En 1896, les 4 membres du conseil municipal de Paris représentant le 13ème arrondissement étaient : Quartier de la Salpêtrière : Paul BERNARD, avocat à la Cour d'appel, rue Lebrun, 3. Quartier de la Gare : NAVARRE, docteur en médecine, avenue des Gobelins, 30. Quartier de la Maison-Blanche. : Henri ROUSSELLE, commissionnaire en vins, rue Humboldt, 23. Quartier Croulebarbe : Alfred MOREAU, corroyeur, boulevard Arago, 38.
En 1921, le maire du 13ème arrondissement était M. Guerineau. Il possédait une usine de céramique dont les bâtiments s'étendaient du numéro 69 de la rue du Gaz au numéro 172 de l'avenue de Choisy. Cette usine brûla le 26 octobre 1921.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Par suite de la rupture d'une conduite, une fuite de gaz se produisait, hier
après-midi, en face du n°59 du boulevard Arago. Bien que le gaz s'échappât à
l'air libre, deux passants ont été à demi asphyxiés et ont dû être transportés à
l'hôpital Broca.
Les pompiers du poste de Port-Royal ont obturé provisoirement la fissure avec
de la terre glaise, en attendant une complète réfection.
Est-ce un empoisonnement - 1894
Est-ce un empoisonnement ?
Le Petit-Parisien — 28 décembre 1894
Hier, à trois heures de l'après-midi, M. Ferdinand Wendertieffoff, âgé de
cinquante-cinq ans, journalier, et Mme veuve Henriette Masillier, âgée de
cinquante-deux ans, demeurant avenue d'Ivry, 67, se présentaient chez M. Cornet,
pharmacien, rue Coypel, et lui disaient qu'ils souffraient de douleurs d'estomac
et de nausées dont ils ne pouvaient s'expliquer la cause. Envoyés à l'hôpital de
la Pitié par M. Perruche, commissaire de police, Mme Masillier déclara, après
avoir reçu quelques soins, qu'en sortant d'un restaurant où ils avaient déjeuné,
son compagnon et elle s'étaient trouvés subitement malades.
Une enquête est ouverte à l'effet de savoir si le restaurateur désigné n'a
pas commis l'imprudence de faire cuire des aliments dans une casserole en cuivre
mal étamée.
LIEUX DU TREIZIÈME
Raffinerie say - 1890
Raffinerie Say
A quelques pas de la, sur le boulevard de la Gare, occupant tout l'espace
compris entre les rues Dunois et Jeanne-d’Arc, vous remarquerez un bâtiment
immense. Sur son fond blanc, se dessinent en lignes de brique les cintres de
ses basses et nombreuses fenêtres. Au-dessus des toits s'élève la haute pyramide
rose d'une cheminée d'usine. Vu de loin, l’aspect de ces bâtiments est assez
celui d'une immense minoterie. C'est la célèbre raffinerie Say, un de ces établissements
dont l'industrie française est fière à juste titre, le centre de production
le plus actif en ce genre.
Si, par l'ouverture de la haute porte qui lui donne accès, vous jetez un
regard dans la grande cour, vous vous rendrez compte de l'incessante activité
qui règne en cette usine. Les tombereaux pleins de charbon entrent en croisant
les camions emportant des miniers de kilogrammes de sucre en pains. Les ouvriers
lavent à la fontaine leurs corps nus jusqu'à la ceinture; les contremaîtres,
les chefs d'atelier affaires vont des bureaux à l'usine, de l'usine aux bureaux.
Ici, depuis l'aube jusqu'à la un du jour, l'inaction est chose inconnue le travail
s'accomplit sans s'interrompre un instant, sous une surveillance constante.
La raffinerie Say, première en importance des huit qui sont établies à Paris,
livre à la consommation environ vingt mille pains de sucre par jour, soit 240.000
kilogrammes elle emploie, pour cette production, environ deux mille cinq cents
sacs de sucre brut.
Alexis Martin
Les étapes d'un touriste en France : Paris, promenades dans les 20 arrondissements
1890
Le plus ancien vestige des édifices religieux encore debout en ce moment, mais qui disparaîtra au premier jour, est le porche de la chapelle Saint-Clément, qui date du quatrième siècle, et dans laquelle fut inhumé en 383 saint Marcel, évoque, de Paris, sous le règne de Théodose. (1868)
On donne à la rue de la Croix-Rouge la dénomination de Domrémy. village du département des Vosges, où naquit Jeanne d'Arc; la route de Fontainebleau devient route d'Italie, la place de la barrière d'Ivry devient la place Pinel... (1868)
Si le vieil hôtel de Sens est, sur la rive droite de la Seine, un édifice curieux à voir, deux hôtels non moins anciens et tout aussi intéressants s'offrent sur la rive gauche, dans le quartier des Gobelins, aux yeux des amateurs du gothique. (1878)