La rue de Lourcine a pris le nom de rue Broca en 1890.
En 1911, selon Le Gaulois, on comptait onze ruelles dans Paris dont trois dans le treizième arrondissement : la ruelle des Gobelins, la ruelle des Kroumirs et la ruelle des Reculettes.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
La Société de la Croix-Rouge française a inauguré, hier après-midi, l'hôpital-école qu'elle a fait édifier, rue des Peupliers, dans le treizième arrondissement.
Le Journal des débats politiques et littéraires — 5 septembre 1873
La manufacture nationale des Gobelins a pour annexe un immense jardin avec
potager et verger où les fruits sont cultivés cum arte d'après les
bonnes traditions et selon la méthode de La Quintinie. Il y a là des pêches qui
rivalisent avec celles des fameux espaliers de Montreuil et des poires qui, pour
la grosseur et le fondant, n'ont rien de comparable.
L'avant-dernière nuit, des malfaiteurs ont pénétré l'aide d'escalade et
d'effraction, dans le verger et l'ont dévalisé. Ils ont emporté notamment 500
poires magnifiques en pleine maturité.
Ces déprédateurs ont causé encore, plus de dommage par ce qu'ils ont brisé et
détruit que par ce qu'ils ont emporté.
Le commissaire de police du quartier Croulebarbe a immédiatement commencé une
enquête, et les indices recueillis permettent d'espérer que les coupables ne
tarderont pas à tomber entre les mains de la justice.
Suicide - 1911
Suicide
Le Matin — 4 octobre 1911
A la station du Métro « Corvisart », M. François Geffroy, vingt-six ans,
palefrenier à la Compagnie des omnibus, demeurant 5, passage Guillaumot, se
précipite sous une rame en marche, qui lui broie le crâne.
Faits divers
Le drame de la Cité Jeanne-d'Arc - 1865
Le drame de la Cité Jeanne-d’Arc
Le Figaro — 29 juin 1895
Depuis longtemps deux ouvriers, Claude Demanalède, maçon, et Paul Robert,
demeurant tous deux cité Jeanne-d'Arc, étaient ennemis intimes. Demanalède,
âgé de soixante-sept ans, buvait ferme, et chaque fois qu'il était gris,
c'est-à-dire presque tous les soirs, Robert lui faisait toutes sortes de
plaisanteries qui excitaient la joie des voisins.
— Ça finira, disait le maçon. Tu me payeras le tout d'un coup.
Avant-hier soir, Demanalède rentra ivre comme de coutume et dut subir les
« fumisteries » de son ennemi.
Après avoir dormi, il se réveilla plein d'idées de vengeance et résolut
de se débarrasser de son persécuteur. Pour cela, muni d'une brique, il
marcha dans le chéneau de la toiture, arriva à la fenêtre de Robert et
voulut lui lancer son projectile. Mais le mouvement lui fit perdre
l'équilibre et il tomba de la hauteur du sixième étage.
Le malheureux s'est tué sur le coup.
La cité Jeanne-d'Arc vers 1900
(Communiqué)
Il n'y a pas de grand succès qui ne soit justifié. Il fut un temps où
l'alpaga était en grande faveur. On l'employait couramment pour les
vêtements. Tout le monde connaît les avantages multiples de cette étoffe
qui possède, entre autres qualités, celle d'être à la fois légère,
solide et brillante.
L'alpaga revient tout à fait à la mode, au point même de dépasser la
vogue d’autrefois. En prévision de l’été qui promet d'être fort chaud,
la Belle Jardinière se met en mesure de satisfaire à toutes les demandes
de costumes d'alpaga que sa clientèle lui demande déjà de tous côtés.
Ce qu'on ignore généralement aujourd'hui, c'est que les vêtements
d'alpaga sont très difficiles à établir et qu'il est nécessaire, pour
les mener à bien, de possède r un outillage spécial. La couture même
exige des soins tout particuliers, et tout fait présumer que, grâce à la
Belle Jardinière, qui a organisé des ateliers spéciaux pour ce genre de
fabrication, on portera cet été beaucoup d'alpaga, indépendamment des
autres costumes de toile légère dont elle possède le plus complet
assortiment.
Le quartier de la Gare est en émoi. A la suite de perturbation du sol, peut-être aussi de fissures de conduites d'eau et d'infiltrations, la plupart des immeubles de la rue Charles-Bertheau, dont certains sont neufs, menacent ruine (1937)
Savez-vous ce que c'est qu'un Bijoutier ?... C'est un de ces industriels qui achètent aux laveurs de vaisselle des restaurants les débris de viande cuite jugés indignes d'être offerts à la clientèle, et qui vendent ces débris, connus sous le nom d'arlequins, aux pauvres gens des quartiers populeux. Or, depuis quelque temps, les étalages des bijoutiers du marché des Gobelins étaient mieux fournis que d'habitude... (1872)
Hier soir, vers sept heures et demie, le feu s'est déclaré, avec une grande violence, dans l'immeuble situé 24, rue des Cordelières (13è arrondissement), où se trouvent une fabrique d'eau de seltz et un dépôt d'eaux minérales appartenant à M. Aureau.
D'audacieux bandits, des jeunes gens, si l'on en croit le signalement donné par les victimes, ont opéré, l'autre nuit, d'abord rue du Bois-de-Boulogne, à Neuilly, puis rue Brillat-Savarin, en utilisant une automobile volée.
Rue Brillat-Savarin, dans un modeste logement du troisième étage, habitait depuis quelque temps un journalier, Jean Simon, âgé de quarante ans, et sa fille, laquelle fréquentait un employé de commerce, Lucien Grandet, qui venait la voir quotidiennement.
Un drame sanglant s'est déroulé hier soir, vers huit heures et demie, au n°204 de la rue de Tolbiac. M. André Gastin, âgé de quarante-cinq ans, établi marchand de vins à cette adresse, avait cessé son commerce le mois dernier, mais il continuait d'habiter le rez-de-chaussée de l'immeuble.
Il semble que seule la neurasthénie ait poussé Paul Seguin, quarante-neuf ans, commis boucher, vouloir tuer sa femme pour se loger ensuite une balle dans la tête.