entete


UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

sans titre 1

SAVIEZ-VOUS QUE...

Le 2 décembre 1923, le quotidien Paris-Soir rapportait qu'avenue des Gobelins, en face du 51, des agents avaient surpris Marcel Popinel, demeurant en hôtel, rue Lebrun, qui avait percé un fut de vin. Le pipeur a été conduit au commissariat de police du quartier.


A l'école Estienne, en 1896, l'enseignement y est gratuit ; la cantine scolaire, qui fournit aux enfants le déjeuner et le goûter, est également gratuite pour les élèves habitant Paris. Les élèves de la banlieue peuvent apporter leur déjeuner ; ils peuvent aussi prendre leur repas à la cantine, sauf à payer une rémunération fixée par le règlement intérieur.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

menu-nouveautés Article - inclus

Noté dans la presse...

1933

Inauguration d'habitations à bon marché dans le XIIIè arrondissement

L'Office public des habitations de la Ville de Paris a entrepris, il y a quelques années, la construction de plusieurs groupes d'habitations à bon marché dans divers quartiers populeux de la capitale.
L'un de ces groupés, sis dans le XIIIè arrondissement et dont la construction a été commencée en 1930, vient d'être terminé.

Lire la suite...

sans titre 1

C'est arrivé dans le 13ème

 Dans un bal - 1982

Dans un bal.

La Lanterne — 3 février 1892

Rixe hier, entre agents et danseurs, dans un bal-musette de la rue Coypel, au cours de laquelle un des assistants, Charles Boyer, dit la Rincette, saisit l'agent Jean et essaya de le terrasser. Les gardiens de la paix dégainèrent et blessèrent plusieurs de leurs agresseurs : un nommé Alphonse Lasserbes, dit Têtard, reçut dans le ventre un coup d'épée-bayonnette qui l'étendit à terre. Il a été transporté mourant à l'hôpital de la Pitié.


 Agression d’un marchand de frites - 1906

Agression d’un marchand de frites

Le Journal — 16 juillet 1906

Un marchand de « frites » ambulant, M. Louis Garnier, trente ans, épluchait tranquillement des pommes de terre, hier soir vers six heures, au seuil de sa cabane, installée avenue des Gobelins. Il reçut soudain une balle de revolver dans l'œil gauche. M. Garnier est soigné à l'hôpital Cochin. M. Yendt, commissaire de police du quartier Croulebarbe, fait activement rechercher l'individu qui a fait feu.


Faits divers

 Une mère tue sa fillette et tente de se suicider - 1912

Une mère tue sa fillette et tente de se suicider

Le Matin — 21 mars 1912

Un drame navrant, stupide, cruel, a douloureusement ému, hier, le quartier Croulebarbe. Dans la paisible rue de la Reine-Blanche vivait, depuis dix mois, au numéro 28, la famille Vaissair, composée du père, de la mère, et d'une fillette de trois ans.

De fréquentes querelles éclataient dans le modeste logement. D'une nature irritable, souffrant d'une neurasthénie aiguë, Mme Augustine Vaissair, âgée de trente ans, cordonnière, ne pouvait supporter les observations de son mari, porteur de journaux, et surtout celles de sa belle-mère.

Il y aura bientôt ici trois cadavres, déclarait-elle fréquemment.

Cette sinistre prédiction devait en partie se réaliser. Profitant de l'absence de son mari et de sa belle-mère, hier matin, vers six heures, Mme Vaissair s'approcha du berceau de sa fillette. sa main étreignait un revolver. L'enfant dormait : la mère tira à bout portant. La tempe gauche trouée, le nez brisé par deux balles, Yvonne fut tuée sur le coup.

Devant sa fille morte, la mère comprit toute l'horreur de son acte. Elle aussi voulut en finir, et serrant entre ses dents le canon du revolver, elle se tira deux coups de feu dans la bouche.

Au bruit des détonations, Mme Vaissair mère, qu'il se trouvait dans une maison voisine, accourut. Un médecin fut mandé qui ne put que constater le décès de la fillette et ordonner le transfert, à l'hôpital de la Pitié, de la malheureuse folle, dont l'état est désespéré.


(Communiqué)

Le légendaire marronnier du 20 mars n'est plus. Mais à sa place, les bourgeons et les pousses annoncent partout la venue,. tant désirée du printemps. C'est le moment où, pour la plus grande joie de nos estomacs et.de notre santé, les fromages à la crème, les normands, les petits, suisses, ajoutent, aux charmes de leur finesse de sorti, les bienfaits curatif's de leurs propriétés rafraîchissanfes.

