Le 21 août 1881, M. Cantagrel fut élu député du 13ème arrondissement au Corps législatif.
En 1879, les écoles chrétiennes de la rue du Moulin des Prés, de la rue Jeanne d'Arc et du boulevard de l'hôpital furent laïcisées à la suite de la décision du conseil municipal. Elles furent remplacées par les écoles libres des 61 rue Dunois, 93 avenue de Choisy et 43 rue Corvisart. Une école chértienne tenue par des soeurs fut laicisée et remplacée par une école libre située 35 rue Jenner.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Une triste nouvelle nous arrive du front. Eugène Bonneton, le peintre délicat du vieux Paris, de la Bièvre et des hivers parisiens, vient de s'éteindre dans une ambulance de l'Argonne.
Un ouvrier plombier, Alphonse Roinville, habitant, dans le
treizième arrondissement, la rue Bourgon, au n°8, recevait, hier
matin, la visite d'une femme Eugénie Hergot, âgée de trente-quatre
ans, blanchisseuse.
Une demi-heure après l'arrivée de cette femme des cris perçants
partant de la chambre de Roinville attirèrent l'attention des
voisins, qui pénétrèrent chez le plombier et trouvèrent Eugénie
Hergot étendue sur le parquet et portant à l'épaule une blessure
d'où le sang s'épanchait en assez grande abondance. Elle venait de
recevoir un coup de couteau.
Le meurtrier a été arrêté et conduit chez M. Remongin,
commissaire de police, qui l'a envoyé au Dépôt.
La victime, dont l'état est grave, a été transportée à l'hôpital
Cochin.
Terrible accident - 1897
Terrible accident.
Le Rappel — 28 juillet 1897
A la brasserie P…, située rue Nationale, un ouvrier brasseur, du nom de Jean
Bouschbacher, était occupé hier à vider un sac de houblon dans un bac situé
derrière une cuve contenant 6 hectolitres de bière en ébullition, quand il fit
un faux pas et tomba dans le liquide bouillant.
Aux cris épouvantables qu'il poussait, ses camarades accoururent et le
retirèrent. Le malheureux était cruellement brûlé aux jambes et au ventre, et
c'est dans un état désespéré qu'il a été transporté à l'hôpital Cochin.
Faits divers
Rue de Tolbiac, un voyageur est tué par des Apaches - 1908
UN MEURTRE EN TRAMWAY
Rue de Tolbiac, un voyageur est tué par des Apaches
Le Petit Parisien — 15 septembre 1908
Une scène sanglante, qui a eu pour épilogue la mort d'un homme, s'est
déroulée, hier soir, rue de Tolbiac.
Vers huit heures, le tramway 23-35, de la ligne Boulogne-Montreuil, bondé de
voyageurs, tant sur l'impériale qu'à l'intérieur et sur les plates-formes,
suivait cette rue.
Il allait atteindre la station de l'avenue de Choisy et marchait lentement,
la voie étant en réparation à cet endroit, lorsque plusieurs individus
s'élancèrent sur le marchepied. Bien qu'il n'y eût plus de place dans le
véhicule ils voulurent s'en faire quand même en bousculant les personnes qui se
trouvaient devant eux.
S'étant pris de querelle avec un jeune voyageur, ils se mirent à l'injurier,
puis, le tirant par les pieds, ils tentèrent de le précipiter sur la chaussée.
Après avoir riposté, le voyageur se défendit contre ses agresseurs en leur
envoyant plusieurs coups de pied.
Les chenapans, alors, s'acharnèrent sur lui et une véritable bataille
s'engagea. Soudain, le pauvre garçon poussa un cri et tomba comme une masse. Il
venait de recevoir un coup de couteau dans la cuisse. Le conducteur, M.
Gasparon, et des personnes présentes s'efforcèrent d'arrêter les bandits, mais
ce fut en vain. Ils parvinrent à s'enfuir.
Le blessé fut transporté dans la pharmacie la plus proche, où l'on constata
que la lame avait pénétré profondément et traversé de part en part l'artère
fémorale. Quelques instants plus tard, le pauvre diable expirait.
M. Yendt, commissaire du quartier Croulebarbe, ouvrit aussitôt une enquête.
Sur le défunt, il trouva des pièces, qui permirent d'établir son identité.
C'était un garçon laitier, Jean-Baptiste Marcillac, âgé de vingt-trois ans, originaire d'un village des environs de Mende (Lozère), et habitant 115, rue
d'Avron.
Il était arrivé à Paris, il y a un an environ, lors de sa libération du
service militaire.
Le magistrat a envoyé le cadavre à la morgue et prévenu le service de la
sûreté. On possède le signalement détaillé des meurtriers. Leur arrestation
semble imminente.
Entre l'église Saint-Médard et la place d'Italie, la vieille et étroite rue Mouffetard se transforme à vue d'œil en une belle avenue de 40 mètres de largeur. (1868)
On visitait ces temps-ci, dans la salle des Fêtes de la mairie du 13e, une agréable exposition de toiles, aquarelles, dessins, organisé par le Cercle des Gobelins. (1928)
Dans la première circonscription du XIIIe arrondissement, M. Raymond Renaudière, qui a groupé sur son nom au premier tour près de 4.000 voix, est le seul candidat désigné pour battre au second tour le communiste dissident Gélis. (1932)
Une enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le projet des stations à établir sur le chemin de fer de Ceinture, dans les 13e, 14e, 15e et 16° arrondissements. (1862)
Avenue de la Porte-d'Italie, sur la zone récemment annexée, une conduite d'eau s'est rompue hier matin, vers 9 heures. (Cet accident en répétait un autre, identique, qui se produisit là, il y a dix-huit mois.)
Le feu éclatait, la nuit dernière vers quatre heures, dans une usine de dégraissage de chiffons appartenant à M. Figueros, située tout au fond du treizième arrondissement, 14, rue Brillat-Savarin.
M. Auguste Bazin, marchand de vins, établi avenue des Gobelins, voyait entrer, hier soir, Vers onze heures, dans son débit, un individu, qui ne lui parut pas être dans son état normal.
Au numéro 21 de la rue Croulebarbe habillait, avec son amant, Georges Deschamps, ouvrier fumiste, âgé de vingt-cinq ans, une femme Céline Pasquet, d'un au plus jeune, journalière.
La cité Jeanne-d'Arc, dont on connaît les titres à une triste célébrité, a été encore, hier soir, le théâtre d'un drame sanglant. Une mère de famille, une jeune femme, a été sauvagement égorgée par un alcoolique sans que les voisins, terrorisés, aient osé intervenir.
Après une nuit d'anxiété, les locataires de la cité Jeanne-d'Arc ont appris avec soulagement l'arrestation d'Henri O..., qui avait blessé sa voisine d'un coup de couteau à la gorge.