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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

Ernest Rousselle (1836-1896) et son fils Henri (1866-1925) étaient négociants en vins.


En 1878, le directeur de l'Alcazar d'Italie, un bal situé 190 avenue de Choisy, était M. Albert Barjon.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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Noté dans la presse...

1912

Sauvons les Gobelins !

Dans la pénurie lamentable des crédits affectés aux beaux arts, le budget des Gobelins est peut-être le plus précaire.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Deux oeufs cuisaient - 1915

Deux oeufs cuisaient.

Le Matin — 6 juin 1915

Deux œufs cuisaient dans la poêle, et le porteur aux Halles Adolphe Vialard, âgé de quarante ans, allait se mettre à table, hier matin, dans la modeste chambre qu'il occupe 166 bis, rue Nationale.

— Décidément, j'en ai assez ! déclarât-il soudain sa maitresse, Maria Monteiller, âgée de trente-quatre ans. Je sais que tu as remis à la maitresse de mon père une partie des outils qui me servent à « bricoler », et je t'en veux à mort !

La menace n'était pas vaine, car le coltineur — il est réparateur de parapluies, à l'occasion — s'empara d'un long poignard, et, à six reprises, le planta dans le flanc de sa compagne. Puis avec la même arme, toute ruisselante de sang, il se porta une douzaine de coups dans la poitrine. Prévenu aussitôt, M. Prodhon, commissaire de police du quartier de la Gare, fit transporter le couple à l'hôpital de la Pitié. L'état de Maria Monteiller n'inspire pas d'inquiétude. Par contre, on désespère de sauver le porteur aux Halles.


 Un drame rue Bourgon - 1899

Un drame rue Bourgon

Le Figaro — 3 janvier 1899

Un ouvrier plombier, Alphonse Roinville, habitant, dans le treizième arrondissement, la rue Bourgon, au n°8, recevait, hier matin, la visite d'une femme Eugénie Hergot, âgée de trente-quatre ans, blanchisseuse.

Une demi-heure après l'arrivée de cette femme des cris perçants partant de la chambre de Roinville attirèrent l'attention des voisins, qui pénétrèrent chez le plombier et trouvèrent Eugénie Hergot étendue sur le parquet et portant à l'épaule une blessure d'où le sang s'épanchait en assez grande abondance. Elle venait de recevoir un coup de couteau.

Le meurtrier a été arrêté et conduit chez M. Remongin, commissaire de police, qui l'a envoyé au Dépôt.

La victime, dont l'état est grave, a été transportée à l'hôpital Cochin.


Faits divers

 Une mère tue sa fillette et tente de se suicider - 1912

Une mère tue sa fillette et tente de se suicider

Le Matin — 21 mars 1912

Un drame navrant, stupide, cruel, a douloureusement ému, hier, le quartier Croulebarbe. Dans la paisible rue de la Reine-Blanche vivait, depuis dix mois, au numéro 28, la famille Vaissair, composée du père, de la mère, et d'une fillette de trois ans.

De fréquentes querelles éclataient dans le modeste logement. D'une nature irritable, souffrant d'une neurasthénie aiguë, Mme Augustine Vaissair, âgée de trente ans, cordonnière, ne pouvait supporter les observations de son mari, porteur de journaux, et surtout celles de sa belle-mère.

Il y aura bientôt ici trois cadavres, déclarait-elle fréquemment.

Cette sinistre prédiction devait en partie se réaliser. Profitant de l'absence de son mari et de sa belle-mère, hier matin, vers six heures, Mme Vaissair s'approcha du berceau de sa fillette. sa main étreignait un revolver. L'enfant dormait : la mère tira à bout portant. La tempe gauche trouée, le nez brisé par deux balles, Yvonne fut tuée sur le coup.

Devant sa fille morte, la mère comprit toute l'horreur de son acte. Elle aussi voulut en finir, et serrant entre ses dents le canon du revolver, elle se tira deux coups de feu dans la bouche.

Au bruit des détonations, Mme Vaissair mère, qu'il se trouvait dans une maison voisine, accourut. Un médecin fut mandé qui ne put que constater le décès de la fillette et ordonner le transfert, à l'hôpital de la Pitié, de la malheureuse folle, dont l'état est désespéré.


