Le 26 avril 1939 une distribution de sacs de sables était organisée dans le quartier Croulebarbe par la préfecture de la Seine.
La société des fourneaux de Saint-Vincent de Paul, le 5 novembre 1897 ouvraient, comme chaque année, ses fourneaux (au nombre de 26 en 1897) qui restèrent ouverts jusqu’au 30 avril 1898, tous les jours non fériés, de huit heures à onze heures du matin. Trois d'entre eux étaient situés dans le 13ème : 45 rue Corvisart, 35 rue de la Glacière et 87 bis rue Jenner. Avec un bon de dix centimes, les malheureux recevaient une portion de pain, bouillon, viande, légumes, etc. enfin, de quoi se réconforter. Ces établissements charitables étaient dirigés par les Sœurs.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Une rumeur étonnante et capable d’alimenter toutes les conversations circulait, hier après-midi vers 5 heures, dans le quartier de la Maison-Blanche. Des terrassiers, en creusant pour faire une cour, avaient découvert des ossements...
Des enfants qui jouaient, hier, vers trois heures, dans le fossé des
fortifications, résolurent de faire une excursion dans les égouts qui traversent
l'avenue de Choisy.
A peine s'y étaient-ils engagés qu'ils reculèrent frappés d'épouvante. Le
cadavre d'un homme de quarante ans environ, moitié dévoré par les rats, barrait voie souterraine,
M. Siadoux, commissaire de police, informé, a commencé une enquête à l'effet
d'établir si l'on se trouve en présence d'un suicide ou d'un crime.
Le cadavre de l'inconnu transporté la Morgue.
Excédé de l'inconduite de sa femme un gazier la blesse d'un coup de revolver - 1929
Excédé de l'inconduite de sa femme un gazier la blesse d'un
coup de revolver
Le Petit-Parisien ― 10 janvier 1929
Au cour» d'une querelle de ménage, survenue, hier soir, vers 21
heures, au sixième étage, 137, boulevard de l'Hôpital, Henri
Noirot, vingt-huit ans, gazier, a tiré deux coups de revolver sur
sa femme, Alice, vingt-neuf ans. Celle-ci a été atteinte
d'une balle dans le dos.
Prévenus par des voisins, des gardiens de la paix ont transporté
la blessée à la Pitié où son état n'a pas été jugé grave. Arrêté,
le mari meurtrier a déclaré que depuis trois années, ses trois
enfants et lui menaient une existence lamentable, sa femme se
livrant à la boisson et à la débauche.
Hier soir, comme d'habitude, Noirot, en rentrant de son travail,
n'avait pas trouvé le diner prêt ; ses enfants n'étaient pas
encore débarbouillés. Il adressa à sa femme des reproches,
auxquels elle répondit par des injures et des menaces. D'où le
drame. Les témoignages des voisins sont favorables au gazier.
Faits divers
Une mère tue sa fillette et tente de se suicider - 1912
Une mère tue sa fillette et tente de se suicider
Le Matin — 21 mars 1912
Un drame navrant, stupide, cruel, a douloureusement ému, hier, le quartier
Croulebarbe. Dans la paisible rue de la Reine-Blanche vivait, depuis dix mois,
au numéro 28, la famille Vaissair, composée du père, de la mère, et d'une
fillette de trois ans.
De fréquentes querelles éclataient dans le modeste logement. D'une nature
irritable, souffrant d'une neurasthénie aiguë, Mme Augustine Vaissair, âgée de
trente ans, cordonnière, ne pouvait supporter les observations de son mari,
porteur de journaux, et surtout celles de sa belle-mère.
Il y aura bientôt ici trois cadavres, déclarait-elle fréquemment.
Cette sinistre prédiction devait en partie se réaliser. Profitant de
l'absence de son mari et de sa belle-mère, hier matin, vers six heures, Mme
Vaissair s'approcha du berceau de sa fillette. sa main étreignait un revolver.
L'enfant dormait : la mère tira à bout portant. La tempe gauche trouée, le nez
brisé par deux balles, Yvonne fut tuée sur le coup.
