En 1921, le maire du 13ème arrondissement était M. Guerineau. Il possédait une usine de céramique dont les bâtiments s'étendaient du numéro 69 de la rue du Gaz au numéro 172 de l'avenue de Choisy. Cette usine brûla le 26 octobre 1921.
Le dernier étang du quartier de la Glacière fut comblé en août 1881 et sur son emplacement, on construisit une gare de marchandise connue sous le nom de gare de Rungis.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
L'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Ernest Rousselle, qui fut président du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine, a eu lieu hier dans le jardin du dispensaire de la Maison-Blanche.
Un accident des plus graves est arrivé hier, à la raffinerie Constant Say,
boulevard de la Gare.
Au moment où un violent orage éclatait sur Paris, à trois heures et quelques
minutes, une détonation stridente, suivie de cris de douleur, jetait l'alarme
dans toute l'usine. Par une cause que l'on n'a pu définir sur le moment, un
bouilleur s'est subitement déchiré, projetant au dehors un énorme jet de vapeur.
Cinq ouvriers se trouvaient près du générateur lorsque l'explosion s'est
produite : ils ont tous été atteints. Ce sont les nommés Dominique Raveras,
Appino, Genglar, Oberto, italiens, et Paul Perré, français. Tous sont des jeunes
gens de vingt à vingt-cinq ans.
Les médecins et pharmaciens habitant le voisinage de l'usine sont accourus
immédiatement et ont prodigué leurs soins aux blessés qui ont été transportés
ensuite à l'hôpital de la Pitié.
Dans la soirée, deux des blessés ont succombé.
Une enquête a été ouverte immédiatement sur les causes, de cet accident.
Il blesse son amie d'un coup de couteau - 1928
Il blesse son amie d’un coup de couteau
Paris-Soir — 26 aout 1928
À minuit, rue du Château-des-Rentiers, numéro 58, Marie Mohnen,
âgée de 30 ans, domiciliée 90, rue Regnault, a, au cours d'une
discussion avec son amant, Adrien Deretmacher, âgé de 39 ans, été
frappée d'un coup de couteau par celui-ci.
Après pansement à l'hôpital de la Pitié, Mme Mohnen a pu
regagner son domicile.
Le meurtrier a été arrêté et mis à la disposition du commissaire
de police du quartier de la Gare.
Faits divers
Un crédit néfaste - 1903
Un crédit néfaste.
Le Matin — 29 septembre 1903
Deux frères. Charles et Victor Deschamps, âgés de vingt et vingt-deux
ans, rêvaient depuis longtemps d'installer dans le quartier de la Gare un
magasin de bicyclettes. Il y a quelques semaines, ils firent un petit
héritage et louèrent une boutique boulevard d'Italie. De nombreux clients
s'adressèrent à eux parmi ceux-ci, une jeune femme, Albertine Vimeux, fort
répandue dans les cafés des environs. Mais elle ne paya pas. Comme Charles
refusait d'ouvrir des crédits, elle s'adressa à son frère, que ses jolis
yeux subjuguèrent. Albertine Vimeux abusa un jour, son compte fut si élevé
que Victor dut avouer la vérité à son frère.
— Eh bien qu'elle revienne, s'écria celui-ci, tu verras comment je
la mettrai à la porte.
Quelques minutes après, Albertine entrait.
— Voulez-vous vous sauver, s'exclama Charles Deschamps; ici, il ne faut
pas de clientes comme vous.
Il la prit par le bras et la poussa dehors. Victor soudain devint
furieux.
—Je te défends de toucher à cette femme, s'écria-t-il.
L'autre haussa les épaules.
Alors Victor saisit un ciseau et en frappa son frère au ventre.
Charles s'affaissa grièvement blessé. On fut obligé de le conduire à la
Pitié. M. Rocher, commissaire de police du quartier, a ouvert une enquête.
Victor contre qui son frère refusa de porter plainte fut laissé en
liberté.
Communiqué
Avez-vous vu à l’Olympia Hélène Dutrieu, la gracieuse et
intrépide cyclewoman, la créatrice du saut de la « Flèche
humaine » ? Si oui, il n’est pas douteux que vous y
retournerez ! Si non, allez vite admirer la mignonne
artiste s’élançant avec un courage inouï dans un espace de
dix-huit mètres pour arriver à son but.
Savez-vous ce que c'est qu'un Bijoutier ?... C'est un de ces industriels qui achètent aux laveurs de vaisselle des restaurants les débris de viande cuite jugés indignes d'être offerts à la clientèle, et qui vendent ces débris, connus sous le nom d'arlequins, aux pauvres gens des quartiers populeux. Or, depuis quelque temps, les étalages des bijoutiers du marché des Gobelins étaient mieux fournis que d'habitude... (1872)
C'est derrière la mairie du treizième arrondissement, dans le vieux marché des Gobelins, que la jeunesse des Beaux-arts avait organisé hier soir le bal annuel des Quat'z'Arts. (1914)
Une rumeur étonnante et capable d’alimenter toutes les conversations circulait, hier après-midi vers 5 heures, dans le quartier de la Maison-Blanche. Des terrassiers, en creusant pour faire une cour, avaient découvert des ossements... (1923)
Un drame navrant, stupide, cruel, a douloureusement ému, hier, le quartier Croulebarbe. Dans la paisible rue de la Reine-Blanche vivait, depuis dix mois, au numéro 28, la famille Vaissair, composée du père, de la mère, et d'une fillette de trois ans.
Il est de notoriété publique que la cavalerie a de tout temps semé le trouble dans le cœur des femmes. Et l'effet ne manqua pas de se produire dans celui trop sensible de Mme Émilie Raysin, jeune femme de 28 ans, demeurant avenue de Choisy, lorsqu'elle vit, caracolant à ses côtés, ce gars à belle prestance.
M. Perruche, commissaire de police des quartiers de la Salpêtrière et de Croulebarbe, avait reçu, depuis une semaine, un certain nombre de plaintes émanant de personnes dont les poches avaient été indiscrètement explorées par des pickpockets à la fête foraine de la place d'Italie.
Nous n'avons point à faire ici la description de la cité Jeanne-d'Arc. On a dépeint à plusieurs reprises, dans ce journal, cette cour des Miracles moderne, avec ses masures sordides ses cloaques infects et sa population de miséreux, de toute sorte.
Les locataires et le concierge d'une maison située, 12, rue Buot (treizième arrondissement) étaient réveillés, l'avant-dernière nuit, par le bruit d'une querelle violente qui s'était élevée entre deux locataires