La maison qui, en 1900, était située au 68 du boulevard d'Italie, servait de dépôt au sculpteur Rodin.
En 1863, un marché aux chiens se tenait tous les dimanches sur l'emplacement du marché aux chevaux du boulevard de l'hôpital. Il y avait peu de choix.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
A la station du Métro « Corvisart », M. François Geffroy, vingt-six ans,
palefrenier à la Compagnie des omnibus, demeurant 5, passage Guillaumot, se
précipite sous une rame en marche, qui lui broie le crâne.
Sanglante querelle - 1911
Sanglante querelle
Le Petit Parisien — 2 janvier 1911
Avenue des Gobelins, vers cinq heures et demie du matin, deux ouvriers âgés
de vingt-sept et de vingt-neuf ans, Maurice Lindet et Armand François,
demeurant, le premier, 4, rue Jonas, le second 46, rue des Cinq-Diamants, se
prirent de querelle, on ne sait pour quel motif, avec des inconnus.
La disputé tourna tien vite au tragique et les couteaux se mirent de la
partie.
Quand, attirés par le bruit, des gardiens de la paix intervinrent, ils
aperçurent plusieurs individus qui fuyaient à toutes jambes, et trouvèrent
étendus sur le sol, grièvement blessés, Armand François et Maurice Lindet.
Celui-ci avait la joue gauche traversée d'un coup de couteau son camarade
avait été atteint à la tête et au côté gauche.
Transportés à l'hôpital de la Pitié où M. Yendt, commissaire de police, alla
les interroger, les deux blessés n'ont pu donner qu'un signalement assez vague
de leurs agresseurs.
Lu dans la presse...
La reconstitution des Gobelins
Le Journal des débats politiques et littéraire — 12 aout 1913
On sait que la reconstitution partielle des Gobelins fut entreprise, il y
a près de deux ans, sous l'habile direction de MM. Formigé et Jossely.
La façade du nouveau, bâtiment est déjà en partie débarrassée, de ses échafaudages.
Le corps principal part de la rue Croulebarbe, longe l'avenue et s'étend jusqu'à
l'ancienne entrée de la Manufacture ; il se composer d’un pavillon légèrement
surélevé, dans le milieu, flanqué de deux ailes plus basses de même profondeur.
Le tout forme un ensemble élégant et harmonieux.
Le pavillon central, oeuvre de MM.
Formigé et Jossely
Sur la façade de la rue Croulebarbe, deux dates sont gravées 1667-1916. Des
guirlandes sont sculptées dans le haut du tympan sur les trois faces du monument :
elles soulignent les noms des artistes célèbres : Cozette, Natoire, Watteau,
Parrocel, Claude- Audran, Marc de Gomans; J. et Ph. Gobelin, J.-F. de. Tray,
Simon Vouet, Largillière, Ch. et Paul Coypel, J.-B. Oudry, Jean Berain, Boucher.
En dessous de ces inscriptions et de ces guirlandes, huit médaillons allégoriques
surmontent les fenêtres de la façade qui longe l'avenue, ils représentent :
la tonte, le lavage, la filerie, la corderie, la chimie, la teinture, le carton,
la tapisserie.
Ces hauts reliefs, du plus heureux effet, sont d'une finesse remarquable
celui représentant la chimie rappelle les traits de l’immortel Chevreul, dans
son laboratoire de la Manufacture dont il fut le chimiste, pendant de longues
années.
L'ancienne inscription placée par la Ville de Paris en 1900 subsiste près
de l'ancienne porte d’entrée ; elle porte, on le sait : « Jean et Philibert
Gobelin, marchands teinturiers en écarlate, qui ont laissé leur nom à ce quartier
et à la Manufacture de tapisserie, avaient ici leur atelier sur les bords de
la Bièvre à la fin du quinzième-siècle ».
Une nouvelle inscription, complétant la première, a été gravée sur la façade
de la cour d’entrée ; elle est ainsi conçue :
Avril 1601, Marc de Gomans et François de la Planche Tapissiers flamands,
Installent leurs ateliers Sur les bords de la Bièvre Septembre 1667, Colbert
Établit dans les bâtiments, Des Gobelins, La Manufacture des meubles De la Couronne Sous la direction De Charles Le Brun
Accrochée au boulevard Blanqui, la rue des Cinq-Diamants escalade la Butte-aux-Cailles. Rue morne et sans fantaisie, elle aligne, le long de maigres trottoirs, une vulgarité perspective de maisons lisses, crises, mornes, trouée, çà et là, par les contrevents vert pomme d'un bar ou par la façade blanchie à la chaux d'un meublé pauvre.
