Dans la nuit du 5 avril 1579, la Bièvre provoqua de si graves dévastations que le peuple appela cette inondation le « déluge de saint Marcel ».
Le 26 avril 1939 une distribution de sacs de sables était organisée dans le quartier Croulebarbe par la préfecture de la Seine.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Depuis quelques mois, les quartiers de la Salpêtrière et de Croulebarbe
étalent le théâtre de nombreux cambriolages. À la suite d'une enquête, les
inspecteurs Sergent et Belmadi, de la brigade nord-africaine, ont arrêté le
nommé Roland Morges, vingt-trois ans, imprimeur, sans domicile fixe, qui avait
le 12mars commis un vol dans un hôtel meublé, 101, boulevard de l'Hôpital. On
recherche un complice qui l'aida dans cette affaire. Morges avoua être l'auteur
de multiples méfaits ; six fois condamné depuis 1924, il est Interdit de séjour.
Un train de sucre démolit un mur - 1916
Un train de sucre démolit un mur
Le Figaro ― 1er novembre 1916
Hier après-midi, à une heure, à la gare des Gobelins, huit
wagons chargés de sucre ont heurté, par suite d'une fausse
manœuvre, le mur de clôture de cette gare donnant sur la rue
Baudricourt.
Le mur a été fortement ébranlé et il menace de s'écrouler.
II n'y a pas eu d'accident de personnes.
Lu dans la presse...
M. Félix Faure à l’École Estienne
M. Félix Faure à l’École Estienne
Le Figaro - 2 juillet 1896
Si nous ne sommes pas parmi les plus chauds partisans du développement exagéré
de l'instruction primaire et secondaire, développement que la municipalité déplore
déjà à cause du nombre de déclassés et de solliciteurs furieux qu'il a créés,
nous avons au contraire la sympathie la plus vive pour les écoles professionnelles.
Les « écoles laïques » ont fait une armée de ratés, qui fatalement deviendra
une armée de révolutionnaires. Les écoles professionnelles forment des ouvriers
distingués, des artistes spéciaux qui sont placés avant d'avoir terminé leur
apprentissage et qu'attend un avenir non moins heureux que paisible.
C'est donc avec joie que nous avons vu hier le chef de l'État honorer de
sa présence l'inauguration de l'école Estienne.
Qu'est cette école? Son nom, celui du Motteroz du seizième siècle, l'indique.
Elle a pour but de former des ouvriers habiles et instruits pour les arts et
les industries du livre.
L'enseignement est gratuit. La cantine scolaire est gratuite également pour
les élèves habitant Paris.
Les élèves sont externes. Ils entrent à l'école à 8 h. 1/2 du matin et en
sortent à 6 heures du soir.
La durée des cours est de quatre ans. Pendant le premier semestre de la première
année, les élèves passent par tous les ateliers de l'école, et ils sont ensuite
répartis, suivant les aptitudes reconnues par la Commission de surveillance,
dans les ateliers où ils feront leur apprentissage.
Les matières enseignées sont de deux sortes :
ENSEIGNEMENT TECHNIQUE
Typographie : Fonderie de caractères. – Composition,
– Impression (presses à bras et machines). –Clicherie et galvanoplastie. Reliure : Reliure. – Dorure sur cuirs. – Dorure sur tranches.
– Marbrure. Gravure. Gravure sur bois. – Gravure sur acier. –Gravure
sur cuivre en creux et en relief. –Impression en taille douce. Lithographie :
Dessin et écriture lithographiques. – Chromo-lithographie. – Gravure sur pierre.
– Autographie. – Impression. Photographie : Photographie et
procédés. – Photogravure. – Phototypie.
ENSEIGNEMENT THÉORIQUE
Langue française. Histoire et géographie. Notions de mathématiques.
Sciences physiques et naturelles appliquées aux arts et industries du Livre.
Histoire de l'art. Histoire du Livre. Modelage. Dessin à vue et dessin industriel.
Écriture. Gymnastique et exercices militaires.
Un certificat d'apprentissage est délivré aux élèves à la fin de leur quatrième
année.
Des primes sont accordées alors aux élèves ayant satisfait à toutes les épreuves
des examens de sortie.
Est-ce bien une inauguration qu'on a faite hier ? L'établissement, sis
boulevard d'Italie, est ouvert depuis novembre 1889, mais il n'était point terminé
et toutes ses salles ne sont ouvertes que depuis quelques semaines.
