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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

Le XIIIème devait initialement porter le numéro 20 lors de l'extension de Paris en 1860.


La rue du Dessous des Berges est située à 20 mètres au dessus des berges.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

menu-nouveautés Article - inclus

Noté dans la presse...

L'élargissement de la rue Mouffetard et l'aménagement de la place d'Italie

L'administration vient de faire déposer à la mairie du 13e arrondissement le plan parcellaire des propriétés dont la cession est nécessaire en tout ou en partie pour exécuter l'élargissement de la rue Mouffetard et la transformation d ela place d'Italie.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Deux époux asphyxiés par le gaz

Deux époux asphyxiés par le gaz

Le tuyau en caoutchouc du radiateur était usé

Paris-Soir ― 17 novembre 1925

Une double asphyxie accidentelle s'est produite hier soir dans un immeuble situé au 79 de la rue du Gaz.

Ce matin, vers 7 heures. Mme Quilleret, 44 ans, concierge de l'immeuble, était fort étonnée de ne recevoir aucune réponse aux appels qu'elle multipliait à sa fille, Jeanne, qui habitait dans une chambre continue à la loge. Pourtant la lueur d'une lampe électrique filtrait à travers les rideaux. Inquiète, Mme Quilleret appela son mari. Après de nouveaux appels, toujours sans résultat, M. Quilleret brisa un carreau de la fenêtre et fit jouer l'espagnolette.

Un horrible spectacle le frappa aussitôt, A terre, sa fille Jeanne gisait morte.

Près d'elle, son gendre, Henri, était également asphyxié.

De l'enquête ouverte par M Barnabé, commissaire de police, il apparut bientôt que toute idée de suicide devait être écartée. Dans un angle de la pièce, on a découvert le tuyau en caoutchouc du radiateur. Il était dans un complet état de vétusté. Le gaz, qui s'était échappé par les interstices, avait asphyxié les deux jeunes gens.


 Malheureuse mère - 1899

Malheureuse mère

Le Gaulois ― 12 mars 1899

Des agents ont trouvé hier matin, évanouie sur  un banc, boulevard Arago, une femme âgée d'une trentaine d'années, assez pauvrement vêtue et qui tenait dans ses bras une petite fille âgée d'un an.

La pauvre femme, qui mourait de faim, ainsi que son enfant, fut transportée à  l'hôpital Cochin.

Elle a déclaré qu'elle avait perdu il y a deux mois son mari et que depuis lors elle était plongée avec sa petite fille dans la plus affreuse misère. Il y a deux jours, elle avait quitté la ville qu'elle habitait et était venue à pied à Paris.


Faits divers

 Le perroquet enlevé - 1896

Le perroquet enlevé.

Le Temps — 3 septembre 1896

Dans le quartier Croulebarbe vit un perroquet centenaire, nommé Jacquot, magnifique ara gris, à queue rouge-pourpre, comme la trame d'un cardinal. Ce vénérable personnage habite depuis plus de quatre-vingts ans au sein de la même famille. Avec l'âge, sa facilité d'élocution, sa mémoire, son talent d'imitation, déjà remarquables en sa jeunesse, se sont développés au-delà de toute expression. Il parle et chante en plusieurs langues (notamment en portugais) et n'hésite pas à soutenir une conversation dans son propre idiome avec tout animal que les hasards de la circulation parisienne amène à proximité de sa cage, hennissant avec les chevaux, brayant avec les ânes, tout prêt à hurler avec les loups, si les règlements de police ne leur interdisaient le pavé de la capitale.

On conçoit qu'ainsi doué il fit les délices de son heureuse propriétaire, une fruitière de la rue Dolomieu. Aussi l'existence du perroquet s'était-elle écoulée jusqu'à avant-hier dans le calme et le confort absolus. Par malheur, à cette date, vint à passer sous la fenêtre de l'ara un chiffonnier (ou se disant tel) nommé Guindot dit la Hache, qui, malgré sa jeunesse (vingt ans), compte déjà sept condamnations à son passif.

A ce moment, Jacquot égrenait les plus belles perles de son répertoire : la Sérénade du pavé, Ma belle inconnue, etc. La Hache se sentit violemment tenté de s'assurer la compagnie habituelle d'un tel virtuose. La fruitière, absorbée par les soins de son commerce, avait laissé seul l'oiseau précieux l'occasion était favorable. Le rôdeur escalada l'appui de la fenêtre, força la porte de la cage et enveloppant dans un foulard la tête de l'ara stupéfait, il l'emporta, à moitié suffoqué du procédé, sous son veston.

On juge de la désolation de la fruitière en voyant la cage vide. Elle s'empressa d'aller faire sa déclaration chez le commissaire de police du quartier, M. Perruche (ô destin voilà de tes coups !), dont le nom ne pouvait qu'aviver ses regrets. On crut d'abord que Jacquot, pris de velléités de courir le guilledou sur le tard, avait brisé lui-même, de son formidable bec, le fil de fer qui fermait la porte de sa cage et pris la poudre d'escampette.

« En tout cas, dit la fruitière, il ne saurait être allé bien loin. Ses habitudes sont trop régulières, son caractère trop familial, pour qu'il nous ait ainsi abandonnés sans esprit de retour. Donnez-moi un agent pour m'accompagner et en parcourant le quartier, je suis sûre de le retrouver. Sa voix est trop forte et douée d'un accent parisien trop particulier pour que je ne l'entende pas et ne la reconnaisse pas partout où il sera. »

En effet, après quelques recherches dans le quartier, en passant rue du Pot-de-Fer, devant le domicile de la Hache, la fruitière entendit une voix perçante qui chantait : J'ai perdu mon Eurydice, avec une puissance d'intonation qui ne laissait aucun doute sur l'identité de son propriétaire. Guidés par ce chant mélancolique, qu'entrecoupait de nombreux Portez armes ! Ranplanplan, etc., la digne femme et l'agent montèrent l'escalier de la maison et arrivèrent bientôt à la chambre occupée par la Hache. Derrière la porte, Jacquot, reconnaissant la voix de sa maîtresse, appelait au secours et chantait.

Dans une tour obscure,
Un roi puissant languit.

Il fut bientôt rendu à la liberté et aux caresses de sa famille. La scène de sa confrontation avec son infâme ravisseur, dans le cabinet de M. Cochefert, chef de la sûreté, fut particulièrement émouvante.

Tantôt il regardait tendrement sa maîtresse en disant à plusieurs reprises « Te voilà ! Te voilà ! Te voilà ! » Tantôt il ébouriffait ses plumes en menaçant Guindot du bec et en l'accablant d'insultes tirées de son riche vocabulaire en toutes les langues. Confondu par son témoignage, Guindot a tout avoué et est allé expier son crime au Dépôt, en attendant mieux.

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