La petite cité aux rues tortueuses qui, village dans la ville, se tasse entre la place Paul-Verlaine et le boulevard Auguste-Blanqui, bourdonne ce matin d'un naturel émoi.
Les inspecteurs de la brigade spéciale poursuivent avec activité, mais sans résultats réellement intéressants, leur enquête sur l'assassinat dont fut, lundi, la victime le mystérieux Yougoslave Joseph Werner.
Une enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le projet des stations à établir sur le chemin de fer de Ceinture, dans les 13e, 14e, 15e et 16° arrondissements. (1862)
On a mis récemment à l'enquête un projet d'agrandissement de la Gare du chemin de fer d'Orléans, à Paris, qui consiste à étendre les dépendances de cette gare jusqu'au quai d'Austerlitz, par l'annexion de tout l'emplacement compris entre ce quai, la rue Papin et le boulevard de l'Hôpital. (1862)
Le treizième a toujours été la cité des pauvres. Il sue encore la misère avec ses îlots de maisons délabrées… avec la rue du Château-des-Rentiers, ô ironie, avec la Butte-aux-Cailles chère à Louis-Philippe. Et comme la misère va de pair avec la douleur, beaucoup d'hôpitaux, la Salpêtrière, la Pitié, Broca, Péan, des asiles, des refuges. Sur 33.500 électeurs, 28.000 paient de 500 à 1.200 francs de loyer par an. Au prix actuel du gîte, ces chiffres ont une triste éloquence ! On ne s'étonnera pas si le treizième est politiquement très à gauche… et même à l'extrême gauche. (1927)
Tandis que les chauffeurs ne pourront claironner ou trompeter par les rues de Paris, des escouades de bruiteurs autorisés continueront, embouchure aux lèvres, leur pas accéléré quotidien dans les rues du quartier de la Maison-Blanche en général, boulevard Kellermann en particulier. (1929)
Dans une semaine ou deux, on inaugurera la grande piscine de la Butte aux Cailles. C'est un établissement vraiment remarquable, de briques et de mortier, aux revêtements vernissés blancs, dominé d'une immense cheminée en ciment armé, de grande allure avec sa quadrature de colonne droite évidée aux angles, lesquels sont ainsi arrondis. (1924)
Dimanche, dans la nuit, un craquement sinistre a éveillé les locataires d'un des vieux immeubles de cette rue. une maison d'un étage, portant le numéro 10. D'un coup la maison s'était lézardée du haut en bas. menaçant de s'effondrer. (1929)
Le quartier de la Gare est en émoi. A la suite de perturbation du sol, peut-être aussi de fissures de conduites d'eau et d'infiltrations, la plupart des immeubles de la rue Charles-Bertheau, dont certains sont neufs, menacent ruine (1937)
Savez-vous ce que c'est qu'un Bijoutier ?... C'est un de ces industriels qui achètent aux laveurs de vaisselle des restaurants les débris de viande cuite jugés indignes d'être offerts à la clientèle, et qui vendent ces débris, connus sous le nom d'arlequins, aux pauvres gens des quartiers populeux. Or, depuis quelque temps, les étalages des bijoutiers du marché des Gobelins étaient mieux fournis que d'habitude... (1872)
C'est derrière la mairie du treizième arrondissement, dans le vieux marché des Gobelins, que la jeunesse des Beaux-arts avait organisé hier soir le bal annuel des Quat'z'Arts. (1914)
Une rumeur étonnante et capable d’alimenter toutes les conversations circulait, hier après-midi vers 5 heures, dans le quartier de la Maison-Blanche. Des terrassiers, en creusant pour faire une cour, avaient découvert des ossements... (1923)
Espérons que la rudesse et la brutalité avec lesquelles la main de l'autorité militaire vient de s'abattre sur les pauvres zoniers de la porte de Gentilly, aura pour résultat de ramener cette importante question à l'ordre du jour, et de lui faire faire un pas vers une solution impatiemment attendue. (1895)