C'est le 10 juillet 1899 que le Conseil municipal de Paris décida de donner le nom d'Abel Hovelacque à la rue de Gentilly.
Charles Le Boucq (1868-1959) fut député du 13ème arrondissement de 1906 à 1928. Spécialisé dans les questions économiques, il présida le groupe d'action économique, rapporta divers budgets, notamment ceux du ravitaillement, des essences et pétroles, de la marine marchande, ainsi que le projet de loi sur la production d'ammoniaque synthétique. Après son échec de 1928, Charles Le Boucq abandonna la carrière politique.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Au cours de sa dernière session, le Conseil municipal a été unanime à approuver le projet présenté par le préfet de la Seine relatif à l'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc.
Réunis dans un débit de vins de l'avenue des Gobelins, une douzaine
d'Italiens discutaient politique, hier soir. Calmes d'abord, les discoureurs ne
tardèrent pas à s'échauffer, et bientôt plusieurs d'entre eux se levaient de
table pour en venir aux mains. Une bagarre générale se produisit et, comme entre
Italiens le couteau est facile, deux des combattants tombèrent presque aussitôt
dangereusement blessés.
L'arrivée des agents mit fin à la rixe. Tout le monde s'enfuit, sauf Jules
Rossi et Etienne Zanelli — les deux blessés — qui ont été transportés à la
Pitié.
Un exercice de défense passive cité jeanne d'arc - 1939
Un exercice de défense passive cité Jeanne-d 'Arc
Le Figaro ― 19 aout 1939
D'accord avec l'autorité militaire, les services de la-défense
passive de la préfecture de police se sont livrés, hier matin, à
des expériences qui avaient pour but de s'assurer de la résistance
de certains abris. Les étais qui soutenaient l'un des vieux
immeubles de la cité Jeanne-d'Arc restant encore sur place ont été
enlevés en un clin d'œil et tous les matériaux le composant sont
tombés pêle-mêle, avec le bruit qu'on devine, sur les abris
souterrains construits à cet endroit. Ce n'est que lundi,
après le déblaiement de ces matériaux, que l'on pourra juger de
l'efficacité des travaux de sécurité entrepris par la défense
passive.
Faits divers
Une scène scandaleuse - 1894
Une scène scandaleuse
Le Figaro ― 22 septembre 1894
Une scène scandaleuse s'est passée, avant-hier soir, vers cinq heures, sur la
ligne du chemin de fer de Ceinture, dans la gare de la Maison-Blanche.
Deux ouvriers, Ch. Chaupier, typographe, et Célestin Goviaut, peintre en
bâtiment, voulaient pénétrer dans un compartiment qui se trouvait au complet.
Les. voyageurs protestèrent, mais Chaupier et Goviaut s'obstinant, une
querelle s'engagea et des coups furent échangés dans le wagon même où les deux
ouvriers avaient pénétré par force. Le chef de gare intervint, mais
inutilement. On requit alors deux gardiens de la paix. Une lutte s'engagea entre
les agents et les nouveaux occupants. Un des gardiens reçut de Chaupier un coup
de poing violemment asséné qui l'envoya rouler sur le trottoir où il se blessa
grièvement à la tête.
On dut avoir recours à un renfort de la police et les deux auteurs de ce
scandale purent être arrêtés. Mais il fallut veiller sur eux pour les faire
sortir de la gare, la foule qui s'était amassée voulait les lyncher.
Goviaut a été seul envoyé au Dépôt. Son camarade Chaupier qui, au cours de la
bagarre, avait reçu des blessures assez graves à la tête et à la poitrine, a dû
être transporté à l'hôpital Cochin.
Quant au gardien de la paix, son état a été jugé assez grave.
(Communiqué)
On voit souvent nos chasseurs s'arrêter, tirer de leur poche une
petite boîte, croquer un bonbon ou une pastille, et recommencer la même
manœuvre quelques instants après. Ce sont des gens prudents qui aux
brouillards de la terre et de l'estomac opposent savamment les
sels délicieux que la Compagnie fermière de Vichy extrait des sources
fameuses de l'Hôpital, de la Grande-Grille ou des Célestins, et à qui
elle a su donner cette forme hygiénique si agréable et si commode.
Entre l'église Saint-Médard et la place d'Italie, la vieille et étroite rue Mouffetard se transforme à vue d'œil en une belle avenue de 40 mètres de largeur. (1868)
On visitait ces temps-ci, dans la salle des Fêtes de la mairie du 13e, une agréable exposition de toiles, aquarelles, dessins, organisé par le Cercle des Gobelins. (1928)
Dans la première circonscription du XIIIe arrondissement, M. Raymond Renaudière, qui a groupé sur son nom au premier tour près de 4.000 voix, est le seul candidat désigné pour battre au second tour le communiste dissident Gélis. (1932)
Une enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le projet des stations à établir sur le chemin de fer de Ceinture, dans les 13e, 14e, 15e et 16° arrondissements. (1862)
La rue des Malmaisons, inconnue de bien des Parisiens, est située avenue de Choisy, le long du chemin de fer de ceinture. À part quelques commerçants de détail, elle est habitée presque exclusivement par des ménages de chiffonniers.
Bien que Sénèque ait dit « La colère est une courte folie », elle n'est pas toujours excusable, surtout lorsqu'elle se manifeste par des accès trop fréquents. C'est le cas de la nommée Augustine Couffier, âgée de trente-huit ans, ménagère, demeurant rue des Malmaisons.
Les gardiens de la paix Déom et Métayer étaient de service l'avant-dernière nuit, vers trois heures et demie, dans la rue du Moulin-des-Prés, lorsque les cris « Au secours ! à l'assassin ! » poussés par une voix de femme, retentirent soudain dans la rue Gérard.
L'avant-dernière nuit, vers trois heures du matin, une veuve Bricot, qui tient un garni 112, boulevard de la Gare, entendait tout à coup des cris provenant d'une chambre inoccupée de l'hôtel.
Un inconnu abordait, hier soir, vers quatre heures trois quarts, dans la rue Nationale, le sous-brigadier des gardiens de la paix Honoré Mariton, du treizième arrondissement, et lui déclarait : Je viens de tuer un homme qui m'avait emmené dans sa chambre, 1, cité Jeanne-d'Arc. Conduisez-moi en prison.