Le pont National, oeuvre des ingénieurs Couche et Petit, a été achevé en 1853.
Le 21 juillet 1874, il faisait 35° dans le Treizième arrondissement. Des feux de broussailles se déclarèrent rue du Château des Rentiers et avenue d'Ivry, obligeant les habitants du quartier à intervenir à grands renforts de seaux d'eau.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Espérons que la rudesse et la brutalité avec lesquelles la main de l'autorité militaire vient de s'abattre sur les pauvres zoniers de la porte de Gentilly, aura pour résultat de ramener cette importante question à l'ordre du jour, et de lui faire faire un pas vers une solution impatiemment attendue.
M. Paul Hennuyer, demeurant 18, rue Corvisart, a porté plainte contre un
individu, connu sous le sobriquet de «CapilIon», qui l'aurait assailli passage
des Reculettes et aurait volé son portefeuille contenant 600 francs.
Victimes des autos - 1923
Victimes des autos
Le Gaulois —7 octobre 1923
M. Auguste Vandecrane, 27, rue Vandrezanne, traversait l'avenue des Gobelins,
la nuit dernière vers deux heures et demie, et voulut passer entre deux
voitures, mais il ne remarqua pas que l'une était remorquée par l'autre et non
éclairée. Pris dans la, corde qui reliait les deux voitures, il a été grièvement
blessé à l'épaule droite.
Hier matin, boulevard de l'Hôpital, en face le 121, un taxi conduit par
Joseph Boury, 8, ruse des Portes-Blanches, a été heurté par une voiture attelée
d'un cheval et conduite par le nommé Clozeau de Linas (Seine-et-Oise). M.
François Daubée, étudiant, vingt-deux ans, qui occupait le taxi a été blessé par
des éclats de verre. Il est à la Charité.
Faits divers
Rue de Tolbiac, un voyageur est tué par des Apaches - 1908
UN MEURTRE EN TRAMWAY
Rue de Tolbiac, un voyageur est tué par des Apaches
Le Petit Parisien — 15 septembre 1908
Une scène sanglante, qui a eu pour épilogue la mort d'un homme, s'est
déroulée, hier soir, rue de Tolbiac.
Vers huit heures, le tramway 23-35, de la ligne Boulogne-Montreuil, bondé de
voyageurs, tant sur l'impériale qu'à l'intérieur et sur les plates-formes,
suivait cette rue.
Il allait atteindre la station de l'avenue de Choisy et marchait lentement,
la voie étant en réparation à cet endroit, lorsque plusieurs individus
s'élancèrent sur le marchepied. Bien qu'il n'y eût plus de place dans le
véhicule ils voulurent s'en faire quand même en bousculant les personnes qui se
trouvaient devant eux.
S'étant pris de querelle avec un jeune voyageur, ils se mirent à l'injurier,
puis, le tirant par les pieds, ils tentèrent de le précipiter sur la chaussée.
Après avoir riposté, le voyageur se défendit contre ses agresseurs en leur
envoyant plusieurs coups de pied.
Les chenapans, alors, s'acharnèrent sur lui et une véritable bataille
s'engagea. Soudain, le pauvre garçon poussa un cri et tomba comme une masse. Il
venait de recevoir un coup de couteau dans la cuisse. Le conducteur, M.
Gasparon, et des personnes présentes s'efforcèrent d'arrêter les bandits, mais
ce fut en vain. Ils parvinrent à s'enfuir.
Le blessé fut transporté dans la pharmacie la plus proche, où l'on constata
que la lame avait pénétré profondément et traversé de part en part l'artère
fémorale. Quelques instants plus tard, le pauvre diable expirait.
M. Yendt, commissaire du quartier Croulebarbe, ouvrit aussitôt une enquête.
Sur le défunt, il trouva des pièces, qui permirent d'établir son identité.
C'était un garçon laitier, Jean-Baptiste Marcillac, âgé de vingt-trois ans, originaire d'un village des environs de Mende (Lozère), et habitant 115, rue
d'Avron.
Il était arrivé à Paris, il y a un an environ, lors de sa libération du
service militaire.
Le magistrat a envoyé le cadavre à la morgue et prévenu le service de la
sûreté. On possède le signalement détaillé des meurtriers. Leur arrestation
semble imminente.
On visitait ces temps-ci, dans la salle des Fêtes de la mairie du 13e, une agréable exposition de toiles, aquarelles, dessins, organisé par le Cercle des Gobelins. (1928)
Dans la première circonscription du XIIIe arrondissement, M. Raymond Renaudière, qui a groupé sur son nom au premier tour près de 4.000 voix, est le seul candidat désigné pour battre au second tour le communiste dissident Gélis. (1932)
Une enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le projet des stations à établir sur le chemin de fer de Ceinture, dans les 13e, 14e, 15e et 16° arrondissements. (1862)
On a mis récemment à l'enquête un projet d'agrandissement de la Gare du chemin de fer d'Orléans, à Paris, qui consiste à étendre les dépendances de cette gare jusqu'au quai d'Austerlitz, par l'annexion de tout l'emplacement compris entre ce quai, la rue Papin et le boulevard de l'Hôpital. (1862)
Hier, vers une heure de l'après-midi, la concierge de l'immeuble, 198, rue de Tolbiac, voyait descendre, échevelée, un revolver à la main, une de ses locataires...
La jalousie et la colère n'ont pas seules le triste privilège de pouvoir être évoquées comme les seuls mobiles de drames sanglants. L'avarice conduit parfois au crime ceux qu'elle hante.
Hier matin, à deux heures, il soufflait un vent violent. Dans sa chambre du premier étage, donnant sur la rue de l'Amiral-Mouchez, numéro 18, Mme Baugrand entendait ses enfants se plaindre du froid qui entrait par de trou d'un carreau brisé...
Avenue de la Porte-d'Italie, sur la zone récemment annexée, une conduite d'eau s'est rompue hier matin, vers 9 heures. (Cet accident en répétait un autre, identique, qui se produisit là, il y a dix-huit mois.)
Le feu éclatait, la nuit dernière vers quatre heures, dans une usine de dégraissage de chiffons appartenant à M. Figueros, située tout au fond du treizième arrondissement, 14, rue Brillat-Savarin.
M. Auguste Bazin, marchand de vins, établi avenue des Gobelins, voyait entrer, hier soir, Vers onze heures, dans son débit, un individu, qui ne lui parut pas être dans son état normal.
Au numéro 21 de la rue Croulebarbe habillait, avec son amant, Georges Deschamps, ouvrier fumiste, âgé de vingt-cinq ans, une femme Céline Pasquet, d'un au plus jeune, journalière.