Le rue Esquirol s'appela Grande-Rue-d'Austerlitz. Son nom actuel lui fut donné en 1864 en souvenir de Dominique Esquirol, médecin aliéniste (1773-1840).
La rue du Tibre, dans le quartier Maison-Blanche, a été ouverte sur l'emplacement d'une voirie d'équarrissage, elle a porté le nom de rue de la Fosse-aux-Chevaux, puis du Tibre, à cause de la Bièvre autour de laquelle ont été groupés des noms de fleuves.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Le Journal des débats politiques et littéraires ― 21 mars 1893
Les marchands de vin de la Butte-aux-Cailles viennent de faire une perte
cruelle. En sortant de chez l'un d'eux cette nuit, à une heure très avancée,
leur meilleur client, un nommé Alibert, surnommé Bacchus (à juste raison,
paraît-il), s'est tué en regagnant son domicile rue de Tolbiac. Ayant, comme' de
coutume, fait de nombreuses libations, Alibert est allé en titubant s'appuyer
contre le parapet du pont de Tolbiac et a passé par-dessus. Son cadavre a été
retrouvé ce matin.
Enfant blessé - 1911
Enfant blessé
Le Petit Parisien — 29 mars 1911
A onze heures du matin, boulevard Auguste-BIanqui, le jeune Marcel Buis, âgé
de douze ans, demeurant chez ses parents, 36, rue de Reine-Blanche, est tombé
sous un camion. Deux roues l'ont grièvement blessé. On l'a transporté à l'hôpital
Cochin ; son état est inquiétant.
Lu dans la presse...
Rue des Peupliers, une trombe d'eau dévaste tout sur son passage - 1911
Rue des Peupliers, une trombe d'eau dévaste tout sur son passage
Le Journal ― 8 avril 1911
Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement,
étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation
immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des
nombreuses conduites d'eau de Seine, de 90 centimètres de diamètre, placée
dans la chaussée du boulevard Kellermann, au-dessus de la poterne des
Peupliers, qui venait de se rompre brusquement !
On assista alors à un spectacle vraiment impressionnant. A l'endroit où
l'accident s'est produit passent, en effet, toutes les canalisations qui
alimentent d'eau de Seine, d'eau de Bièvre et d'eau potable, les 13e, 14e et
16e arrondissements ainsi que la petite localité de Gentilly. Sous
l'effrayante poussée des flots, la chaussée s'entr'ouvrit et, par la large
brèche qu'il venait de faire, l'élément déchaîné, après avoir jailli en
gerbe à une très grande hauteur, se rua sur la pente de la rue des
Peupliers. Deux torrents furieux dévalèrent de chaque côté du talus en dos
d'âne, pour s'engouffrer dans la vaste cuvette que forme la chaussée sous le
pont du chemin de fer de ceinture, où plus de 300 mètres cubes d'eau
stagnèrent en un vaste lac.
La trombe mugissante dévasta tout sur son passage. Les becs de gaz,
arrachés comme de simples fétus de paille, s'abîmèrent sur le sol ; les
trottoirs, éventrés, se creusèrent de trous profonds d'un mètre et larges de
2 mètres. La chaussée, minée, ravinée, s'effondra en maints endroits, et le
bureau d'octroi qui, situé en contre-bas, se trouvait sur le passage de
cette vague redoutable, fut en partie submergé.
On juge de l'effroi qui s'empara des habitants de ce quartier populeux en
contemplant le désastre, On n'avait heureusement à n'enregistrer aucune
victime, mais, en revanche, quels effroyables dégâts !
Quand les ouvriers de la compagnie des eaux, secondés dans leurs efforts
par les pompiers, parvinrent à arrêter l'eau, le sol était complètement
bouleversé, comme s'il avait été secoué par une convulsion souterraine.
L'élément dévastateur avait en outre entraîné toute la terre du talus qui
s'élevait de-ci de-là en monticules à côté de profondes fondrières. Durant
toute la journée, des équipes de travailleurs ont été occupées à enlever
cette énorme masse de boue et à réparer, dans la mesure du possible, les
désordres causés par la terrible trombe.
