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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

Le 21 juillet 1874, il faisait 35° dans le Treizième arrondissement. Des feux de broussailles se déclarèrent rue du Château des Rentiers et avenue d'Ivry, obligeant les habitants du quartier à intervenir à grands renforts de seaux d'eau.


En septembre 1896, M. Perruche, commissaire de police des quartiers de la Salpêtrière et de Croulebarbe était amené à enquêter sur le vol d'un perroquet.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

menu-nouveautés Article - inclus

Noté dans la presse...

1913

L'ancienne nécropole Saint-Marcel

Une large tranchée est actuellement creusée, pour l'établissement d'une conduite cimentée, sur le trottoir, à l'extrémité du boulevard St-Marcel, près de l'avenue des Gobelins.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Une bande de voleurs - 1912

Une bande de voleurs

Le Journal — 20 septembre 1912

M. Niclausse, sous-chef de la Sûreté, vient d'arrêter trois individus qui avaient commis, notamment dans le treizième arrondissement, une quantité de vols de bicyclettes, de motocyclettes et d'accessoires d'automobiles.

Le chef de la bande est un nommé Louis-Léon Labbaye, dit Martin, né à Paris en 1874, exerçant parfois la profession de photographe, et qui habitait en garni 46 rue du Moulin-de-la-Pointe,

Ses complices sont Joseph Maniardi, né à Bottola (Italie), en 1870, cordonnier, habitant 51, avenue de Choisy, et Emile-Joseph Nedrecor, né à Paris en 1873, cordonnier, domicilié à Ivry, 51, rue de Choisy.

M. Niclausse a perquisitionné chez les trois voleurs; il a retrouvé quantité d'objets et notamment, chez Nedrecor, une motocyclette qui fut volée en juillet dernier chez M. Chaulange, 19, rue Fagon. Labbaye, qui a déjà subi dix condamnations, a opposé une résistance désespérée lorsqu'on l'a capturé et a tenté de poignarder l'inspecteur Lallemand. Ce bandit, lors d'une de ses arrestations précédentes, en 1911, avait gravement blessé deux agents.


 Un drame boulevard d'Italie - 1894

Un drame boulevard d'Italie

Le Journal — 26 aout 1894

Une noce passait, hier, boulevard d'Italie se rendant à la mairie du treizième arrondissement. Au moment où les fiancés allaient entrer dans le monument, un coup de feu retentit : c'était un tout jeune homme, nommé Roche, qui venait de se loger une balle dans la tête.

il avait' quelque temps avant, sollicité — vainement —la main de cette même jeune fille qu'on allait marier.

Roche a été transporté à l'hôpital Cochin.

Son état est désespéré.


Faits divers

 Le drame de la rue Corvisart - 1905

Le drame de la rue Corvisart

Le Petit Parisien — 20 juillet 1905

Une mère qui se tue avec son enfant. — Le martyre d'une femme. — Par la fenêtre.

Un drame particulièrement navrant s'est déroulé hier, rue Corvisart, 4, dans le quartier Croulebarbe.

Une dame Elisa Lassoutaine, âgée de quarante ans, a tenté de s'asphyxier avec sa fille Suzanne, une enfant de cinq ans et de l'enfant succomba bientôt et la mère, voulant en finir quand même, se précipita dans la cour, par la fenêtre du palier.

La malheureuse femme est morte, quelques instants après, à l'hôpital Broca où elle avait été transportée.

Une Idylle qui finit mal

Domestique au service de commerçants du treizième arrondissement, Mme Elisa Lassoutaine avait fait, il y a une dizaine d'années, la connaissance d'un ouvrier, qui lui fit bientôt une cour assidue.

L'idylle fut charmante, mais le jeune homme ayant déclaré que sa famille formulait des objections, le mariage dont il était alors question fut ajourné sine die.

Quelques années plus tard, la naissance de la petite Suzanne aurait modifié la situation si, par malheur, le père de l'enfant, atteint de tuberculose, n'avait dû entrer à l'hôpital, où il succombait. C'est devant ce lit de mort seulement que Mme Lassoutaine apprit quelle était la cause véritable de l'opposition à l'union promise le père de la petite Suzanne l'avait indignement trompée jusqu'alors il était déjà marié.

La déception de la pauvre femme fut vive. Et pourtant son martyre ne faisait que commencer. L'enfant avait hérité des tares paternelles, et sa santé était fort compromise si des soins coûteux ne lui étaient prodigués.

La petite Suzanne fut admise à l'hôpital des Enfants-Malades et envoyée à Berck-sur-Mer. Elle en revint pour subir un nouveau traitement et de nouvelles opérations chirurgicales dans les différents hôpitaux parisiens, où elle passa successivement- La pauvre fillette, pour comble de malchance, resta sourde et muette à la suite d'une de ces opérations, mais, en raison de son état incurable, l'enfant fut rendue à sa mère, à la fin du mois de juin dernier.

Mme Lassoutaine dut abandonner sa place pour se consacrer à la petite Suzanne qui devenait une charge trop lourde et dont le placement dans un asile spécial s'imposait, en raison de ses infirmités.

La pauvre mère, qui habitait, depuis plusieurs années, rue Corvisart, 4, une modeste chambre au sixième étage, tenta courageusement de tenir tête à la misère qui, peu à peu, s'implantait dans le pauvre logis.

La Misère est mauvaise Conseillère

Dans les premiers jours de juillet, deux termes étaient dus au propriétaire qui, connaissant la situation, ne se montrait pas trop exigeant. Mme Lassoutaine ayant alors reçu quelque argent, voulut acquitter sa dette.

La mère était à cette époque déjà trop découragée pour tenter de réagir. La vie lui devenait impossible et elle voulait soustraire son enfant à la maladie, à la misère, aux privations qui la guettaient.

Avant-hier soir, elle fit les préparatifs funèbres. L'enfant couchée, la mère alluma deux réchauds au milieu de la petite chambre et vint s'étendre sur le lit en attendant la mort.

La nuit s'écoula sans que personne, parmi les voisins, ne soupçonnât le drame qui se déroulait. Au petit jour, Mme Lassoutaine, revenant à elle, aperçut le cadavre déjà froid de son enfant. Ne voulant point survivre à sa petite Suzanne qu'elle adorait, la mère après avoir donné un dernier baiser à la fil- lette, sortit de son logement, ouvrit toute grande la fenêtre du palier, se hissa péniblement sur le rebord et se laissa choir dans le vide.

Le corps vint s'abattre sur le pavé de la cour. Des voisins, aidés par des gardiens de la paix, transportèrent à l'hôpital Broca la malheureuse femme qui, affreusement mutilée, râlait déjà et succombait bientôt sans avoir pu prononcer une seule parole. On ignorait alors le drame qui s'était déroulé dans le logement, et c'est plus tard, lorsque M. Pélatan, commissaire de police chargé de l'intérim du quartier, vint procéder une enquête que l'on en connut tous détails.

Le corps de la petite Suzanne, veillé par les locataires de la maison, est resté sur le lit où il avait été trouvé.

Rien n'est encore fixé pour les obsèques, car on ne sait si Mme Lassoutaine n'avait pas encore de la famille, la malheureuse n'ayant laissé sous enveloppe que deux photographies, celle de sa fillette et la sienne, sans aucune explication.

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Le drame de l'avenue de Choisy - 1888


Le drame de l'avenue de Choisy - 1911


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