C'est en juillet 1905 que le nom de Paul Verlaine fut donné à une place sise à Paris dans le 13e arrondissement.
La rue de Tolbiac, pour la partie comprise entre la rue de la Glacière et la rue du Château-des-Rentiers, fut appelée initialement rue du Transit lorsque son ouverture fut projetée.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Dans une semaine ou deux, on inaugurera la grande piscine de la Butte aux Cailles. C'est un établissement vraiment remarquable, de briques et de mortier, aux revêtements vernissés blancs, dominé d'une immense cheminée en ciment armé, de grande allure avec sa quadrature de colonne droite évidée aux angles, lesquels sont ainsi arrondis.
M. Remongin, commissaire de police du quartier de la Maison-Blanche, a reçu,
hier matin, la visite d'un pauvre diable, vêtu de loques sordides, qui lui a
déclaré se nommer Charles-Camille Cuny, âgé de trente-sept ans, et être l'auteur
du crime de la rue des Plâtrières.
— J'ai reçu du ciel la mission de couper en morceaux tous les hommes
qui insulteraient le saint nom de Dieu, a-t-il dit, au magistrat.
Ce malheureux, qui est un pauvre déséquilibré, est en état de vagabondage. Il
a été dirigé sur l'infirmerie spéciale du Dépôt.
Un drame rue Bourgon - 1899
Un drame rue Bourgon
Le Figaro — 3 janvier 1899
Un ouvrier plombier, Alphonse Roinville, habitant, dans le
treizième arrondissement, la rue Bourgon, au n°8, recevait, hier
matin, la visite d'une femme Eugénie Hergot, âgée de trente-quatre
ans, blanchisseuse.
Une demi-heure après l'arrivée de cette femme des cris perçants
partant de la chambre de Roinville attirèrent l'attention des
voisins, qui pénétrèrent chez le plombier et trouvèrent Eugénie
Hergot étendue sur le parquet et portant à l'épaule une blessure
d'où le sang s'épanchait en assez grande abondance. Elle venait de
recevoir un coup de couteau.
Le meurtrier a été arrêté et conduit chez M. Remongin,
commissaire de police, qui l'a envoyé au Dépôt.
La victime, dont l'état est grave, a été transportée à l'hôpital
Cochin.
Faits divers
Une mère tue sa fillette et tente de se suicider - 1912
Une mère tue sa fillette et tente de se suicider
Le Matin — 21 mars 1912
Un drame navrant, stupide, cruel, a douloureusement ému, hier, le quartier
Croulebarbe. Dans la paisible rue de la Reine-Blanche vivait, depuis dix mois,
au numéro 28, la famille Vaissair, composée du père, de la mère, et d'une
fillette de trois ans.
De fréquentes querelles éclataient dans le modeste logement. D'une nature
irritable, souffrant d'une neurasthénie aiguë, Mme Augustine Vaissair, âgée de
trente ans, cordonnière, ne pouvait supporter les observations de son mari,
porteur de journaux, et surtout celles de sa belle-mère.
Il y aura bientôt ici trois cadavres, déclarait-elle fréquemment.
Cette sinistre prédiction devait en partie se réaliser. Profitant de
l'absence de son mari et de sa belle-mère, hier matin, vers six heures, Mme
Vaissair s'approcha du berceau de sa fillette. sa main étreignait un revolver.
L'enfant dormait : la mère tira à bout portant. La tempe gauche trouée, le nez
brisé par deux balles, Yvonne fut tuée sur le coup.
Devant sa fille morte, la mère comprit toute l'horreur de son acte. Elle
aussi voulut en finir, et serrant entre ses dents le canon du revolver, elle se
tira deux coups de feu dans la bouche.
Au bruit des détonations, Mme Vaissair mère, qu'il se trouvait dans une
maison voisine, accourut. Un médecin fut mandé qui ne put que constater le décès
de la fillette et ordonner le transfert, à l'hôpital de la Pitié, de la
malheureuse folle, dont l'état est désespéré.
(Communiqué)
Le légendaire marronnier du 20 mars n'est plus. Mais à sa place, les
bourgeons et les pousses annoncent partout la venue,. tant désirée du
printemps. C'est le moment où, pour la plus grande joie de nos estomacs
et.de notre santé, les fromages à la crème, les normands, les petits,
suisses, ajoutent, aux charmes de leur finesse de sorti, les bienfaits
curatif's de leurs propriétés rafraîchissanfes.
Qui veut bien se porter doit donc égayer son repas et favoriser en ce
moment sa digestion avec l'un des délicieux petits fromages frais à la crème
préparés par la Société lailière Maggi, avec un art si parfait que ces
fromages ont seuls été honorés du grand prix à l'exposition de Londres. On
trouve ces délicieux petits fromages frais la crème dans les nombreux dépôts
de la Société laitière qui sont en outre abondamment approvisionnés
d'excellent beurre fin de tahle et de bons œufs frais, à des prix très
modérées.
Dans une semaine ou deux, on inaugurera la grande piscine de la Butte aux Cailles. C'est un établissement vraiment remarquable, de briques et de mortier, aux revêtements vernissés blancs, dominé d'une immense cheminée en ciment armé, de grande allure avec sa quadrature de colonne droite évidée aux angles, lesquels sont ainsi arrondis. (1924)
Dimanche, dans la nuit, un craquement sinistre a éveillé les locataires d'un des vieux immeubles de cette rue. une maison d'un étage, portant le numéro 10. D'un coup la maison s'était lézardée du haut en bas. menaçant de s'effondrer. (1929)
Le quartier de la Gare est en émoi. A la suite de perturbation du sol, peut-être aussi de fissures de conduites d'eau et d'infiltrations, la plupart des immeubles de la rue Charles-Bertheau, dont certains sont neufs, menacent ruine (1937)
Au n°27 de la rue Jenner habitent Mme veuve Guilbert et sa fille Julia, âgée de vingt-deux ans. Un cocher, Baptiste Morand, était le commensal ordinaire de !a maison.
Des cris déchirants, partant d'un logement du deuxième étage, mettaient eu émoi, hier, vers deux heures de, l'après-midi, les locataires de la maison portant le numéro 6 de la rue Jenner.
Il y a trois ans, les époux Vey louaient un appartement d'un loyer annuel de 185 francs, au rez-de-chaussée d'un immeuble sis 28, rue des Cordelières, dans le quartier des Gobelins.
La rue Baudricourt a été hier soir le théâtre d'un drame passionnel. Un nommé Armand Féler, journalier, a tué de deux coups de couteau un ouvrier serrurier, Napoléon Stevenotte.