10.000 voitures passaient par journée de 24 heures sur le Pont d'Austerlitz au début des années 1880. Les omnibus sont naturellement compris dans ce nombre.
Edmond Gondinet (7 mars 1828, Laurière – 19 novembre 1888, Neuilly-sur-Seine) dont une rue du 13ème arrondissement porte le nom était un auteur de théâtre qui fit jouer sur les scènes parisiennes une quarantaine de pièces. On lui doit notamment "Le Plus Heureux des trois" en collaboration avec Eugène Labiche.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Une ménagère, Mme Mélanie Compagnier, demeurant 58, rue Clisson, en voulait
depuis un temps immémorial à une couturière, Mme Louise Leprince, 21 ans,
domiciliée dans la même maison. Hier. matin, vers 2 h., comme la couturière
rentrait chez elle, la vindicative femme, qui la guettait dans l'escalier, se
précipita sur elle et la frappa de quatre coups de couteau dans la poitrine. La
blessée, dont l'état parait des plus graves, a été transportée à Cochin. La
coupable à réussi à prendre la fuite.
Le feu - Figaro 1898
Le feu
Le Figaro ― 6 mai 1898
Un incendie a éclaté avec une très grande violence, l'avant-dernière nuit,
vers une heure, rue Nationale, 164, dans un grand local où sont entreposés les
mobiliers des locataires expropriés de la cité Jeanne-d'Arc. Avant que les
secours aient pu être organisés d'une façon efficace, le feu se communiqua à une
fabrique de caisses, mitoyenne avec l'immeuble incendié.
Malgré les efforts des pompiers de la rue Jeanne-d'Arc, accourus au premier
signal, tout a été détruit par les flammes.
Il n'y a pas eu d'accident de personnes. Les pertes sont assez importantes.
Faits divers
Un meurtre boulevard de la Gare - Figaro 1897
Un meurtre boulevard de la Gare
Le Figaro — 27 juillet 1897
Une rivalité existait, depuis plusieurs mois, entre deux individus peu
recommandables, François Palisse, âgé de dix-neuf ans, et Louis Champaumier,
de deux années plus jeune. Épris tous deux d'une fille qui leur prodiguait
d'égales faveurs, ils s'étaient déjà battus au mois d'avril dernier, et
Palisse avait gratifié son rival d'un joli coup de couteau. Champaumier
avait juré de se venger à première occasion. Cette occasion ne s'est
présentée, paraît-il, que l'avant-dernière nuit.
François Palisse avait passé sa soirée dans un bal de l'avenue de Choisy.
Il regagnait son domicile, vers une heure, rue Mouffetard, lorsque, sur le
boulevard de la Gare, à la hauteur du n° 123, il fut assailli par plusieurs
rôdeurs à la tête desquels se trouvait Champaumier, et frappé de huit coups
de couteau.
— Et maintenant qu'il a son compte, fuyons, s'écria Champaumier en
remettant dans sa poche son couteau tout sanglant.
La bande disparut dans la nuit, laissant la victime étendue sans
connaissance dans une mare de sang. Des gardiens de la paix relevèrent le
blessé et le transportèrent à l'hôpital de la Pitié, où son état a été jugé
très grave.
Le service de la Sûreté fut aussitôt prévenu et quatre des principaux
coupables, Louis Champaumier, Louise Guillez, dite Charlotte, âgée de seize
ans, Léon Debris, âgé de vingt ans, et André Davion, âgé de seize ans, ont
été arrêtés quelques heures plus tard et écroués au Dépôt.
Un arrêté du préfet de la Seine vient d'ouvrir une enquête à la mairie du douzième arrondissement pour le percement d'un nouveau tracé qui, sous le nom de boulevard Saint-Marcel, doit relier le boulevard Montparnasse au boulevard de l'Hôpital (1857)
L'administration vient de faire déposer à la mairie du 13e arrondissement le plan parcellaire des propriétés dont la cession est nécessaire en tout ou en partie pour exécuter l'élargissement de la rue Mouffetard et la transformation d ela place d'Italie. ()
Cette voie s'ouvrira en face la place de la Collégiale et viendra déboucher sur le boulevard extérieuraprès avoir coupé le faubourg Saint-Jacques. (1858)
Une tentative criminelle que ne renieraient pas des scélérats endurcis a été commise par trois gamins de douze à treize ans contre un autre enfant, le jeune Lucien Delagne, âgé de douze ans, écolier, demeurant chez ses parents, honnêtes ouvriers, rue du Champ-de-l’Alouette.
Dans le quartier Croulebarbe vit un perroquet centenaire, nommé Jacquot, magnifique ara gris, à queue rouge-pourpre, comme la trame d'un cardinal. Ce vénérable personnage habite depuis plus de quatre-vingts ans au sein de la même famille.
Un drame navrant, stupide, cruel, a douloureusement ému, hier, le quartier Croulebarbe. Dans la paisible rue de la Reine-Blanche vivait, depuis dix mois, au numéro 28, la famille Vaissair, composée du père, de la mère, et d'une fillette de trois ans.
Il est de notoriété publique que la cavalerie a de tout temps semé le trouble dans le cœur des femmes. Et l'effet ne manqua pas de se produire dans celui trop sensible de Mme Émilie Raysin, jeune femme de 28 ans, demeurant avenue de Choisy, lorsqu'elle vit, caracolant à ses côtés, ce gars à belle prestance.
M. Perruche, commissaire de police des quartiers de la Salpêtrière et de Croulebarbe, avait reçu, depuis une semaine, un certain nombre de plaintes émanant de personnes dont les poches avaient été indiscrètement explorées par des pickpockets à la fête foraine de la place d'Italie.
Nous n'avons point à faire ici la description de la cité Jeanne-d'Arc. On a dépeint à plusieurs reprises, dans ce journal, cette cour des Miracles moderne, avec ses masures sordides ses cloaques infects et sa population de miséreux, de toute sorte.