Les bagarres de la cité Jeanne-d’Arc et celles d’AlfortviIle, après celles de Mantes démontrent péremptoirement l’existence par noyautages, d’une organisation frénétique dans la région parisienne.
Jean Bonneau, âgé de dix-sept ans, dit « Guibollard », avait convié à une petite fête tous ses amis, des rôdeurs qui hantent les fortifications, dans les parages de la porte de Fontainebleau. Ces joyeuses agapes devaient avoir lieu dans un établissement malfamé des environs de la poterne des Peupliers.
Les voleurs d'automobiles jouent de malchance depuis quelques semaines. Traqués, surveillés, dépistés, lorsqu'ils échappent à la police, un accident vient généralement mettre fin à leurs déplorables agissements.
Un entrepreneur de plomberie, de la rue de l'Amiral-Mouchez venait, au début de l'après-midi d'hier, déclarer au commissariat du quartier de la Maison-Blanche que ...
La cour des Miracles était hier soir en grand émoi ; elle avait transporté cahin-caha, béquillant et gesticulant, ses pénates dans le quartier de la Gare, rue Nationale, tout là-bas, au bout de Paris, près de la barrière d'Italie. Il faut dire que le 13° arrondissement a un maire, M. Thomas, « qui fait des économies sur les fonds alloués par la Ville au service de bienfaisance, et qui, cette année, a rendu 50,000 francs à l'Assistance publique ». (1897)
Au moment où le service de statistique municipale constatait avec satisfaction une décroissance notable de la mortalité dans Paris, une épidémie éclatait dans un quartier excentrique et y jetait l'effroi. Le quartier contaminé est celui de la Maison-Blanche, situé dans le treizième arrondissement, sur les bords de la Bièvre. (1890)
Il paraît décidé qu'on conservera pieusement les ruines de la Cour des Comptes, comme souvenir de 1871. Mais il est un autre monument, également ruiné par la Commune et dont la vue séduit beaucoup moins : la façade de la manufacture des Gobelins « provisoirement » remplacée par une construction en platras et une palissade en planches. (1891)
Souvent nous avons parlé de cette gentille œuvre la Mie de Pain, qui a rendu depuis six ans de si grands services aux pauvres de la Maison-Blanche. (1897)
Sur l'emprunt de 900 millions, dont la majeure partie doit servir à exécuter dans Paris de grands travaux de voirie (ce qui n'exclut pas ceux qui ont été décidés antérieurement à l'adoption de ce vaste plan de campagne), les quatre quartiers du treizième arrondissement auront une assez forte part. (1910)
Au service hydrométrique, on escompte la cote de 5m. 20 à Paris-Austerlitz d'ici à lundi matin et on espère qu'elle ne sera pas sensiblement dépassée. (1910)
Dans la soirée d'hier, vers six heures et demie, une conduite d'eau passant à la poterne des Peupliers, près du boulevard Kellermann, dans le treizième arrondissement, s'est rompue brusquement. (1912)
Ainsi que nous le faisions pressentir, M. Rousselle, conseiller municipal du quartier de la Maison-Blanche (treizième arrondissement), président du conseil municipal de Paris, a succombé hier matin à la maladie qui, depuis un certain temps, le tenait éloigné de l'Hôtel de Ville. (1896)
Le conseil ayant décidé, en 1899, après de lentes et nombreuses études, de faire procéder à la couverture de la Bièvre « dont les émanations exercent une influence fâcheuse sur la santé des riverains... (1907)
Il faudrait battre longtemps Paris pour y trouver quelqu\'un de comparable à M. Enfert, qui vient de faire bénir, à la Maison-Blanche, une nouvelle œuvre. (1897)
A dater du 28 octobre 1923, la S. T. C. R. P. mettra en service une nouvelle ligne d’autobus dénommée AI bis, « Place d’Italie-Gare Saint-Lazare » (1923)