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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

C'est le 10 juillet 1899 que le Conseil municipal de Paris décida de donner le nom d'Abel Hovelacque à la rue de Gentilly.


Charles Le Boucq (1868-1959) fut député du 13ème arrondissement de 1906 à 1928. Spécialisé dans les questions économiques, il présida le groupe d'action économique, rapporta divers budgets, notamment ceux du ravitaillement, des essences et pétroles, de la marine marchande, ainsi que le projet de loi sur la production d'ammoniaque synthétique. Après son échec de 1928, Charles Le Boucq abandonna la carrière politique.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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Noté dans la presse...

1934

L'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc

Au cours de sa dernière session, le Conseil municipal a été unanime à approuver le projet présenté par le préfet de la Seine relatif à l'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Discussion dangereuse - 1897

Discussion dangereuse.

Le Journal — 20 mars 1897

Réunis dans un débit de vins de l'avenue des Gobelins, une douzaine d'Italiens discutaient politique, hier soir. Calmes d'abord, les discoureurs ne tardèrent pas à s'échauffer, et bientôt plusieurs d'entre eux se levaient de table pour en venir aux mains. Une bagarre générale se produisit et, comme entre Italiens le couteau est facile, deux des combattants tombèrent presque aussitôt dangereusement blessés.

L'arrivée des agents mit fin à la rixe. Tout le monde s'enfuit, sauf Jules Rossi et Etienne Zanelli — les deux blessés — qui ont été transportés à la Pitié.


 Un exercice de défense passive cité jeanne d'arc - 1939

Un exercice de défense passive cité Jeanne-d 'Arc

Le Figaro ― 19 aout 1939

D'accord avec l'autorité militaire, les services de la-défense passive de la préfecture de police se sont livrés, hier matin, à des expériences qui avaient pour but de s'assurer de la résistance de certains abris. Les étais qui soutenaient l'un des vieux immeubles de la cité Jeanne-d'Arc restant encore sur place ont été enlevés en un clin d'œil et tous les matériaux le composant sont tombés pêle-mêle, avec le bruit qu'on devine, sur les abris souterrains construits à cet endroit. Ce n'est que lundi,  après le déblaiement de ces matériaux, que l'on pourra juger de l'efficacité des travaux de sécurité entrepris par la défense passive.


Faits divers

 Une scène scandaleuse - 1894

Une scène scandaleuse

Le Figaro  ― 22 septembre 1894

Une scène scandaleuse s'est passée, avant-hier soir, vers cinq heures, sur la ligne du chemin de fer de Ceinture, dans la gare de la Maison-Blanche.

Deux ouvriers, Ch. Chaupier, typographe, et Célestin Goviaut, peintre en bâtiment, voulaient pénétrer dans un compartiment qui se trouvait au complet. Les. voyageurs protestèrent, mais Chaupier et Goviaut s'obstinant, une querelle s'engagea et des coups furent échangés dans le wagon même où les deux ouvriers avaient pénétré par force. Le chef de gare intervint,  mais inutilement. On requit alors deux gardiens de la paix. Une lutte s'engagea entre les agents et les nouveaux occupants. Un des gardiens reçut de Chaupier un coup de poing violemment asséné qui l'envoya rouler sur le trottoir où il se blessa grièvement à la tête.

On dut avoir recours à un renfort de la police et les deux auteurs de ce scandale purent être arrêtés. Mais il fallut veiller sur eux pour les faire sortir de la gare, la foule qui s'était amassée voulait les lyncher.

Goviaut a été seul envoyé au Dépôt. Son camarade Chaupier qui, au cours de la bagarre, avait reçu des blessures assez graves à la tête et à la poitrine, a dû être transporté à l'hôpital Cochin.

Quant au gardien de la paix, son état a été jugé assez grave.


