; quant au caissier, il n'a pas tardé à succomber, sans avoir repris connaissance.

Le malheureux n'avait plus que quelques francs pour toute fortune. La mère du désespéré, demeurant, 19, rue des Ursins, a été prévenue avec les plus grands ménagements, dans la soirée, par M. Yendt.

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Ailleurs sur Paris-Treizieme

Mort de M. Ernest Rousselle

Ainsi que nous le faisions pressentir, M. Rousselle, conseiller municipal du quartier de la Maison-Blanche (treizième arrondissement), président du conseil municipal de Paris, a succombé hier matin à la maladie qui, depuis un certain temps, le tenait éloigné de l'Hôtel de Ville. (1896)

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La suppression de la Bièvre

Le conseil ayant décidé, en 1899, après de lentes et nombreuses études, de faire procéder à la couverture de la Bièvre « dont les émanations exercent une influence fâcheuse sur la santé des riverains... (1907)

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La villa des chiffonniers

Il faudrait battre longtemps Paris pour y trouver quelqu\'un de comparable à M. Enfert, qui vient de faire bénir, à la Maison-Blanche, une nouvelle œuvre. (1897)

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Nouvelle ligne d'autobus

A dater du 28 octobre 1923, la S. T. C. R. P. mettra en service une nouvelle ligne d’autobus dénommée AI bis, « Place d’Italie-Gare Saint-Lazare » (1923)

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Menu faits divers

Faits divers

On a tenté de tuer Gauzy qui naguère abrita Bonnot fugitif et chez qui M. Jouin trouva la mort - 1914

Il était 8 heures du soir, mardi, quand M. Fauvel, secrétaire au commissariat du quartier de la Gare, fut averti par téléphone que deux coups de revolver venaient de retentir dans un débit, rue Nationale.

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Le meurtrier de Gauzy est connu - 1914

Hier matin, M. Boudeau, commissaire de sûreté du 4e district, ainsi que M. Fauvel, secrétaire du commissariat de la Gare, avaient acquis la certitude que Gauzy avait été blessé à l'intérieur du café des Trois Marches vertes et que le chiffonnier Georges Colson avait dit vrai

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Le meurtrier de Gauzy est arrêté - 1914

Les inspecteurs du quatrième district ont retrouvé les deux clients qui, consommant mardi soir au café des Trois Marches vertes, furent témoins de l'attentat.

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Sous la protection de la police, des ouvriers ont entrepris la démolition de la trop fameuse cité Jeanne-d'Arc - 1935

Par la même occasion, les inspecteurs ont arrêté Emmanuel-Léon Odoux, l'ivrogne qui dimanche avait blessé sa voisine de deux coups de couteau.

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Je disparaîtrai sans donner d'ennui à personne », avait dit le professeur - 1938

Hier matin, Mme Hugon, qui possède, rue du Chevaleret, un « Café-restaurant-blanchissage », entre dans le terrain vague attenant à sa maison.

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Un veuf tire sur sa maîtresse puis se suicide - 1914

La laiterie Verny, située en plein cœur du populeux quartier de la Gare, 17, rue Bruant occupait, depuis quatre années, Henri Lecoin, âgé de vingt-huit ans, en qualité de caissier-comptable.

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Un soir à la Porte d'Italie - 1895

Les nombreux flâneurs qui vont chaque soir, au soleil couchant, respirer un peu d'air sur les glacis des fortifications, à la porte d'Italie, ont assisté hier à une véritable bataille.

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Drame de la jalousie - 1897


Chronique du feu - 1879


Le drame du quartier de la Gare - 1896


Le drame de la rue Dunois - 1892


Le drame de la rue Dunois - 1892 - dernières nouvelles


L'Affaire de la Place Jeanne-d’Arc - 21 mars 1897


Les assiégés de la cité Jeanne-d'Arc se sont rendus ce matin - 1934


Scène sanglante dans un Bal Avenue de Choisy - 1910


L'incendie de l'avenue de Choisy - 1893


Scène surprenante avenue des Gobelins - 1874


Meurtre et bagarre sanglante - 1902


Le drame de la rue Michal - 1904


Drame de la misère et de l'ivrognerie à la Maison-Blanche - 1934


Le drame de la rue du Tage : Le parricide condamné à 5 ans de réclusion - 1935


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