Le 26 octobre 1923, l'automobile de M. Naudin, conseiller d'Etat, ancien préfet de police, entrait en collision avec un taxi à l'angle de l'avenue des Gobelins et du boulevard Saint-Marcel. Dégats matériels uniquement.
La place de Rungis porta un temps le nom de place Barrault.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Deux sexagénaires, Émile Carditz et Lucien Villemard, demeurant en garni,
boulevard de la Gare, se livraient, hier soir, vers neuf heures, sur un banc de
la place d'Italie. à des actes immoraux des plus répugnants. Les passants
intervinrent rapidement et après avoir rossé d'importance let deux sadiques, les
conduisirent devant M. Yendt, commissaire de police du quartier de la
Salpêtrière, qui les envoya au Dépôt.
Discussion vive rue Vandrezanne - 1888
Discussion vive rue Vandrezanne
Le Petit-Parisien — 24 octobre 1888
Une vive discussion éclatait, hier matin vers onze heures, dans un
établissement de bouillon, 10, rue Vandrezanne, entre deux consommateurs nommés
Courant, demeurant rue des Malmaisons, 23, et Pigard, demeurant rue Vandrezanne,
9.
Au plus fort de la querelle, Courant saisit un couteau sur une table et se
précipitant sur son adversaire, l'en frappa d'un coup au côté droit.
Le meurtrier qui essayait de fuir fut arrêté par un gardien de la paix.
Il a été conduit au bureau de M. Debeury, commissaire de police.
Le blessé après avoir reçu des soins dans une pharmacie a été transporté à
son domicile.
L'état de Figard est grave.
Lu dans la presse...
L'ancienne nécropole Saint-Marcel - 1913
L'ancienne nécropole Saint-Marcel
Le Journal des débats politiques et littéraire — 9 décembre 1913
Une large tranchée est actuellement creusée, pour l'établissement d'une conduite
cimentée, sur le trottoir, à l'extrémité du boulevard St-Marcel, près de l'avenue
des Gobelins.
À l'angle de la rue de la Collégiale, les fouilles ont mis à découvert de
nombreux sarcophages en plâtre et en pierre, et des sépultures à même le sol.
M. le docteur Capitan et M. Charles Magne se sont rendus sur place ces jours-ci
pour examiner ces fouilles ; deux sarcophages de pierre, trouvés à deux
mètres à peine de la chaussée, ont été ouverts dans le fond de la tranchée.
Recouverts d'un lourd couvercle de forme thoracique, ils renfermaient deux squelettes
complets. L'un surtout attira l'attention du docteur Capitan, squelette féminin,
portant des traces très apparentes de lésion de l'omoplate et possédant un tibia
portant une ancienne fracture soudée de façon primitive.
Ces sépultures appartiennent, à n'en pas douter, à l'ancienne nécropole Saint-Marcel,
dont les origines remontent au quatrième siècle.
Elle s'étendait, en effet, sur un vaste emplacement limite par la rue Le
Brun (ancienne rue des Fossés-Saint-Marcel), la rue des Gobelins, la rue des
Marmousets, la rivière de Bièvre, la rue du Fer-à-Moulin et la rue Scipion occupant,
on le voit, un quadrilatère à cheval sur les voies nouvelles, qui sont l'avenue
des Gobelins, le boulevard de Port-Royal, le Boulevard Arago et le boulevard
Saint-Marcel.
Trois églises s'y élevaient, et c'est autour de chacune d'elles que se groupaient
les tombes : Saint-Marcel, du côté de la rue de la Reine-Blanche ;
Saint-Hippolyte, du côté de la rue des Gobelins et Saint-Martin rue de la Collégiale,
entre la rue Vésale et le boulevard Saint-Marcel.
Extrait du plan de
Paris dit Plan de Turgot réalisé entre 1734 et 1739.
Les restes mis à jour par centaines dans les fouilles actuelles proviennent
des inhumations de l'église Saint-Martin.
Les gardiens de la paix Savineau et Grassi étaient de service hier matin vers cinq heures, rue de Tolbiac, lorsqu'ils virent apparaître, échevelé et les yeux hagards, l'ouvrier cordonnier Hippolyte Delmas
Un crime dont les mobiles restent encore mystérieux a été commis hier soir, à six heures et demie, au numéro 23 de l'avenue d'Italie, dans une petite boutique habitée par un brocanteur, âgé de soixante-trois ans, nommé Estault.
Un arrêté du préfet de la Seine vient d'ouvrir une enquête à la mairie du douzième arrondissement pour le percement d'un nouveau tracé qui, sous le nom de boulevard Saint-Marcel, doit relier le boulevard Montparnasse au boulevard de l'Hôpital (1857)
L'administration vient de faire déposer à la mairie du 13e arrondissement le plan parcellaire des propriétés dont la cession est nécessaire en tout ou en partie pour exécuter l'élargissement de la rue Mouffetard et la transformation d ela place d'Italie. ()
Cette voie s'ouvrira en face la place de la Collégiale et viendra déboucher sur le boulevard extérieuraprès avoir coupé le faubourg Saint-Jacques. (1858)
Les travaux du puits artésien qui est en cours d'exécution à la Butte-aux-Cailles, dans le 13e arrondissement de Paris, se poursuivent régulièrement, et la profondeur atteinte par l'instrument de forage dépasse aujourd'hui 350 mètres. (1868)
Le plus ancien vestige des édifices religieux encore debout en ce moment, mais qui disparaîtra au premier jour, est le porche de la chapelle Saint-Clément, qui date du quatrième siècle, et dans laquelle fut inhumé en 383 saint Marcel, évoque, de Paris, sous le règne de Théodose. (1868)
On donne à la rue de la Croix-Rouge la dénomination de Domrémy. village du département des Vosges, où naquit Jeanne d'Arc; la route de Fontainebleau devient route d'Italie, la place de la barrière d'Ivry devient la place Pinel... (1868)
Si le vieil hôtel de Sens est, sur la rive droite de la Seine, un édifice curieux à voir, deux hôtels non moins anciens et tout aussi intéressants s'offrent sur la rive gauche, dans le quartier des Gobelins, aux yeux des amateurs du gothique. (1878)
Le boulevard Saint-Marcel prend naissance au boulevard, de l'Hôpital, vis-à-vis la Salpêtrière, et va aboutir en ligne directe à l'avenue des Gobelins, où il se rencontre avec les boulevards Arago et Port-Royal pour former un spacieux rond-point. (1882)
Ce n'est jamais sans un sentiment de gêne, pour ne pas dire de honte, qu'en arrivait aux portes de la grande, cité parisienne, on franchit cet espace de 250 mètres de largeur qui longe encore en une ceinture presque continue les fortifications et qu'on appelle la Zone. (1932)
Les jardins des Gobelins forment dans un quartier populeux une oasis de fraîcheur et de verdure. Ils couvrent près de trois hectares et constituaient naguère une île entre deux bras de la Bièvre. (1933)