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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

Le pont d'Austerlitz entre la place Walhubert et la place Mazas a été construit de 1802 à 1807 par Beaupré. Ses arches sont en pierre depuis 1854-1855 en remplacement des arches en fer fondu de la première construction.


Selon un article du Figaro du 29 août 1905, le 13e arrondissement comptait alors 938 jardins privés.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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C'est arrivé dans le 13ème

 Un drame boulevard de l’Hôpital - Le Figaro – 5 mars 1897

Un drame boulevard de l’Hôpital

Le Figaro – 5 mars 1897

M. Edmond Laflesselle, employé dans une Compagnie d'assurances, se mariait il y a trois mois avec une jeune fille de dix-huit ans, Juliette Nassot, avec laquelle il entretenait des relations depuis longtemps déjà.

D'un caractère très jaloux, Laflesselle, se croyant trompé, avait averti sa femme qu'il la tuerait si jamais il apprenait… ce qu'il appelait couramment… son malheur.

En fut-il informé? On ne le sait. Toujours est-il que, rencontrant Juliette, hier soir, à neuf heures, en face du n° 119, du boulevard de l'Hôpital, il lui tira deux coups de revolver. Frappée au front, la jeune femme s'affaissa sans proférer un cri. Elle était morte. Le meurtrier se logea ensuite une balle dans la tempe droite. Il est soigné à l'hôpital de la Pitié. Son état est très grave.

Le corps de la défunte a été transporté d'abord a la Morgue, puis, après qu'on eut établi son identité à l'aide des papiers trouvés sur son mari, au domicile de sa mère.


 Un pseudo-traître - 1897

Un pseudo-traître.

Le Journal — 24 novembre 1897

Hier, vers quatre heures, un employé de banque, M. Henri Larnaux, âgé de quarante ans, habitant boulevard de Port-Royal, se présentait au commissariat de police du quartier Croulebarbe et demandait à voir le commissaire en personne.

Mis en présence de M. Yendt, le pauvre employé déclara quo Dreyfus était Innocent et que c'était lui-même qui avait dérobé et vendu les documents à l'Allemagne. Puis, il prononça quantité d'autres paroles incohérentes.

Le malheureux fou a été envoyé l'infirmerie spéciale du Dépôt.


Lu dans la presse...

 La passerelle de la Maison-Blanche -1907

La passerelle de la Maison-Blanche

Inauguration prochaine ― On fait des préparatifs dans le nouveau quartier — La cérémonie de dimanche. M. Viviani la présidera

Le Radical ― 18 juin 1907

Tout un coin du quartier de la Maison-Blanche, celui qui s'étend de la rue Bobillot à la rue Cacheux, par la place Rungis, est en fête : dans quelques jours on inaugurera solennellement la nouvelle et légère passerelle métallique qui, passant au-dessus des voies du chemin de fer de Ceinture, à la Glacière, relie maintenant entre eux deux points jusqu'à présent fort éloignés l'un de l'autre.

La passerelle vue de la place de Rungis

Et c'est un événement ! L'édification de cette passerelle marque en effet une date importante dans l'histoire d'un quartier demeuré longtemps quelque peu désert. L'emplacement était magnifique pourtant ; bien aéré, en bordure des fortifications et touchant au square si joli de Montsouris, il présentait toutes les garanties désirables de salubrité et de confortable. Oui, mais les terrains étaient mouvants, de vastes fossés existaient, et c'était l'isolement. Alors de concert avec les services techniques de la Ville, M. Rousselle, le père, l'ancien président du Conseil municipal, entreprit une œuvre considérable d'assainissement, d'hygiène et d'aménagement. Les fossés furent comblés, des voies nouvelles tracées.

La mort surprit malheureusement l'ancien président dans son œuvre si utile. Mais son fils, M. Henri Rousselle, conseiller actuel du quartier, la poursuivit énergiquement et, avec l'appui du comité radical socialiste, parvint à la mener entièrement à bonne fin.

Les rues Barrault et Bobillot vues de la place de Rungis vers 1907.

Aujourd'hui, la rue Bobillot, large et spacieuse est une voie magnifique ; la rue de Tolbiac, la place Rungis et toutes celles qui rayonnent autour de la place sont bien alignées, propres, pleines de vie et d'entrain L'endroit est transformé de fond en comble.

Et là où l'on rencontrait jadis des terrains abandonnés s'élèvent maintenant de coquettes maisons qui donnent à ce coin du treizième arrondissement une intensité, an mouvement auquel il n'était vraiment pas habitué.

Quant à la passerelle métallique, trait d'union placé entre la rue Cacheux, les fortifications et la rue Bobillot, elle évite désormais aux habitants de chacun des deux points la peine de faire un trajet considérable pour passer des uns chez les autres. La passerelle est la continuation directe des rues Bobillot et Cacheux par-dessus le chemin de fer.

Elle est longue de près de 100 mètres et a coûté environ 70,000 francs. Le Conseil municipal avait voté sa construction il y a deux ans ; ce sont les ingénieurs de la Ville de Paris qui l'ont construite.

C'est pour fêter son achèvement en même temps que la transformation de leur quartier que les habitants organisent une jolie fête locale, dimanche prochain à trois heures. M. Viviani, ministre du travail, la présidera.

Y assisteront également : MM. de Selves, préfet de la Seine ; Ranson, président au Conseil général ; notre collaborateur M. Ferdinand Buisson, député de l'arrondissement ; M. Henri Rousselle, conseiller municipal, et différentes autres notabilités politiques.

Des discours seront prononcés. Puis un concert vocal et un concert instrumental auront lieu, un défilé sera organisé, et, le soir, sur la place Rungis, on dansera.

La Maison-Blanche est dans la joie !


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Le compte rendu de l'inauguration

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