entete


UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

sans titre 1

SAVIEZ-VOUS QUE...

La rue du Dessous des Berges est située à 20 mètres au dessus des berges.


La surface du 13è arrondissement est exactement de 714,6 hectares.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

menu-nouveautés Article - inclus

Noté dans la presse...

1932

Chronique électorale

Dans la première circonscription du XIIIe arrondissement, M. Raymond Renaudière, qui a groupé sur son nom au premier tour près de 4.000 voix, est le seul candidat désigné pour battre au second tour le communiste dissident Gélis.

Lire la suite...

sans titre 1

C'est arrivé dans le 13ème

 Macabre découverte - 1880

Macabre découverte

Le Gaulois— 6 juin 1880

M. Moller, commissaire de police du quartier Croulebarbe, vient d'ouvrir une enquête au sujet d'une mort qui semble mystérieuse. On a retiré du puits de la maison sise avenue de Choisy, numéro 92, le cadavre d'une locataire, la dame C. âgée de trente-cinq ans.

La mort remontait à environ huit jours. L'enquête s'attache à rechercher quels peuvent avoir été les motifs qui auraient poussé cette malheureuse au suicide; or, jusqu'à présent,il semble établi que la dame C… vivait heureuse, et n'avait nulle raison d'attenter à ses jours.

L'instruction se poursuit.

MONSIEUR LECOQ.

 Sanglante querelle - 1911

Sanglante querelle

Le Petit Parisien — 2 janvier 1911

Avenue des Gobelins, vers cinq heures et demie du matin, deux ouvriers âgés de vingt-sept et de vingt-neuf ans, Maurice Lindet et Armand François, demeurant, le premier, 4, rue Jonas, le second 46, rue des Cinq-Diamants, se prirent de querelle, on ne sait pour quel motif, avec des inconnus.

La disputé tourna tien vite au tragique et les couteaux se mirent de la partie.

Quand, attirés par le bruit, des gardiens de la paix intervinrent, ils aperçurent plusieurs individus qui fuyaient à toutes jambes, et trouvèrent étendus sur le sol, grièvement blessés, Armand François et Maurice Lindet.

Celui-ci avait la joue gauche traversée d'un coup de couteau son camarade avait été atteint à la tête et au côté gauche.

Transportés à l'hôpital de la Pitié où M. Yendt, commissaire de police, alla les interroger, les deux blessés n'ont pu donner qu'un signalement assez vague de leurs agresseurs.


Faits divers

 Drame de la misère et de l'ivrognerie à la Maison-Blanche - 1934

Drame de la misère et de l'ivrognerie à la Maison-Blanche

Parce qu'il lui refusait de l'argent un fils poignarde son père en chômage

Le Populaire — 29 aout 1934

Un drame navrant de la misère et de l'ivrognerie a mis en émoi, à la fin de l'après-midi d'hier, le populeux quartier de la Maison-Blanche.

Il était un peu plus de 10 heures, lorsque les échos d'une violente discussion parvenaient aux oreilles des locataires de l'immeuble n° 4 de la rue du Tage.

—  Encore les Sorel qui se chamaillent, pensèrent-ils sans plus y attacher d'importance.

Car, dans le voisinage, les Sorel, père et fils, jouissent d'une solide réputation d'ivrognes turbulents et batailleurs.

Le père, François Sorel, 64 ans, tanneur de son métier, était sérieux autrefois, au temps où il travaillait encore. Et puis, le chômage survint. François Sorel lutta durant de longs mois, s'en allant chaque jour quémander d'usine en usine, de fabrique en fabrique, son gagne-pain. Finalement, découragé, il abandonna la partie et pour se venger d'une société qui lui refusait le droit de manger, il se mit à boira... Il but, il but avec le pauvre argent de son allocation et peu à peu l'oisiveté forcée fit de lui un ivrogne.

Depuis un certain temps, il avait chaque soir de terribles disputes avec son fils Robert, .21 ans, qui, lui, n'avait jamais d'autre occupation que de surveiller sur le trottoir les allées et venues de ses petites amies et de leur soutirer quelques subsides.

Les temps sont durs. Et les femmes rapportent peu. Robert Sorel avait besoin d'argent pour aller au café et il eût voulu que son père lui remît une partie de son allocation.

— Tu te saoules avec, lui reprochait-il. Et moi, qu'est-ce que je deviens ? Je peux crever...

Ce à quoi François Sorel ne répondait que par des injures.

Hier soir une nouvelle discussion mit les deux hommes aux prises, mais cette fois, Sorel fils vit rouge. S'armant d'un couteau à cran d'arrêt, le garnement se rua sur son père et l'en frappa à coups redoublés.