Devant sa fille morte, la mère comprit toute l'horreur de son acte. Elle
aussi voulut en finir, et serrant entre ses dents le canon du revolver, elle se
tira deux coups de feu dans la bouche.
Au bruit des détonations, Mme Vaissair mère, qu'il se trouvait dans une
maison voisine, accourut. Un médecin fut mandé qui ne put que constater le décès
de la fillette et ordonner le transfert, à l'hôpital de la Pitié, de la
malheureuse folle, dont l'état est désespéré.
(Communiqué)
Le légendaire marronnier du 20 mars n'est plus. Mais à sa place, les
bourgeons et les pousses annoncent partout la venue,. tant désirée du
printemps. C'est le moment où, pour la plus grande joie de nos estomacs
et.de notre santé, les fromages à la crème, les normands, les petits,
suisses, ajoutent, aux charmes de leur finesse de sorti, les bienfaits
curatif's de leurs propriétés rafraîchissanfes.
Qui veut bien se porter doit donc égayer son repas et favoriser en ce
moment sa digestion avec l'un des délicieux petits fromages frais à la crème
préparés par la Société lailière Maggi, avec un art si parfait que ces
fromages ont seuls été honorés du grand prix à l'exposition de Londres. On
trouve ces délicieux petits fromages frais la crème dans les nombreux dépôts
de la Société laitière qui sont en outre abondamment approvisionnés
d'excellent beurre fin de tahle et de bons œufs frais, à des prix très
modérées.
Le Docteur Steeg, maire de Berlin, ou plus exactement, président de l'administration municipale de la capitale du Reich est, depuis quelques jours, on le sait, l'hôte de Paris. (1941)
Le pont de Tolbiac est dans le treizième arrondissement, c'est-à-dire dans une région de Paris où jamais, en aucun temps, chef d'État n'a mis le pied. (1895)
On va prochainement soumettre aux formalités d'enquête le projet d'ouverture de la rue du Transit, partie comprise entre la rue de la Glacière et la rue du Château-des-Rentiers. Cette portion du 13e arrondissement est généralement peu connue ces Parisiens du boulevard. C'est une région arrosée par la nauséabonde rivière de Bièvre, dont un des bras prend le nom de rivière morte. (1867)
Entre l'église Saint-Médard et la place d'Italie, la vieille et étroite rue Mouffetard se transforme à vue d'œil en une belle avenue de 40 mètres de largeur. (1868)
Un nommé Jean Siégen, dit « Jean-Jean » âgé de vingt-six ans, demeurant rue de la Pointe-d'Ivry, a tiré cinq coups de revolver, la nuit dernière, passé la porte d'Ivry, sur Mlle Marie Berthot, âgée de vingt et un ans, ouvrière lingère, rue de la Butte-aux-Cailles.
Hier soir, à dix heures quarante-cinq, un incendie s'est déclaré dans le grenier à fourrages de M. Brancourt, grainetier, boulevard de la Gare, 187. La cause de ce sinistre n'est pas encore connue.
Les habitants de la rue du Dessous-des-Berges, dans le quartier de la Gare, ont été fortement impressionnés hier soir par un drame présentant un côté mystérieux, qui s'est déroulé dans l'immeuble situé au numéro 78. Une mère, Marie Pouquet, âgée de trente-deux ans, est venue s'abattre vers minuit sur le pavé de la cour, elle portait, attaché autour du corps, son enfant âgé de vingt mois.
L'enquête ouverte par M. Bolot, commissaire de police, sur la tentative d'assassinat dont le maraîcher Duchefdelaville, se prétendait victime s'est poursuivie hier.
La place Jeanne-d'Arc a été hier soir le théâtre d'une bagarre qui un instant a mis la police sur les dents. Un nommé Louis Klamber, d'origine alsacienne, âgé de cinquante et un ans, a été assommé par la foule. L’infortuné n'a dû la vie qu'à l'intervention de la police, qui pourtant a craint un instant ne pouvoir l'arracher à ceux qui s'acharnaient sur lui.