(Communiqué)

Le légendaire marronnier du 20 mars n'est plus. Mais à sa place, les bourgeons et les pousses annoncent partout la venue,. tant désirée du printemps. C'est le moment où, pour la plus grande joie de nos estomacs et.de notre santé, les fromages à la crème, les normands, les petits, suisses, ajoutent, aux charmes de leur finesse de sorti, les bienfaits curatif's de leurs propriétés rafraîchissanfes.

Qui veut bien se porter doit donc égayer son repas et favoriser en ce moment sa digestion avec l'un des délicieux petits fromages frais à la crème préparés par la Société lailière Maggi, avec un art si parfait que ces fromages ont seuls été honorés du grand prix à l'exposition de Londres. On trouve ces délicieux petits fromages frais la crème dans les nombreux dépôts de la Société laitière qui sont en outre abondamment approvisionnés d'excellent beurre fin de tahle et de bons œufs frais, à des prix très modérées.

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Ailleurs sur Paris-Treizieme

La suppression de la Bièvre

Le conseil ayant décidé, en 1899, après de lentes et nombreuses études, de faire procéder à la couverture de la Bièvre « dont les émanations exercent une influence fâcheuse sur la santé des riverains... (1907)

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La villa des chiffonniers

Il faudrait battre longtemps Paris pour y trouver quelqu\'un de comparable à M. Enfert, qui vient de faire bénir, à la Maison-Blanche, une nouvelle œuvre. (1897)

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Nouvelle ligne d'autobus

A dater du 28 octobre 1923, la S. T. C. R. P. mettra en service une nouvelle ligne d’autobus dénommée AI bis, « Place d’Italie-Gare Saint-Lazare » (1923)

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Nécrologie : Eugène Bonneton

Une triste nouvelle nous arrive du front. Eugène Bonneton, le peintre
délicat du vieux Paris, de la Bièvre et des hivers parisiens, vient de s'éteindre dans une ambulance de l'Argonne. (1915)

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Menu faits divers

Faits divers

Le drame de la Cité Jeanne-d'Arc - 1865

Depuis longtemps deux ouvriers, Claude Demanalède, maçon, et Paul Robert, demeurant tous deux cité Jeanne-d'Arc, étaient ennemis intimes.

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Étrange fait divers - 1890

Un fait assez étrange s'est passé, dans le courant de l'avant-dernière nuit, au quartier de la Glacière.

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Le drame de la rue Mouffetard - 1875

On a eu beau abattre des maisons, renverser des quartiers, percer des boulevards, faire apparaître le soleil et la lumière dans des parties de Paris que jamais ils n'avaient visitées, on n'a pu détruire absolument le dernier asile vers lequel se réfugie, le soir venu, une population douteuse.

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Un ménage devenu la terreur des environs - 1875

Rue du Moulin-des-Prés, non loin de la Bièvre, à l'angle du chemin qui conduit à la Glacière, habitait depuis longtemps un ménage qui était devenu la terreur des environs.

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Mauvaise surprise - 1875

Une dame Jacquinot, demeurant rue de Pantin à Aubervilliers, était venue hier soir, vers cinq heures et demie, voir sa mère, la dame Roux, qui habite rue Vandrezanne, 33.

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De chute en chute - 1895

Des agents de service avenue d'Italie arrêtaient, hier soir, à la tombée de la nuit, au moment où ils dérobaient des haricots à la porte d'un épicier, un homme et une femme.

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La chasse aux indésirables - 1938

Des inspecteurs de la police judiciaires ont arrêté trois Polonais ayant été déjà condamnés.

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Champion de boxe - 1916


Un nouveau crime dans le 13ème? - 1879


Les maraudeurs du 13ème - 1870


On arrête une bande de voleurs - 1911


Encore un crime dans le 13ème - 1896


Mystérieuse affaire - 1887


La veillée tragique - 1915


Le mystère de l'avenue d'Italie - 1899


Cette jeune femme s'est-elle donné la mort ? - 1925


Agression contre un encaisseur - 1912


Sur les bords de la Bièvre - 1874


L'amoureux a la « guigne » - 1911


Les «Étrangleurs de Croulebarbe» - 1902


Thomas père perd patience - 1913


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