Abel Hovelacque (1843-1896), linguiste et anthropologue, fut député du XIIIème arrondissement de 1889 à 1894. Il fut aussi président du conseil municipal de Paris en 1887-1888.
Le 27 juillet 1916, 724ème jour de guerre, un violent orage causait quelques dégâts au 1 de la ruelle des Reculettes et la foudre blessait légèrement aux jambes Mme Paris, une locataire du lieu.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Une enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le projet des stations à établir sur le chemin de fer de Ceinture, dans les 13e, 14e, 15e et 16° arrondissements.
Hier après-midi, à une heure, à la gare des Gobelins, huit
wagons chargés de sucre ont heurté, par suite d'une fausse
manœuvre, le mur de clôture de cette gare donnant sur la rue
Baudricourt.
Le mur a été fortement ébranlé et il menace de s'écrouler.
II n'y a pas eu d'accident de personnes.
Folle de misère - 1909
Folle de misère
Le Journal — 18 janvier 1909
Une jeune femme vêtue de haillons qui, depuis quelques instants, se livrait,
hier matin, place d'Italie, à d'inquiétantes excentricités, s'arrêta soudain
lorsqu'il y eut autour d'elle un cercle de badauds assez compact et rejetant ses
guenilles apparut bientôt sans voile. Un agent intervint, pour mettre fin au
scandale. Ce ne fut pas chose facile. L'inconnue se démena en effet et à coups
de dents, à coups de pied, tenta de se dégager. Elle fut enfin maîtrisée,
enveloppée dans une couverture et transportée au commissariat du passage
Sicault.
C'était une jeune femme, Octavie Liégard, âgée de vingt-trois ans, sans
domicile connu, que la misère avait rendue folle.
Elle a été envoyée à l'infirmerie spéciale du Dépôt par M. Simard,
commissaire de police du quartier.
Faits divers
Le drame de la rue Mouffetard - 1875
Le drame de la rue Mouffetard
Le Figaro ― 11 avril 1875
On a eu beau abattre des maisons, renverser des quartiers, percer des
boulevards, faire apparaître le soleil et la lumière dans des parties de
Paris que jamais ils n'avaient visitées, on n'a pu détruire absolument le
dernier asile vers lequel se réfugie, le soir venu, une population douteuse.
Il y a des voies larges, spacieuses, brillantes toutes peuplées de
grandes et belles maisons à l'entour de la rue Mouffetard ! Elle subsiste,
comme un dernier et sinistre ricanement du vieux Paris démoli, renversé,
expirant.
Dans cette partie, de Paris, que bien des Parisiens croient depuis
longtemps disparue, existe un bal, si l'on peut donner ce nom à une longue
salle basse, enfumée, dans laquelle la civilisation est arrivée à
grand-peine à remplacer le quinquet par le bec de gaz. C'est le Vieux-Chêne!
Le Vieux-Chêne que Paris ne connaît guère que par ce que Champfleury y a
commencé et dénoué un ou deux de ses romans.
Là, plusieurs jours par semaine, la jeunesse du quartier, les jolis cœurs
des bords de la Bièvre, les jeunes filles timides de la barrière de
Fontainebleau, viennent s'ébaudir et ébaucher de fugitives liaisons.
C'est une de ces intrigues amoureuses qui, avant-hier, a donné lieu à un
drame sanglant dont les conséquences premières sont déjà fort graves.
Trois jeunes fumistes l'aîné a dix-huit ans et le plus jeune n'en a guère
plus de quatorze se sont pris de querelle à propos d'une jeune personne
dont, au demeurant, nous n'avons pas à nous occuper. Cette querelle ne
pouvant se vider dans la salle du bal, ― il y a des gardes municipaux ―
s'est continuée et terminée dans la rue Mouffetard.
Le plus jeune de la bande, le ramoneur de quatorze ans, a reçu trois
coups de couteau, et a dû être transporté à l'hôpital de la Pitié ; il
y a été déposé salle Gabriel, lit n° 28. L'état du malheureux enfant est des
plus graves… L'auteur de ce crime a été arrêté; il a, avons-nous
dit, dix-huit ans, et cependant il aurait déjà été condamné pour vol !
A dater du 28 octobre 1923, la S. T. C. R. P. mettra en service une nouvelle ligne d’autobus dénommée AI bis, « Place d’Italie-Gare Saint-Lazare » (1923)
Une triste nouvelle nous arrive du front. Eugène Bonneton, le peintre délicat du vieux Paris, de la Bièvre et des hivers parisiens, vient de s'éteindre dans une ambulance de l'Argonne. (1915)
Au cours de sa dernière session, le Conseil municipal a été unanime à approuver le projet présenté par le préfet de la Seine relatif à l'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc. (1934)
Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau. (1912)
n cette pittoresque cité Jeanne-d'Arc, 166 bis rue Nationale, où gitent tant de laborieux chiffonniers, était, il y a quelque temps, venu se fixer un couple, assez mal assorti du reste, sur l'existence duquel on manque, pour l'instant, de renseignements.
Hier soir, vers sept heures et demie, le feu s'est déclaré, avec une grande violence, dans l'immeuble situé 24, rue des Cordelières (13è arrondissement), où se trouvent une fabrique d'eau de seltz et un dépôt d'eaux minérales appartenant à M. Aureau.
D'audacieux bandits, des jeunes gens, si l'on en croit le signalement donné par les victimes, ont opéré, l'autre nuit, d'abord rue du Bois-de-Boulogne, à Neuilly, puis rue Brillat-Savarin, en utilisant une automobile volée.
Rue Brillat-Savarin, dans un modeste logement du troisième étage, habitait depuis quelque temps un journalier, Jean Simon, âgé de quarante ans, et sa fille, laquelle fréquentait un employé de commerce, Lucien Grandet, qui venait la voir quotidiennement.
Un drame sanglant s'est déroulé hier soir, vers huit heures et demie, au n°204 de la rue de Tolbiac. M. André Gastin, âgé de quarante-cinq ans, établi marchand de vins à cette adresse, avait cessé son commerce le mois dernier, mais il continuait d'habiter le rez-de-chaussée de l'immeuble.