Gare de la Maison Blanche

(Communiqué)

On voit souvent nos chasseurs s'arrêter, tirer de leur poche une petite boîte, croquer un bonbon ou une pastille, et recommencer la même manœuvre quelques instants après. Ce sont des gens prudents qui aux brouillards de la terre  et de l'estomac opposent savamment les sels délicieux que la Compagnie fermière de Vichy extrait des sources fameuses de l'Hôpital, de la Grande-Grille ou des Célestins, et à qui elle a su donner cette forme hygiénique si agréable et si commode.

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Ailleurs sur Paris-Treizieme

La nouvelle place d'Italie en haut de la rue Mouffetard.

Entre l'église Saint-Médard et la place d'Italie, la vieille et étroite rue Mouffetard se transforme à vue d'œil en une belle avenue de 40 mètres de largeur. (1868)

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La Bièvre en peinture

On visitait ces temps-ci, dans la salle des Fêtes de la mairie du 13e, une agréable exposition de toiles, aquarelles, dessins, organisé par le Cercle des Gobelins. (1928)

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Chronique électorale

Dans la première circonscription du XIIIe arrondissement, M. Raymond Renaudière, qui a groupé sur son nom au premier tour près de 4.000 voix, est le seul candidat désigné pour battre au second tour le communiste dissident Gélis. (1932)

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Gares et Stations du chemin de fer de ceinture (rive gauche)

Une enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le projet des stations à établir sur le chemin de fer de Ceinture, dans les 13e, 14e, 15e et 16° arrondissements. (1862)

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Faits divers

Les crimes d'un alcoolique - 1898

La rue des Malmaisons, inconnue de bien des Parisiens, est située avenue de Choisy, le long du chemin de fer de ceinture. À part quelques commerçants de détail, elle est habitée presque exclusivement par des ménages de chiffonniers.

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Esclave de sa Colère - 1895

Bien que Sénèque ait dit « La colère est une courte folie », elle n'est pas toujours excusable, surtout lorsqu'elle se manifeste par des accès trop fréquents.
C'est le cas de la nommée Augustine Couffier, âgée de trente-huit ans, ménagère, demeurant rue des Malmaisons.

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L'alcoolisme - 1895

Le boulevard de la Gare a été mis en émoi hier soir par un nommé Léon Marisson, âgé de trente-sept ans, terrassier, demeurant rue Xaintrailles.

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Un bien triste individu - 1896

Les gardiens de la paix Déom et Métayer étaient de service l'avant-dernière nuit, vers trois heures et demie, dans la rue du Moulin-des-Prés, lorsque les cris « Au secours ! à l'assassin ! » poussés par une voix de femme, retentirent soudain dans la rue Gérard.

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Un coup raté - 1891

L'avant-dernière nuit, vers trois heures du matin, une veuve Bricot, qui tient un garni 112, boulevard de la Gare, entendait tout à coup des cris provenant d'une chambre inoccupée de l'hôtel.

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Le crime de la Cité Jeanne d'Arc - 1907

Un inconnu abordait, hier soir, vers quatre heures trois quarts, dans la rue Nationale, le sous-brigadier des gardiens de la paix Honoré Mariton, du treizième arrondissement, et lui déclarait : Je viens de tuer un homme qui m'avait emmené dans sa chambre, 1, cité Jeanne-d'Arc. Conduisez-moi en prison.

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Le crime de la Cité Jeanne d'Arc - 1907

L'homme qui, la veille, avait étranglé, cité Jeanne-d'Arc, le journalier Jean Guérineau, a consenti à dévoiler enfin son identité.

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Haustrate aux Assises -1907


Les étrangleurs des Gobelins - 1895


Un drame boulevard de l'Hôpital - 1897


Un jeu dangereux - 1897


Un héros de Gaboriau - 1901


Une bande d'aigrefins - 1897


Une singulière hallucination - 1901


Le cochon en ribotte - 1897


Les roulottiers - 1906


Les escroqueries d'une jolie fille - 1897


Drame de la jalousie - 1905


La traite des blanches - 1923


Un meurtre boulevard de la Gare - 1897


Le crime de l'avenue d'Italie - 1897


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