Lorsque fut conçu le projet de doter le quartier Maison Blanche d'une nouvelle église, il était prévu que celle-ci s'appela Saint-Marcel de la Maison-Blanche. Ce fut Sainte-Anne qui l'emporta.
La passerelle métallique d'une portée de 100 mètres reliant la place de Rungis à la rue Cacheux en enjambant la gare dite "de Rungis" avait été inaugurée le 23 juin 1907.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Le treizième a toujours été la cité des pauvres. Il sue encore la misère avec ses îlots de maisons délabrées… avec la rue du Château-des-Rentiers, ô ironie, avec la Butte-aux-Cailles chère à Louis-Philippe. Et comme la misère va de pair avec la douleur, beaucoup d'hôpitaux, la Salpêtrière, la Pitié, Broca, Péan, des asiles, des refuges. Sur 33.500 électeurs, 28.000 paient de 500 à 1.200 francs de loyer par an. Au prix actuel du gîte, ces chiffres ont une triste éloquence ! On ne s'étonnera pas si le treizième est politiquement très à gauche… et même à l'extrême gauche.
Hier matin, à cinq heures, M. Guillou, teinturier, demeurant 2, passage
Moret, apercevait, flottant sur la Bièvre, devant Guillet, une serviette en cuir
noir.
Le teinturier repêcha l'épave, et grande fut surprise en constatant qu'elle
contenait pour 6.000 francs environ de valeurs diverses.
La précieuse trouvaille a été déposée par M. Guillou au bureau de M.
Perruche, commissaire de police, qui a ouvert une enquête.
Aux fortifs 1896
Aux fortifs
La Lanterne ― 27 janvier 1896
Un individu, paraissant âgé de quarante à quarante-cinq ans, vêtu proprement,
a été trouvé, hier matin, mourant dans le fossé des fortifications près de la
porte de Choisy.
Comment était-il là? Était-il un de ces pauvres honteux qui sont, hélas !
plus nombreux qu'on ne le croit ? Dans ce cas, on serait en présence d'un de ces
drames de la misère qui sont une éloquente protestation contre l'absence de
réformes sérieuses.
Transporté à l'hôpital Cochin, le malheureux y est mort dans la nuit sans
avoir pu prononcer une seule parole.
Son identité n'ayant pas été établie, M. Remongin, commissaire de police, a
envoyé son corps à la Morgue, où il est exposé
Faits divers
L'ivrogne qui avait blessé sa voisine est arrêté - 1935
Cité Jeanne d'Arc
L'ivrogne qui avait blessé sa voisine est arrêté
Le Journal ― 24 septembre 1935
Après une nuit d'anxiété, les locataires et voisins de la cité Jeanne-d'Arc
ont appris hier matin avec soulagement l'arrestation d'Henri Odoux, qui avait
blessé dimanche soir, dans les circonstances que nous relations hier, sa voisine
Mme Hélène Royer, d'un coup de couteau à la gorge.
On
sait que, son forfait accompli, le criminel avait regagné son logement.
Dans la crainte qu'il s'y soit barricadé, M Gaubiac, commissaire de police
de service pour le 13e arrondissement, en raison du danger que l'opération pouvait
comporter pour les gardiens, avait décidé d'attendre le jour pour capturer le
forcené. Hier matin, les inspecteurs Thiébault et Raclin, de la police judiciaire,
arrivaient rue Jeanne-d'Arc pour y exécuter leur mission.
Après avoir gravi les étages, ils écoutèrent un moment à la porte de la chambre
d'Odoux. A l'intérieur, Ils n'entendirent qu'un ronflement sonore. Comme la
porte n'était pas fermée à clef, les inspecteurs entrèrent. Étendu sur le plancher,
l'ivrogne cuvait son vin. Tiré de son sommeil Odoux suivit, sans opposer la
moindre résistance, les policiers jusqu'au commissariat de police du quartier
de la Maison-Blanche. Interrogé, le meurtrier, qui ne se rappelait rien, n'a
pu donner à M. Gaubiac une explication de son geste. Il a été transféré au parquet.
Une enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le projet des stations à établir sur le chemin de fer de Ceinture, dans les 13e, 14e, 15e et 16° arrondissements. (1862)
On a mis récemment à l'enquête un projet d'agrandissement de la Gare du chemin de fer d'Orléans, à Paris, qui consiste à étendre les dépendances de cette gare jusqu'au quai d'Austerlitz, par l'annexion de tout l'emplacement compris entre ce quai, la rue Papin et le boulevard de l'Hôpital. (1862)
Le treizième a toujours été la cité des pauvres. Il sue encore la misère avec ses îlots de maisons délabrées… avec la rue du Château-des-Rentiers, ô ironie, avec la Butte-aux-Cailles chère à Louis-Philippe. Et comme la misère va de pair avec la douleur, beaucoup d'hôpitaux, la Salpêtrière, la Pitié, Broca, Péan, des asiles, des refuges. Sur 33.500 électeurs, 28.000 paient de 500 à 1.200 francs de loyer par an. Au prix actuel du gîte, ces chiffres ont une triste éloquence ! On ne s'étonnera pas si le treizième est politiquement très à gauche… et même à l'extrême gauche. (1927)
Il n'est question dans le quartier Croulebarbe (XIII* arrondissement), que d'une histoire de détournement de charbon, dont ce qu'on en a pu savoir, suffit à faire le mystère dont on l'entoure volontairement.
C'est sous cette sinistre appellation qu'on désignait dans; le treizième arrondissement; la redoutable bande de malfaiteurs qui, la nuit venue, se répandaient dans les divers quartiers de cet arrondissement...
A propos des affluents de la Seine, disons que l'un des plus modestes d'entre eux, la petite rivière de la Bièvre, se paye le luxe d'une inondation aux portes de Paris.
Sur commission rogatoire de M. Chesney, juge d'instruction, MM. Berthelot, commissaire de police aux délégations judiciaires, et Loutières, professeur à l'École de pharmacie et inspecteur des pharmacies, se sont transportés au siège d'une succursale de la Pharmacie mutualiste, 113, rue Broca