C'est sur l'insistance d'Émile Deslandres représentant du 13e arrondissement que le conseil municipal de Paris accepta de conserver le nom cinq fois séculaire des Reculettes à la rue résultant de l'élargissement de cette ruelle si pittoresque.
En mars 1911, à la suite de nombreuses plaintes déposées par des commerçants de l'avenue des Gobelins et du boulevard Saint-Marcel. M. Yendt, commissaire de la Salpêtrière, arrêtait et envoyait au dépôt, sous l'inculpation de vol, les nommés Auguste Doré dit Godard, vingt-quatre ans, demeurant en garni rue Grange-aux-Belles, et Pierre Debosse, vingt-six ans, sans domicile.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Si le vieil hôtel de Sens est, sur la rive droite de la Seine, un édifice curieux à voir, deux hôtels non moins anciens et tout aussi intéressants s'offrent sur la rive gauche, dans le quartier des Gobelins, aux yeux des amateurs du gothique.
13e arrondissement. On arrête, avenue des Gobelins, Mme
Papillon, demeurant route de Fontainebleau au Kremlin-Bicêtre, pour
scandale dans une salle de spectacle et outrages aux agents. Elle
est envoyée au Dépôt. ― Mme Brillot, demeurant boulevard Victor,
est frappée d'un coup de couteau, hier soir, rue du Banquier, par
un inconnu. Elle est transportée à la Pitié. ― Boulevard
Auguste-Blanqui, au cours d'une discussion, Albert Bouclomot,
débardeur, demeurant à Ivry, frappe d'un coup de couteau son
adversaire, Léon Raterre, journalier, rue de Charenton, et le
blesse grièvement. Il est arrêté et envoyé au Dépôt. Le blessé est
transporté à la Pitié.
Malheureuse mère - 1899
Malheureuse mère
Le Gaulois ― 12 mars 1899
Des agents ont trouvé hier matin, évanouie sur un banc, boulevard
Arago, une femme âgée d'une trentaine d'années, assez pauvrement vêtue et qui
tenait dans ses bras une petite fille âgée d'un an.
La pauvre femme, qui mourait de faim, ainsi que son enfant, fut transportée à
l'hôpital Cochin.
Elle a déclaré qu'elle avait perdu il y a deux mois son mari et que depuis
lors elle était plongée avec sa petite fille dans la plus affreuse misère. Il y
a deux jours, elle avait quitté la ville qu'elle habitait et était venue à pied
à Paris.
Faits divers
Une mère tue sa fillette et tente de se suicider - 1912
Une mère tue sa fillette et tente de se suicider
Le Matin — 21 mars 1912
Un drame navrant, stupide, cruel, a douloureusement ému, hier, le quartier
Croulebarbe. Dans la paisible rue de la Reine-Blanche vivait, depuis dix mois,
au numéro 28, la famille Vaissair, composée du père, de la mère, et d'une
fillette de trois ans.
De fréquentes querelles éclataient dans le modeste logement. D'une nature
irritable, souffrant d'une neurasthénie aiguë, Mme Augustine Vaissair, âgée de
trente ans, cordonnière, ne pouvait supporter les observations de son mari,
porteur de journaux, et surtout celles de sa belle-mère.
Il y aura bientôt ici trois cadavres, déclarait-elle fréquemment.
Cette sinistre prédiction devait en partie se réaliser. Profitant de
l'absence de son mari et de sa belle-mère, hier matin, vers six heures, Mme
Vaissair s'approcha du berceau de sa fillette. sa main étreignait un revolver.
L'enfant dormait : la mère tira à bout portant. La tempe gauche trouée, le nez
brisé par deux balles, Yvonne fut tuée sur le coup.
Devant sa fille morte, la mère comprit toute l'horreur de son acte. Elle
aussi voulut en finir, et serrant entre ses dents le canon du revolver, elle se
tira deux coups de feu dans la bouche.
Au bruit des détonations, Mme Vaissair mère, qu'il se trouvait dans une
maison voisine, accourut. Un médecin fut mandé qui ne put que constater le décès
de la fillette et ordonner le transfert, à l'hôpital de la Pitié, de la
malheureuse folle, dont l'état est désespéré.
(Communiqué)
Le légendaire marronnier du 20 mars n'est plus. Mais à sa place, les
bourgeons et les pousses annoncent partout la venue,. tant désirée du
printemps. C'est le moment où, pour la plus grande joie de nos estomacs
et.de notre santé, les fromages à la crème, les normands, les petits,
suisses, ajoutent, aux charmes de leur finesse de sorti, les bienfaits
curatif's de leurs propriétés rafraîchissanfes.
Qui veut bien se porter doit donc égayer son repas et favoriser en ce
moment sa digestion avec l'un des délicieux petits fromages frais à la crème
préparés par la Société lailière Maggi, avec un art si parfait que ces
fromages ont seuls été honorés du grand prix à l'exposition de Londres. On
trouve ces délicieux petits fromages frais la crème dans les nombreux dépôts
de la Société laitière qui sont en outre abondamment approvisionnés
d'excellent beurre fin de tahle et de bons œufs frais, à des prix très
modérées.
Sur l'emprunt de 900 millions, dont la majeure partie doit servir à exécuter dans Paris de grands travaux de voirie (ce qui n'exclut pas ceux qui ont été décidés antérieurement à l'adoption de ce vaste plan de campagne), les quatre quartiers du treizième arrondissement auront une assez forte part. (1910)
Au service hydrométrique, on escompte la cote de 5m. 20 à Paris-Austerlitz d'ici à lundi matin et on espère qu'elle ne sera pas sensiblement dépassée. (1910)
Accrochée au boulevard Blanqui, la rue des Cinq-Diamants escalade la Butte-aux-Cailles. Rue morne et sans fantaisie, elle aligne, le long de maigres trottoirs, une vulgarité perspective de maisons lisses, crises, mornes, trouée, çà et là, par les contrevents vert pomme d'un bar ou par la façade blanchie à la chaux d'un meublé pauvre.
La petite cité aux rues tortueuses qui, village dans la ville, se tasse entre la place Paul-Verlaine et le boulevard Auguste-Blanqui, bourdonne ce matin d'un naturel émoi.
Les inspecteurs de la brigade spéciale poursuivent avec activité, mais sans résultats réellement intéressants, leur enquête sur l'assassinat dont fut, lundi, la victime le mystérieux Yougoslave Joseph Werner.
n cette pittoresque cité Jeanne-d'Arc, 166 bis rue Nationale, où gitent tant de laborieux chiffonniers, était, il y a quelque temps, venu se fixer un couple, assez mal assorti du reste, sur l'existence duquel on manque, pour l'instant, de renseignements.
Hier soir, vers sept heures et demie, le feu s'est déclaré, avec une grande violence, dans l'immeuble situé 24, rue des Cordelières (13è arrondissement), où se trouvent une fabrique d'eau de seltz et un dépôt d'eaux minérales appartenant à M. Aureau.