En 1863, un marché aux chiens se tenait tous les dimanches sur l'emplacement du marché aux chevaux du boulevard de l'hôpital. Il y avait peu de choix.
La rue de Tolbiac, pour la partie comprise entre la rue de la Glacière et la rue du Château-des-Rentiers, fut appelée initialement rue du Transit lorsque son ouverture fut projetée.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement, étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des nombreuses conduites d'eau placées dans la chaussée du boulevard Kellermann qui venait de se rompre brusquement !
Un nommé Ferdinand Régnier laissait une voiture chargée de légumes, de sacs,
etc., en station en face le numéro 60 de l'avenue des Gobelins.
Un nommé Georges S… l'accosta et lut raconta qu'il était sans travail et sana
ressources depuis longtemps.
Pris de pitié, M. Régnier conduisit l'inconnu chez un marchand de vins du
voisinage et lui fit servir, ainsi qu'à lui-même, un bon dîner.
Comme il était las d’une course qu'il avait faite dans la journée, il
s'endormit à table.
Quand il se réveilla, il ne retrouva plus son compagnon ni… sa voiture.
Georges S... la lui avait dérobée.
Régnier apprit que sa voiture avait été vendue par le voleur à une dame G...
passage Crouin.
Cette dame s’empressa de la remettre à sa disposition.
Le roulottier ayant été rencontré hier rue du Château-des-Rentiers par le
plaignant, a été mis en état d'arrestation.
Il a été envoyé au Dépôt.
Excédé de l'inconduite de sa femme un gazier la blesse d'un coup de revolver - 1929
Excédé de l'inconduite de sa femme un gazier la blesse d'un
coup de revolver
Le Petit-Parisien ― 10 janvier 1929
Au cour» d'une querelle de ménage, survenue, hier soir, vers 21
heures, au sixième étage, 137, boulevard de l'Hôpital, Henri
Noirot, vingt-huit ans, gazier, a tiré deux coups de revolver sur
sa femme, Alice, vingt-neuf ans. Celle-ci a été atteinte
d'une balle dans le dos.
Prévenus par des voisins, des gardiens de la paix ont transporté
la blessée à la Pitié où son état n'a pas été jugé grave. Arrêté,
le mari meurtrier a déclaré que depuis trois années, ses trois
enfants et lui menaient une existence lamentable, sa femme se
livrant à la boisson et à la débauche.
Hier soir, comme d'habitude, Noirot, en rentrant de son travail,
n'avait pas trouvé le diner prêt ; ses enfants n'étaient pas
encore débarbouillés. Il adressa à sa femme des reproches,
auxquels elle répondit par des injures et des menaces. D'où le
drame. Les témoignages des voisins sont favorables au gazier.
Faits divers
L'ami de « Nini La Pompe » - 1901
Rue Bobillot
L'ami de « Nini La Pompe »
Le Journal — 14 avril 1901
Un individu de mauvaise mine entrait hier soir, en compagnie d'une femme
connue, dans le quartier de la Gare, sous le sobriquet de « Nini la
Pompe », dans le débit de M. Antoine Falvine, marchand de vins, 2,
rue Bobillot
Le couple, après s'être attablé, consomma force petits verres, si bien
qu'à un moment, l'homme, surexcité, chercha querelle à sa compagne, une
violente discussion éclata bientôt. Tout à coup, l'ami de « Nini la
Pompe » saisit cette dernière et la précipita à travers la devanture
du débit.
La glace vola en éclats et la malheureuse alla s'affaler sur le sol,
couverte de blessures et criblée d'éclats de verre.
Le marchand de vins voulut intervenir, mais l'irascible consommateur,
retournant alors contre lui sa colère, le frappa violemment avec un emporte-pièce
dont il était porteur.
Puis il prit la fuite, poursuivi par les agents que l'on était allé prévenir.
On parvint à capturer le dangereux individu place d'Italie, après avoir
soutenu avec lui une lutte des plus mouvementées.
Les agents conduisirent leur capture au commissariat de M. Yendt,
à qui il déclara se nommer Antoine Calmeni.
N'ayant pu obtenir de lui l'adresse de son domicile, le magistrat le
fit enfermer dans la chambre de sûreté. Mais là, pris d'un accès de fureur
alcoolique, il se dévêtit complètement, jeta ses habits dans le baquet,
et complètement nu, se mit à arpenter sa cellule en poussant des cris qui
attirèrent les agents.
En les voyant, Calneni, dont l'exaspération était à son comble, saisit
un banc et le jeta à la tête d'un de ceux-ci, Pierre Perrichon, qui fut
grièvement atteint. Conduit dans une pharmacie, il y fut pansé et regagna
son domicile. Pendant ce temps, on ligotait Calmeni, que M. Yendt commissaire
de police, expédiait au Dépôt.
L'état de « Nini la Pompe » est assez grave.
Un proverbe dit que l'on se lasse de tout.
Ce n'est pas vrai pour la Tour Eiffel, qui voit tous les jours augmenter
le nombre de ses visiteurs ; on l'a vue, on la revoit et on y retournera
toujours avec le même plaisir.
Un arrêté du préfet de la Seine vient d'ouvrir une enquête à la mairie du douzième arrondissement pour le percement d'un nouveau tracé qui, sous le nom de boulevard Saint-Marcel, doit relier le boulevard Montparnasse au boulevard de l'Hôpital (1857)
L'administration vient de faire déposer à la mairie du 13e arrondissement le plan parcellaire des propriétés dont la cession est nécessaire en tout ou en partie pour exécuter l'élargissement de la rue Mouffetard et la transformation d ela place d'Italie. ()
Cette voie s'ouvrira en face la place de la Collégiale et viendra déboucher sur le boulevard extérieuraprès avoir coupé le faubourg Saint-Jacques. (1858)
Un drame navrant, stupide, cruel, a douloureusement ému, hier, le quartier Croulebarbe. Dans la paisible rue de la Reine-Blanche vivait, depuis dix mois, au numéro 28, la famille Vaissair, composée du père, de la mère, et d'une fillette de trois ans.
Il est de notoriété publique que la cavalerie a de tout temps semé le trouble dans le cœur des femmes. Et l'effet ne manqua pas de se produire dans celui trop sensible de Mme Émilie Raysin, jeune femme de 28 ans, demeurant avenue de Choisy, lorsqu'elle vit, caracolant à ses côtés, ce gars à belle prestance.
M. Perruche, commissaire de police des quartiers de la Salpêtrière et de Croulebarbe, avait reçu, depuis une semaine, un certain nombre de plaintes émanant de personnes dont les poches avaient été indiscrètement explorées par des pickpockets à la fête foraine de la place d'Italie.
Nous n'avons point à faire ici la description de la cité Jeanne-d'Arc. On a dépeint à plusieurs reprises, dans ce journal, cette cour des Miracles moderne, avec ses masures sordides ses cloaques infects et sa population de miséreux, de toute sorte.
Les locataires et le concierge d'une maison située, 12, rue Buot (treizième arrondissement) étaient réveillés, l'avant-dernière nuit, par le bruit d'une querelle violente qui s'était élevée entre deux locataires