Le 26 octobre 1923, l'automobile de M. Naudin, conseiller d'Etat, ancien préfet de police, entrait en collision avec un taxi à l'angle de l'avenue des Gobelins et du boulevard Saint-Marcel. Dégats matériels uniquement.
En 1863, le marché aux chevaux du boulebard de l'Hôpital se tenait le mercredi et le samedi de chaque semaine et le premier lundi de chaque mois.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Le plus ancien vestige des édifices religieux encore debout en ce moment, mais qui disparaîtra au premier jour, est le porche de la chapelle Saint-Clément, qui date du quatrième siècle, et dans laquelle fut inhumé en 383 saint Marcel, évoque, de Paris, sous le règne de Théodose.
Un soldat blesse une jeune fille d'un coup de revolver
Il est lynché par la foule
Au cours d'une discussion, avenue des Gobelins, le soldat Charles Schaffer,
du 516e régiment de chars d'assaut, a blessé d'une balle de revolver à la jambe
droite Mlle Renée Lendeau, couturière, demeurant 28 bis, rue Pascal. La jeune
fille a été admise à la Pitié.
Le soldat, lynché par la foule, a dû être
transporté au Val-de-Grâce.
Le Matin —15/11/1926
L'inévitable fou - 1900
L'inévitable fou.
Le Matin - 31 décembre 1900
M. Remongin, commissaire de police du quartier de la Maison-Blanche, a reçu,
hier matin, la visite d'un pauvre diable, vêtu de loques sordides, qui lui a
déclaré se nommer Charles-Camille Cuny, âgé de trente-sept ans, et être l'auteur
du crime de la rue des Plâtrières.
— J'ai reçu du ciel la mission de couper en morceaux tous les hommes
qui insulteraient le saint nom de Dieu, a-t-il dit, au magistrat.
Ce malheureux, qui est un pauvre déséquilibré, est en état de vagabondage. Il
a été dirigé sur l'infirmerie spéciale du Dépôt.
Faits divers
Le crime de l’avenue de Choisy - 1889
Le crime de l’avenue de Choisy
Le Gaulois — 23 aout 1889
L'avenue de Choisy sert de quartier général à des bandes de rôdeurs c'est,
le pays par excellence des attaques nocturnes, des rixes, des vols, bref, des
exploits variés des escarpes et des chourineurs de la rive gauche.
Un attentat monstrueux a été commis, la nuit dernière, dans un terrain vague
de cette avenue, par une bande d'affreux vauriens. Huit de ces individus, rencontrant,
hier soir, une jeune fille, de seize ans, Joséphine P... trieuse de chiffons,
l'emmenèrent, malgré ses cris, dans un terrain voisin, se précipitèrent sur
elle et, comme la malheureuse criait, ils la bâillonnèrent et lui bandèrent
les yeux avec des mouchoirs.
Ils commencèrent par lui voler son portemonnaie, qui contenait environ vingt
francs; puis, comme elle continuait à se débattre, ils la frappèrent brutalement
et profitèrent de ce qu'elle avait perdu connaissance pour: lui faire subir
les derniers outrages.
Ce supplice durait depuis deux heures; l'arrivée d'un passant effraya les
misérables, qui prirent la fuite.
La malheureuse victime a dû être transportée à l'hôpital de la Pitié; son
état est des plus graves.
Le servies de la Sûreté recherche activement les auteurs de ce lâche attentat.
(Communiqué)
Nous ayons succinctement annoncé, il y a quelques jours, que M. Géraudel,
le pharmacien bien connu de Sainte-Menehould, avait découvert un mode de
purgation agréable et actif supprimant absolument tous les purgatifs connus,
pilules, capsules, biscuits, grains, huiles, thés, tisanes, eaux purgatives,
etc., etc. C'est en ce moment dans le monde médical comme un coup d'État.
Le nouveau purgatif Géraudel y est discuté, analysé, expérimenté, etc. Malheureusement,
cette préparation, sous forme d'une petite tablette d’un goût très agréable
qui en fait presque une friandise, est d'une préparation difficile et peu
de pharmaciens ont pu encore s'en procurer. Nous reviendrons sur ce sujet
intéressant, qui, nouveau 93, doit nous procurer cette liberté si nécessaire,
la liberté du ventre, la plus chère, des libertés !
Les « écoles laïques » ont fait une armée de ratés, qui fatalement deviendra une armée de révolutionnaires. Les écoles professionnelles forment des ouvriers distingués, des artistes spéciaux qui sont placés avant d'avoir terminé leur apprentissage et qu'attend un avenir non moins heureux que paisible. C'est donc avec joie que nous avons vu hier le chef de l'État honorer de sa présence l'inauguration de l'école Estienne. (1896)
L'Office public des habitations de la Ville de Paris a entrepris, il y a quelques années, la construction de plusieurs groupes d'habitations à bon marché dans divers quartiers populeux de la capitale. L'un de ces groupés, sis dans le XIIIè arrondissement et dont la construction a été commencée en 1930, vient d'être terminé. (1933)
Cet après-midi, à 15 heures, a eu lieu, boulevard Kellermann, près de la porte d'Italie, l'inauguration du monument érigé à la gloire des mères françaises. La cérémonie s'est déroulée en présence du président de la République et de Mme Albert Lebrun, et de hautes personnalités. (1938)
La laiterie Verny, située en plein cœur du populeux quartier de la Gare, 17, rue Bruant occupait, depuis quatre années, Henri Lecoin, âgé de vingt-huit ans, en qualité de caissier-comptable.
Les nombreux flâneurs qui vont chaque soir, au soleil couchant, respirer un peu d'air sur les glacis des fortifications, à la porte d'Italie, ont assisté hier à une véritable bataille.
Un nommé Jean Siégen, dit « Jean-Jean » âgé de vingt-six ans, demeurant rue de la Pointe-d'Ivry, a tiré cinq coups de revolver, la nuit dernière, passé la porte d'Ivry, sur Mlle Marie Berthot, âgée de vingt et un ans, ouvrière lingère, rue de la Butte-aux-Cailles.
Hier soir, à dix heures quarante-cinq, un incendie s'est déclaré dans le grenier à fourrages de M. Brancourt, grainetier, boulevard de la Gare, 187. La cause de ce sinistre n'est pas encore connue.
Les habitants de la rue du Dessous-des-Berges, dans le quartier de la Gare, ont été fortement impressionnés hier soir par un drame présentant un côté mystérieux, qui s'est déroulé dans l'immeuble situé au numéro 78. Une mère, Marie Pouquet, âgée de trente-deux ans, est venue s'abattre vers minuit sur le pavé de la cour, elle portait, attaché autour du corps, son enfant âgé de vingt mois.