Le 29 juin 1901, la température atteignit 33° à Paris et ce jour là, vers midi, Mme Louise Lesire, âgée de cinquante- deux ans, demeurant 157, rue Jeanne-d’Arc, fut frappée d'insolation, boulevard Saint-Marcel. Elle mourut dans la pharmacie où on l’avait transportée pour lui donner des soins. (Le Figaro - 30 juin 1901)
Le 9 octobre 1923, le quotidien Paris-Soir rapportait , qu'avenue d'Ivry, Mme veuve Marie Buronifesse, 73 ans, demeurant rue de la Pointe d'Ivry avait glissé sur une épluchure de banane et s'était blessée si grièvement qu'elle fut transportée à la Pitié.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
L'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Ernest Rousselle, qui fut président du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine, a eu lieu hier dans le jardin du dispensaire de la Maison-Blanche.
Après avoir vécu pendant quelque temps avec Mlle Gabrielle Hardy, vingt-six
ans, demeurant 166 avenue de Choisy, le commissionnaire en pommes de terre, René
Le Rouzic, même âge, informait hier son amie qu'il avait décidé de reprendre sa
liberté. Vainement, la jeune fille essaya de le faire revenir sur sa
détermination. Toute la nuit, Gabrielle Hardy songea cette séparation imminente,
Puis, le jour venu, elle prit une décision. Se levant sans bruit et s'armant
d'un rasoir, elle en porta un coup furieux à la gorge de celui qui voulait la
quitter.
Le Rouzic a été transporté à la pitié, où son état a été jugé peu grave. La
meurtrière a été arrêtée par M. Fauvel, commissaire de police de la
Maison-Blanche.
Accident - 1911
Accident
Le Matin — 4 octobre 1911
En voulant monter dans tramway en marche, place d'Italie, M. Eugène
Bourguignon, soixante-trois ans, demeurant 9, rue Barbette, tombe et se brise
les deux jambes. A la Pitié.
Faits divers
La bagarre de la cité Jeanne-d'Arc - 1902
La bagarre de la cité Jeanne-d’Arc
Le Figaro — 10 juillet 1902
Nous n'avons point à faire ici la description de la cité Jeanne-d'Arc. On
a dépeint à plusieurs reprises, dans ce journal, cette cour des Miracles
moderne, avec ses masures sordides ses cloaques infects et sa population de
miséreux, de toute sorte.
Cette cité, qui se trouve au numéro 69 de la rue Jeanne-d'Arc, a pour
concierge un ancien gardien de la paix, Etienne Billot, qui a fort à faire
pour y maintenir la tranquillité, et surtout pour faire rentrer les loyers.
Mardi soir, propos du terme, de fortes, discussions s'étaient engagées et
une cinquantaine de personnes assiégeaient la loge du concierge. Menacé par
cette foule, Billot prit son revolver et fit feu. Un enfant, Édouard
Regnier, âgé de onze ans, demeurant 75, rue Jeanne d'Arc, fut atteint d'une
balle au ventre et on dût le transporter à l'hôpital Trousseau.
M. Rocher, commissaire de police, mît immédiatement Billot en état
d'arrestation. Aussitôt, la foule des locataires envahit de nouveau la loge,
voulant lyncher la femme du concierge et son fils Léopold, âgé de dix-neuf
ans. Ce dernier tira, lui aussi, un coup de revolver. Un des assaillants fut
touché à la cuisse. Mais il fut emmené par ses amis et on ignore son nom.
Le commissaire dut faire conduire Léopold Billot et sa mère au
commissariat et les faire protéger contre la foule de plus en plus
exaspérée. Il continue son enquête sur les causes de ce drame.
Communiqué
Nous apprenons que la fabrique de parfumeries « Kalodont » de F. A.
Sarg fils et Cie à Vienne, connue par tout le monde, a fait une agréable
surprise aux automobilistes venus à Vienne à l'occasion de la course
Paris-Vienne. Chacun des hôtes étrangers reçut une petite corbeille
charmante, garnie de spécialités de toilette à glycénine et de «
Kalodont », le dentifrice bien connu, cadeau certainement aussi bienvenu
que pratique.
Ainsi que nous le faisions pressentir, M. Rousselle, conseiller municipal du quartier de la Maison-Blanche (treizième arrondissement), président du conseil municipal de Paris, a succombé hier matin à la maladie qui, depuis un certain temps, le tenait éloigné de l'Hôtel de Ville. (1896)
Le conseil ayant décidé, en 1899, après de lentes et nombreuses études, de faire procéder à la couverture de la Bièvre « dont les émanations exercent une influence fâcheuse sur la santé des riverains... (1907)
Il faudrait battre longtemps Paris pour y trouver quelqu\'un de comparable à M. Enfert, qui vient de faire bénir, à la Maison-Blanche, une nouvelle œuvre. (1897)
A dater du 28 octobre 1923, la S. T. C. R. P. mettra en service une nouvelle ligne d’autobus dénommée AI bis, « Place d’Italie-Gare Saint-Lazare » (1923)
Le cocher de fiacre, Émile Canetti se trouvait, hier soir, vers neuf heures, à la station de voitures située avenue de Choisy, à l'angle de la place d'Italie...
Le commissaire de police du quartier de la Maison-Blanche vient d'arrêter une fort jolie fille de vingt ans, Olda Régier, qui, en moins d'un an, a commis des vols pour une trentaine de mille francs, en usant de moyens assez curieux.
Un drame provoqué par la jalousie a mis en émoi, hier soir, vers cinq heures, les habitants de l'avenue des Gobelins et plus particulièrement ceux de l'immeuble portant le numéro 45 de la rue Auguste-Blanqui.
Une rivalité existait, depuis plusieurs mois, entre deux individus peu recommandables, François Palisse, âgé de dix-neuf ans, et Louis Champaumier, de deux années plus jeune.