Qui veut bien se porter doit donc égayer son repas et favoriser en ce moment sa digestion avec l'un des délicieux petits fromages frais à la crème préparés par la Société lailière Maggi, avec un art si parfait que ces fromages ont seuls été honorés du grand prix à l'exposition de Londres. On trouve ces délicieux petits fromages frais la crème dans les nombreux dépôts de la Société laitière qui sont en outre abondamment approvisionnés d'excellent beurre fin de tahle et de bons œufs frais, à des prix très modérées.

sans titre 1

Ailleurs sur Paris-Treizieme

Nouvelles dénominations de voies

On donne à la rue de la Croix-Rouge la dénomination de Domrémy. village du département des Vosges, où naquit Jeanne d'Arc; la route de Fontainebleau devient route d'Italie, la place de la barrière d'Ivry devient la place Pinel... (1868)

Lire

Les palais des Reines Blanche aux Gobelins

Si le vieil hôtel de Sens est, sur la rive droite de la Seine, un édifice curieux à voir, deux hôtels non moins anciens et tout aussi intéressants s'offrent sur la rive gauche, dans le quartier des Gobelins, aux yeux des amateurs du gothique. (1878)

Lire

Deux promenades autour du boulevard Saint-Marcel

Le boulevard Saint-Marcel prend naissance au boulevard, de l'Hôpital, vis-à-vis la Salpêtrière, et va aboutir en ligne directe à l'avenue des Gobelins, où il se rencontre avec les boulevards Arago et Port-Royal pour former un spacieux rond-point. (1882)

Lire

La question de la zone parisienne

Ce n'est jamais sans un sentiment de gêne, pour ne pas dire de honte, qu'en arrivait aux portes de la grande, cité parisienne, on franchit cet espace de 250 mètres de largeur qui longe encore en une ceinture presque continue les fortifications et qu'on appelle la Zone. (1932)

Lire

Menu faits divers

Faits divers

Le drame de la rue Corvisart - 1905

Un drame particulièrement navrant s'est déroulé hier, rue Corvisart, 4, dans le quartier Croulebarbe.

Lire


Tentative d’assassinat - 1903

Il est certains quartiers excentriques de Paris où il est dangereux de s'aventurer passé minuit. Les rôdeurs et malfaiteurs de toute espèce s'y conduisent comme en pays conquis ils dévalisent sans vergogne le passant attardé et, si celui-ci leur oppose la moindre insistance, ils ont vite fait de lui imposer silence en le frappant avec leurs armes.

Lire


Un mari meurtier - 1903

Un employé la recette principale des postes, Pierre Jamais, âgé de quarante-huit ans, demeurant 19, rue Croulebarbe, avait de fréquentes querelles avec sa femme, de dix ans plus jeune que lui.

Lire


Précoces Criminels - 1895

Une tentative criminelle que ne renieraient pas des scélérats endurcis a été commise par trois gamins de douze à treize ans contre un autre enfant, le jeune Lucien Delagne, âgé de douze ans, écolier, demeurant chez ses parents, honnêtes ouvriers, rue du Champ-de-l’Alouette.

Lire


Le perroquet enlevé - 1896

Dans le quartier Croulebarbe vit un perroquet centenaire, nommé Jacquot, magnifique ara gris, à queue rouge-pourpre, comme la trame d'un cardinal. Ce vénérable personnage habite depuis plus de quatre-vingts ans au sein de la même famille.

Lire


Une scène scandaleuse - 1894

Une scène scandaleuse s'est passée, avant-hier soir, vers cinq heures, sur la ligne du chemin de fer de Ceinture, dans la gare de la Maison-Blanche.

Lire


Une mère tue sa fillette et tente de se suicider - 1912

Un drame navrant, stupide, cruel, a douloureusement ému, hier, le quartier Croulebarbe. Dans la paisible rue de la Reine-Blanche vivait, depuis dix mois, au numéro 28, la famille Vaissair, composée du père, de la mère, et d'une fillette de trois ans.

Lire


La lune de miel fut de courte durée - 1923


Un pickpocket - 1885


La bagarre de la cité Jeanne-d'Arc - 1902


Une femme étranglée - 1898


Le drame de la Cité Jeanne-d'Arc - 1865


Étrange fait divers - 1890


Le drame de la rue Mouffetard - 1875


Un ménage devenu la terreur des environs - 1875


Mauvaise surprise - 1875


De chute en chute - 1895


La chasse aux indésirables - 1938


Champion de boxe - 1916


Un nouveau crime dans le 13ème? - 1879


Les maraudeurs du 13ème - 1870


sans titre 2

© paris-treizieme.fr pour la transcription du texte