Le Théâtre Saint-Marcel situé 31 rue Pascal, bâti en 1830, donnait essentiellement des drâmes, des comédies et des vaudevilles de l'ancien répertoire.
C'est le dimanche 30 septembre 1934 que fut inauguré le groupe scolaire construit rue Küss en présence de M. Villey, préfet de la Seine et des élus et notabilités de l'arrondissement. Des discours furent été prononcés par MM. Villey, Gelis et Deslandres.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Le Journal des débats politiques et littéraires ― 21 mars 1893
Les marchands de vin de la Butte-aux-Cailles viennent de faire une perte
cruelle. En sortant de chez l'un d'eux cette nuit, à une heure très avancée,
leur meilleur client, un nommé Alibert, surnommé Bacchus (à juste raison,
paraît-il), s'est tué en regagnant son domicile rue de Tolbiac. Ayant, comme' de
coutume, fait de nombreuses libations, Alibert est allé en titubant s'appuyer
contre le parapet du pont de Tolbiac et a passé par-dessus. Son cadavre a été
retrouvé ce matin.
A coups de baïonnette.- 19 janvier 1897 A CHANGER
A coups de baïonnette.
Le Matin - 19 janvier 1897
Le quartier de la Maison-Blanche a été, hier matin, le théâtre d'un drame
sanglant. M. Joseph Brichet, garde républicain en retraite et propriétaire d'un
petit; immeuble situé dans le passage des Malmaisons, a été frappé du plusieurs
coups de baïonnette par un de ses locataires, un chiffonnier du nom de Guillon.
Ce Guillon était sorti récemment de la maison centrale de Poissy; il avait la
prétention de transformer son logement en une sorte d'asile de nuit à l'usage de
tous les vagabonds du quartier et des prisonniers libérés se trouvant sans
domicile.
Naturellement, M. Brichet vit d'un très mauvais œil cette invasion
'de malfaiteurs dans un local lui appartenant, et il s'efforça de faire
déguerpir et son singulier locataire et ses étranges amis.
Comme Guillon se
refusait énergiquement à vider les lieux, M. Brichet trouva très pratique de
faire démonter la porte et les fenêtres de son logement. Le chiffonnier résista
quand même, et, hier matin, quand l'ex-garde républicain se présentait pour lui
signifier de nouveau son congé, il se précipita sur lui, armé d'une vieille
baïonnette et le frappa à la poitrine et aux jambes.
M. Brichet, blessé très
grièvement, a été transporté à l'Hôtel-Dieu. Quant à l'auteur de cette tentative
de meurtre, il été mis sur-le-champ en état d'arrestation et envoyé au Dépôt par
M. Remougin, commissaire de police.
Faits divers
Les étrangleurs des Gobelins. - Le Matin — 29 décembre 1894
Les étrangleurs des Gobelins.
Le Matin — 29 décembre 1894
On pourrait croire qu'il existe dans le quartier des Gobelins une
véritable bande de rôdeurs nocturnes, qui ont la spécialité d'étrangler
leurs victimes.
Voici, depuis huit jours, la troisième attaque nocturne tentée dans ce
quartier, et dans des conditions presque identiques. Hier, vers une heure et
demie du matin, des gardiens de la paix, en faisant une ronde, trouvaient,
rue Esquirol, un vieillard, étendu sans connaissance au milieu de la
chaussée. Il avait le cou fortement serré par un foulard, et il râlait.
Les agents se hâtèrent de transporter le malheureux au poste de la mairie
du treizième arrondissement, où des soins empressés le firent revenir à lui.
Il put alors raconter de quel attentat il avait été victime.
Ce vieillard, M. Régnier Goulet, rentrait chez lui, 30, rue Esquirol, et
n'était plus qu'à deux pas de sa maison, quand deux individus, blottis dans
l'embrasure d'une porte, se jetèrent sur lui; Avant même qu'il pût pousser
un cri, les deux bandits, lui faisant le coup traditionnel dit du « Père
François », lui serraient la gorge avec un foulard, et lui prenaient sa
montre et vingt-cinq francs qu'il avait dans sa poche.
M. Perruche, commissaire de police du quartier, a organisé une
surveillance.
Malheureusement, M. Goulet n'a pu donner le signalement de ses
agresseurs.
Situé sur les confins du XIVe et du XIIIe arrondissement, l'ancien quartier de la Glacière est, ou plutôt était, il y a peu de temps, un des côtés les plus curieux du nouveau Paris. Las deux bras de la Bièvre s'enchevêtrant, à peine ombragés par quelques maigres peupliers, dans les replis escarpés de la Butte-aux-Cailles. (1877)
Une délibération municipale, approuvée par un arrêté préfectoral que ratifia, le 28 juillet dernier, un décret présidentiel, a donné le nom de Paul Verlaine à une place sise à Paris dans le 13e arrondissement, à l'intersection des rues Bobillot, du Moulin-des-Prés et de la Butte-aux-Cailles. (1905)
Un arrêté du préfet de la Seine vient d'ouvrir une enquête à la mairie du douzième arrondissement pour le percement d'un nouveau tracé qui, sous le nom de boulevard Saint-Marcel, doit relier le boulevard Montparnasse au boulevard de l'Hôpital (1857)
A propos des affluents de la Seine, disons que l'un des plus modestes d'entre eux, la petite rivière de la Bièvre, se paye le luxe d'une inondation aux portes de Paris.
Sur commission rogatoire de M. Chesney, juge d'instruction, MM. Berthelot, commissaire de police aux délégations judiciaires, et Loutières, professeur à l'École de pharmacie et inspecteur des pharmacies, se sont transportés au siège d'une succursale de la Pharmacie mutualiste, 113, rue Broca
La nouvelle que M. Luien Monjauvis , député communiste du XIIIè, avait été arrêté devant les usines Panhard, devait provoquer, parmi ses électeurs adhérents au parti communiste ou sympathisants une certaine agitation.
Les bagarres de la cité Jeanne-d’Arc et celles d’AlfortviIle, après celles de Mantes démontrent péremptoirement l’existence par noyautages, d’une organisation frénétique dans la région parisienne.
Jean Bonneau, âgé de dix-sept ans, dit « Guibollard », avait convié à une petite fête tous ses amis, des rôdeurs qui hantent les fortifications, dans les parages de la porte de Fontainebleau. Ces joyeuses agapes devaient avoir lieu dans un établissement malfamé des environs de la poterne des Peupliers.
Les voleurs d'automobiles jouent de malchance depuis quelques semaines. Traqués, surveillés, dépistés, lorsqu'ils échappent à la police, un accident vient généralement mettre fin à leurs déplorables agissements.