Atteint deux fois à l'abdomen et à une main, le mouleur s'écroula. Les voisins le relevèrent, baignant dans son sang, et le firent transporter à l'hôpital de Bicêtre où son état heureusement n'a pas été jugé fort grave.

Peu après, les agents procédaient à l'arrestation de Robert Sorel, victime lui aussi, du capitalisme criminel qui refuse du pain aux vieux et conduit les jeunes, avant même qu'ils aient eu le temps de vivre, aux pires déchéances.


A lire également

Le jeune parricide Robert Sorel condamné à 5 ans de réclusion (3 janvier 1935)

sans titre 1

Ailleurs sur Paris-Treizieme

Les jardins des Gobelins menacés ?

Les jardins des Gobelins forment dans un quartier populeux une oasis de fraîcheur et de verdure. Ils couvrent près de trois hectares et constituaient naguère une île entre deux bras de la Bièvre. (1933)

Lire

Un syndicat des « rouspéteurs » vient de se créer à Paris

Nous sommes déjà près d'un millier dans le treizième arrondissement, déclare son fondateur, M. Chartrain de la rue Vaqndrezanne. (1927)

Lire

L'ancienne nécropole Saint-Marcel

Une large tranchée est actuellement creusée, pour l'établissement d'une conduite cimentée, sur le trottoir, à l'extrémité du boulevard St-Marcel, près de l'avenue des Gobelins. (1913)

Lire

La reconstitution des Gobelins

On sait que la reconstitution partielle des Gobelins fut entreprise, il y a près de deux ans, sous l'habile direction de MM. Formigé et Jossely.
La façade du nouveau, bâtiment est déjà en partie débarrassée, de ses échafaudages. (1913)

Lire

Menu faits divers

Faits divers

Le perroquet enlevé - 1896

Dans le quartier Croulebarbe vit un perroquet centenaire, nommé Jacquot, magnifique ara gris, à queue rouge-pourpre, comme la trame d'un cardinal. Ce vénérable personnage habite depuis plus de quatre-vingts ans au sein de la même famille.

Lire


Une scène scandaleuse - 1894

Une scène scandaleuse s'est passée, avant-hier soir, vers cinq heures, sur la ligne du chemin de fer de Ceinture, dans la gare de la Maison-Blanche.

Lire


Une mère tue sa fillette et tente de se suicider - 1912

Un drame navrant, stupide, cruel, a douloureusement ému, hier, le quartier Croulebarbe. Dans la paisible rue de la Reine-Blanche vivait, depuis dix mois, au numéro 28, la famille Vaissair, composée du père, de la mère, et d'une fillette de trois ans.

Lire


La lune de miel fut de courte durée - 1923

Il est de notoriété publique que la cavalerie a de tout temps semé le trouble dans le cœur des femmes. Et l'effet ne manqua pas de se produire dans celui trop sensible de Mme Émilie Raysin, jeune femme de 28 ans, demeurant avenue de Choisy, lorsqu'elle vit, caracolant à ses côtés, ce gars à belle prestance.

Lire


Un pickpocket - 1885

M. Perruche, commissaire de police des quartiers de la Salpêtrière et de Croulebarbe, avait reçu, depuis une semaine, un certain nombre de plaintes émanant de personnes dont les poches avaient été indiscrètement explorées par des pickpockets à la fête foraine de la place d'Italie.

Lire


La bagarre de la cité Jeanne-d'Arc - 1902

Nous n'avons point à faire ici la description de la cité Jeanne-d'Arc. On a dépeint à plusieurs reprises, dans ce journal, cette cour des Miracles moderne, avec ses masures sordides ses cloaques infects et sa population de miséreux, de toute sorte.

Lire


Une femme étranglée - 1898

Les locataires et le concierge d'une maison située, 12, rue Buot (treizième arrondissement) étaient réveillés, l'avant-dernière nuit, par le bruit d'une querelle violente qui s'était élevée entre deux locataires

Lire


Le drame de la Cité Jeanne-d'Arc - 1865


Étrange fait divers - 1890


Le drame de la rue Mouffetard - 1875


Un ménage devenu la terreur des environs - 1875


Mauvaise surprise - 1875


De chute en chute - 1895


La chasse aux indésirables - 1938


Champion de boxe - 1916


Un nouveau crime dans le 13ème? - 1879


Les maraudeurs du 13ème - 1870


On arrête une bande de voleurs - 1911


Encore un crime dans le 13ème - 1896


Mystérieuse affaire - 1887


La veillée tragique - 1915


sans titre 2

© paris-treizieme.fr pour la transcription du texte