35.892 électeurs étaient inscrits sur les listes du 13ème pour le premier tour des élections municipales du 3 mai 1925. 30.289 votèrent. Seul, M. Colly, du quartier de la Gare, fut élu à ce premier tour.
C'est en octobre 1894 que le conseil municipal de Paris décida, sur le rapport de M. Caplain, que la rue du Pot-au-Lait serait désormais appelée rue Brillat-Savarin.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Une ménagère, Mme Mélanie Compagnier, demeurant 58, rue Clisson, en voulait
depuis un temps immémorial à une couturière, Mme Louise Leprince, 21 ans,
domiciliée dans la même maison. Hier. matin, vers 2 h., comme la couturière
rentrait chez elle, la vindicative femme, qui la guettait dans l'escalier, se
précipita sur elle et la frappa de quatre coups de couteau dans la poitrine. La
blessée, dont l'état parait des plus graves, a été transportée à Cochin. La
coupable à réussi à prendre la fuite.
Le feu - Figaro 1898
Le feu
Le Figaro ― 6 mai 1898
Un incendie a éclaté avec une très grande violence, l'avant-dernière nuit,
vers une heure, rue Nationale, 164, dans un grand local où sont entreposés les
mobiliers des locataires expropriés de la cité Jeanne-d'Arc. Avant que les
secours aient pu être organisés d'une façon efficace, le feu se communiqua à une
fabrique de caisses, mitoyenne avec l'immeuble incendié.
Malgré les efforts des pompiers de la rue Jeanne-d'Arc, accourus au premier
signal, tout a été détruit par les flammes.
Il n'y a pas eu d'accident de personnes. Les pertes sont assez importantes.
Faits divers
La bagarre de la cité Jeanne-d'Arc - 1902
La bagarre de la cité Jeanne-d’Arc
Le Figaro — 10 juillet 1902
Nous n'avons point à faire ici la description de la cité Jeanne-d'Arc. On
a dépeint à plusieurs reprises, dans ce journal, cette cour des Miracles
moderne, avec ses masures sordides ses cloaques infects et sa population de
miséreux, de toute sorte.
Cette cité, qui se trouve au numéro 69 de la rue Jeanne-d'Arc, a pour
concierge un ancien gardien de la paix, Etienne Billot, qui a fort à faire
pour y maintenir la tranquillité, et surtout pour faire rentrer les loyers.
Mardi soir, propos du terme, de fortes, discussions s'étaient engagées et
une cinquantaine de personnes assiégeaient la loge du concierge. Menacé par
cette foule, Billot prit son revolver et fit feu. Un enfant, Édouard
Regnier, âgé de onze ans, demeurant 75, rue Jeanne d'Arc, fut atteint d'une
balle au ventre et on dût le transporter à l'hôpital Trousseau.
M. Rocher, commissaire de police, mît immédiatement Billot en état
d'arrestation. Aussitôt, la foule des locataires envahit de nouveau la loge,
voulant lyncher la femme du concierge et son fils Léopold, âgé de dix-neuf
ans. Ce dernier tira, lui aussi, un coup de revolver. Un des assaillants fut
touché à la cuisse. Mais il fut emmené par ses amis et on ignore son nom.
Le commissaire dut faire conduire Léopold Billot et sa mère au
commissariat et les faire protéger contre la foule de plus en plus
exaspérée. Il continue son enquête sur les causes de ce drame.
Communiqué
Nous apprenons que la fabrique de parfumeries « Kalodont » de F. A.
Sarg fils et Cie à Vienne, connue par tout le monde, a fait une agréable
surprise aux automobilistes venus à Vienne à l'occasion de la course
Paris-Vienne. Chacun des hôtes étrangers reçut une petite corbeille
charmante, garnie de spécialités de toilette à glycénine et de «
Kalodont », le dentifrice bien connu, cadeau certainement aussi bienvenu
que pratique.
Les « écoles laïques » ont fait une armée de ratés, qui fatalement deviendra une armée de révolutionnaires. Les écoles professionnelles forment des ouvriers distingués, des artistes spéciaux qui sont placés avant d'avoir terminé leur apprentissage et qu'attend un avenir non moins heureux que paisible. C'est donc avec joie que nous avons vu hier le chef de l'État honorer de sa présence l'inauguration de l'école Estienne. (1896)
L'Office public des habitations de la Ville de Paris a entrepris, il y a quelques années, la construction de plusieurs groupes d'habitations à bon marché dans divers quartiers populeux de la capitale. L'un de ces groupés, sis dans le XIIIè arrondissement et dont la construction a été commencée en 1930, vient d'être terminé. (1933)
Cet après-midi, à 15 heures, a eu lieu, boulevard Kellermann, près de la porte d'Italie, l'inauguration du monument érigé à la gloire des mères françaises. La cérémonie s'est déroulée en présence du président de la République et de Mme Albert Lebrun, et de hautes personnalités. (1938)
Depuis longtemps, plusieurs grandes maisons de tannerie des quartiers de la Maison-Blanche et Croulebarbe étaient victimes de vols de peau importants. Mais on n'avait jamais pu mettre la main sur les coupables...
Le cocher de fiacre, Émile Canetti se trouvait, hier soir, vers neuf heures, à la station de voitures située avenue de Choisy, à l'angle de la place d'Italie...
Le commissaire de police du quartier de la Maison-Blanche vient d'arrêter une fort jolie fille de vingt ans, Olda Régier, qui, en moins d'un an, a commis des vols pour une trentaine de mille francs, en usant de moyens assez curieux.
Un drame provoqué par la jalousie a mis en émoi, hier soir, vers cinq heures, les habitants de l'avenue des Gobelins et plus particulièrement ceux de l'immeuble portant le numéro 45 de la rue Auguste-Blanqui.