Par un singulier hasard, l'école Estienne, où on se propose de former des
ouvriers si paisibles et que visitait hier M. Félix Faure, a juste devant elle,
à sa droite, la maison où est mort Blanqui, à sa gauche une tannerie.
Le Président de la République y arriva à trois heures dans une voiture
à marchepied ; M. Le Gall et le commandant Humbert l'accompagnent.
Il est reçu par les ministres de l'Instruction publique, et du commerce, le
président du Conseil municipal et la plupart de nos édiles, M. Brard compris
en complet, rosé.
Pauvre M. Brard ! Il vient d'être condamné à quatre jours de prison
comme insoumis. Il sera au Gros-Caillou pendant les fêtes du 14 Juillet et ne
pourra point trinquer avec ses électeurs à la destruction des autres Bastilles.
Parmi les personnages présents est le député de l'arrondissement, M. Gérault-Richard,
qui ne doit pas être content de ses électeurs. Ils ont fait, très nombreux,
au Président, à son arrivée et surtout à son départ, une ovation toute départementale.
Mais n'anticipons pas. Nous sommes dans une vaste salle où sont rangés les
professeurs, les élèves et au premier rang leurs parents qu'on prendrait pour
des millionnaires, tant les femmes sont bien mises.
Les locataires et le concierge d'une maison située, 12, rue Buot (treizième arrondissement) étaient réveillés, l'avant-dernière nuit, par le bruit d'une querelle violente qui s'était élevée entre deux locataires
On a eu beau abattre des maisons, renverser des quartiers, percer des boulevards, faire apparaître le soleil et la lumière dans des parties de Paris que jamais ils n'avaient visitées, on n'a pu détruire absolument le dernier asile vers lequel se réfugie, le soir venu, une population douteuse.
Il paraît décidé qu'on conservera pieusement les ruines de la Cour des Comptes, comme souvenir de 1871. Mais il est un autre monument, également ruiné par la Commune et dont la vue séduit beaucoup moins : la façade de la manufacture des Gobelins « provisoirement » remplacée par une construction en platras et une palissade en planches. (1891)
Souvent nous avons parlé de cette gentille œuvre la Mie de Pain, qui a rendu depuis six ans de si grands services aux pauvres de la Maison-Blanche. (1897)
Sur l'emprunt de 900 millions, dont la majeure partie doit servir à exécuter dans Paris de grands travaux de voirie (ce qui n'exclut pas ceux qui ont été décidés antérieurement à l'adoption de ce vaste plan de campagne), les quatre quartiers du treizième arrondissement auront une assez forte part. (1910)
Au service hydrométrique, on escompte la cote de 5m. 20 à Paris-Austerlitz d'ici à lundi matin et on espère qu'elle ne sera pas sensiblement dépassée. (1910)
Dans la soirée d'hier, vers six heures et demie, une conduite d'eau passant à la poterne des Peupliers, près du boulevard Kellermann, dans le treizième arrondissement, s'est rompue brusquement. (1912)
Ainsi que nous le faisions pressentir, M. Rousselle, conseiller municipal du quartier de la Maison-Blanche (treizième arrondissement), président du conseil municipal de Paris, a succombé hier matin à la maladie qui, depuis un certain temps, le tenait éloigné de l'Hôtel de Ville. (1896)
Le conseil ayant décidé, en 1899, après de lentes et nombreuses études, de faire procéder à la couverture de la Bièvre « dont les émanations exercent une influence fâcheuse sur la santé des riverains... (1907)
Il faudrait battre longtemps Paris pour y trouver quelqu\'un de comparable à M. Enfert, qui vient de faire bénir, à la Maison-Blanche, une nouvelle œuvre. (1897)
A dater du 28 octobre 1923, la S. T. C. R. P. mettra en service une nouvelle ligne d’autobus dénommée AI bis, « Place d’Italie-Gare Saint-Lazare » (1923)
Une triste nouvelle nous arrive du front. Eugène Bonneton, le peintre délicat du vieux Paris, de la Bièvre et des hivers parisiens, vient de s'éteindre dans une ambulance de l'Argonne. (1915)
Au cours de sa dernière session, le Conseil municipal a été unanime à approuver le projet présenté par le préfet de la Seine relatif à l'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc. (1934)