La rue du Petit Banquier que Balzac et Victor Hugo rendirent célèbre, perdit son nom au profit du peintre Watteau par décret impérial du 27 février 1867.
C'est en 1897 que fut achevé le percement de la dernière partie de la rue Bobillot entre la place d'Italie et la rue de la Butte-aux-Cailles.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
sans titre 1
C'est arrivé dans le 13ème
Un jeune héros - 1895
Un jeune héros
Le Petit-Parisien ― 6 février 1895
Une dizaine d'écoliers s'amusaient, hier après-midi, dans le bas de la rue
des Tanneries, à faire des glissades sur la glace qui recouvre la Bièvre, très
profonde en cet endroit.
Soudain le jeune Émile Brajus, âgé de onze ans, demeurant chez ses parents,
rue des Cordelières, 38, s'étant aventuré au milieu de la rivière, poussa un cri
de désespoir.
La glace venait de se rompre; le malheureux enfant disparut sous l'eau.
Aussitôt un de ses camarades, Émile Berne, âgé de treize ans, plongea
résolument à trois reprises différentes et fut assez heureux pour saisir son
camarade par ses vêtements.
Néanmoins, l'intrépide écolier, bien qu'il fût excellent nageur, était
épuisé. Le froid engourdissait ses membres.
Eugène Billion, âgé également de treize ans, se porta à son tour au secours
de ses petits amis; il se coucha à plat ventre sur la glace et tandis que les
autres gamins le retenaient par les pieds, il aida Berne, qui n'avait pas
abandonné Brajus, à sortir de l'eau.
Dans la soirée, M. Perruche, commissaire de police du quartier, est allé
rendre visite à victime et à son brave sauveteur.
Le feu - Figaro 1898
Le feu
Le Figaro ― 6 mai 1898
Un incendie a éclaté avec une très grande violence, l'avant-dernière nuit,
vers une heure, rue Nationale, 164, dans un grand local où sont entreposés les
mobiliers des locataires expropriés de la cité Jeanne-d'Arc. Avant que les
secours aient pu être organisés d'une façon efficace, le feu se communiqua à une
fabrique de caisses, mitoyenne avec l'immeuble incendié.
Malgré les efforts des pompiers de la rue Jeanne-d'Arc, accourus au premier
signal, tout a été détruit par les flammes.
Il n'y a pas eu d'accident de personnes. Les pertes sont assez importantes.
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Au moment où le service de statistique municipale constatait avec satisfaction
une décroissance notable de la mortalité dans Paris, une épidémie éclatait dans
un quartier excentrique et y jetait l'effroi. Le quartier contaminé est celui
de la Maison-Blanche, situé dans le treizième arrondissement, sur les bords
de la Bièvre.
Il paraît décidé qu'on conservera pieusement les ruines de la Cour des Comptes,
comme souvenir de 1871. Mais il est un autre monument, également ruiné par la
Commune et dont la vue séduit beaucoup moins : la façade de la manufacture des
Gobelins « provisoirement » remplacée par une construction en platras et une
palissade en planches.
Sur l'emprunt de 900 millions, dont la majeure partie doit servir à exécuter
dans Paris de grands travaux de voirie (ce qui n'exclut pas ceux qui ont été
décidés antérieurement à l'adoption de ce vaste plan de campagne), les quatre
quartiers du treizième arrondissement auront une assez forte part.
Dans la soirée d'hier, vers six heures et demie, une conduite d'eau passant
à la poterne des Peupliers, près du boulevard Kellermann, dans le treizième
arrondissement, s'est rompue brusquement.
Ainsi que nous le faisions pressentir, M. Rousselle, conseiller municipal
du quartier de la Maison-Blanche (treizième arrondissement), président du conseil
municipal de Paris, a succombé hier matin à la maladie qui, depuis un certain
temps, le tenait éloigné de l'Hôtel de Ville.
Le conseil ayant décidé, en 1899, après de lentes et nombreuses études, de
faire procéder à la couverture de la Bièvre « dont les émanations exercent une
influence fâcheuse sur la santé des riverains...
Il faudrait battre longtemps Paris pour y trouver quelqu'un de comparable
à M. Enfert, qui vient de faire bénir, à la Maison-Blanche, une nouvelle œuvre.
Une triste nouvelle nous arrive du front. Eugène Bonneton, le peintre
délicat du vieux Paris, de la Bièvre et des hivers parisiens, vient de s'éteindre
dans une ambulance de l'Argonne.
Au cours de sa dernière session, le Conseil municipal a été unanime à approuver
le projet présenté par le préfet de la Seine relatif à l'assainissement de la
cité Jeanne-d'Arc.