entete


UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

sans titre 1

SAVIEZ-VOUS QUE...

Gustave Geffroy, administrateur de la manufacture nationale des Gobelins, était aussi l'un des dix membres fondateurs de l'Académie Goncourt.


C'est le dimanche 30 septembre 1934 que fut inauguré le groupe scolaire construit rue Küss en présence de M. Villey, préfet de la Seine et des élus et notabilités de l'arrondissement.
Des discours furent été prononcés par MM. Villey, Gelis et Deslandres.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

menu-nouveautés sans titre 1

C'est arrivé dans le 13ème

 Encore un accident en Seine. - Le Figaro – 27 mars 1897

Encore un accident en Seine.

Le Figaro – 27 mars 1897

Ils sont fréquents, depuis quelque temps.

Hier matin, vers sept heures, la péniche la Vénus, remorquée par le Pinson et chargée de pierres meulières, remontait le cours de la Seine. Par suite d'une fausse manœuvre, le bateau a si violemment heurté la patte d'oie posée en face du n° 29 du quai d'Austerlitz qu'elle l'a renversée.

Par suite de ce heurt, une voie d'eau s'est déclarée à bord, mais elle a été assez rapidement aveuglée par les pompiers de la rue Jeanne-d'Arc.


 On recherche

On recherche ...

Le Petit Parisien ― 27juin 1923

Treizième arrondissement. — Quai de la Gare, proximité des services de petite vitesse de la gare d'Orléans. un veston a disparu, ainsi qu'un portefeuille  contenant tous les papiers d'identité de M. E. Picard, 74 bis, rue Curial.


Lu dans la presse...

 Sauvons les Gobelins

Sauvons les Gobelins !

Le Matin – 21 février 1912

Dans la pénurie lamentable des crédits affectés aux beaux arts, le budget des Gobelins est peut-être le plus précaire. Le monde nous envie les tapisseries de notre plus illustre manufacture mais il ignore que l'État lui alloue en tout 264.000 francs. Ils soldent maigrement les dépenses du matériel et partagent des salaires de famine entre cinq administrateurs, dix gardiens et soixante artisans, tapissiers, dont neuf artistes pour l'atelier de savonnerie.

Le plus décoratif de tous les arts français, celui « qui change en fééries les murailles » et qui, depuis Louis XIV, assure à notre pays une gloire unique, est condamné, faute d'argent, à végéter sans essor et à piétiner sans avenir. Et ce n'est pas là seulement une faute grave c'est aussi une inconcevable erreur.

La commercialisation des Gobelins leur rendrait la splendeur première elle ne coûterait rien au budget. Elle lui assurerait même des bénéfices considérables, si les Gobelins étaient autorisés à vendre au public quelques pièces de leurs collections.

Ces bénéfices permettraient de rajeunir l'ancien édifice, pittoresque cité d'un autre âge, mais où les procédés de fabrication datent encore de Louis XIV ! Exemple: dans l'atelier de teinture des Gobelins — où il n'y a que trois teinturiers — les chaudières sont chauffées au feu de bois ! Impossible de régler la chaleur d'où mécomptes forcés, obligation de recommencer parfois une gamme bien partie et qui avorte en route. Il a fallu renoncer aux excellents « colorants de cuve », parce qu'ils exigent une température constante ; on l'obtiendrait en dix minutes avec la vapeur : il faut une heure et demie avec le bois que les trois teinturiers s'exténuent à attiser.

Avec le bois, la ventilation de l'atelier est impossible un industriel le fermerait, car les buées et les courants d'air le rendent inhabitable. Mais dans une maison fondée par Louis XIV, rien à faire, parait-il quoique .le bois coûte trois fois plus cher que le charbon.

Résultats le mètre, carré de tapisserie revient, sans compter les bâtiments et en ne prenant que 20% des frais généraux à 4.000 francs environ.

L'usine nationale est munie aujourd'hui d'une palette de plus de 14.000 nuances

Depuis quelques années, on a fait ce qu'on a pu pour infuser un sang nouveau à la vieille manufacture. On lui a donné Gustave Geffroy pour directeur, ce qui est déjà tout un programme. Il a réagi contre l'enlisement des Gobelins. L'usine nationale est munie aujourd'hui d'une palette de plus de 14.000 nuances. Colbert, qui la fonda en 1662, Fouquet, Le Brun, Mignard, Coypel. Natoire, Van Loo, Boucher — pourquoi Watteau fut-il oublié ? — les fondateurs et les artistes des premiers temps étaient loin d'en avoir autant à leur disposition.

Les découvertes de Chevreul et la chimie ont doté nos Gobelins d'une gamme immense, capable de tout traduire et de tout copier. Et n'allons pas dire, comme certains-brocanteurs, que nos colorant ne valent pas les anciens Sur les vieil, les tapisseries, les tons clairs ont disparu la cochenille, l'indigo ont résisté les autres couleurs végétales se sont fanées.

Nos colorants d'alizarine (jaunes, rouges, bleus, violets et bruns) et nos excellentes couleurs naturelles défieront les années. N'hésitons donc plus à fabriquer pour le public des œuvres qui nous feront honneur. Nos tapisseries sont sans rivales, elles n'ont même pas de concurrentes. L'industrie privée ne fait pas de Gobelins. Personne n'a tenté d'imiter les huit pièces de l'Histoire de Méléagre, ni les neuf Muses, ni l'Histoire d'Esther ou la série des Don Quichotte.

Entr'ouvrons la porte séculaire des Gobelins aux acheteurs éclairés, aux généreux mécènes. L'État aura fait une excellente affaire et bien servi la gloire de la France !

Albert Gérard,
Rapporteur du budget des beaux-arts


A lire également

La reconstitution des Gobelins (1913)

sans titre 1

Ailleurs sur Paris-Treizieme

On arrête une bande de voleurs - 1911

M. Jouin, sous-chef de la Sûreté, était avisé, il y a une quinzaine de jours, par des commerçants du quartier des Gobelins, qu'un ouvrier, occupé dans une usine voisine, vendait à vil prix des liqueurs et notamment de l'absinthe.

Lire

Encore un crime dans le 13ème - 1896

M. Combes, ancien conseiller municipal, dirige une institution de jeunes gens, rue Croulebarbe.

Lire

Mystérieuse affaire - 1887

Lire

La veillée tragique - 1915

Les gardiens de la paix Savineau et Grassi étaient de service hier matin vers cinq heures, rue de Tolbiac, lorsqu'ils virent apparaître, échevelé et les yeux hagards, l'ouvrier cordonnier Hippolyte Delmas

Lire

Menu article

Lu dans la presse...

La Place Paul Verlaine

Une délibération municipale, approuvée par un arrêté préfectoral que ratifia, le 28 juillet dernier, un décret présidentiel, a donné le nom de Paul Verlaine à une place sise à Paris dans le 13e arrondissement, à l'intersection des rues Bobillot, du Moulin-des-Prés et de la Butte-aux-Cailles. (1905)

Lire


Avis à la population

Il est établi dans le 13e arrondissement des cantines pour le service des militaires qui montent la garde sur les remparts. (1870)

Lire


Le futur boulevard Saint-Marcel

Un arrêté du préfet de la Seine vient d'ouvrir une enquête à la mairie du douzième arrondissement pour le percement d'un nouveau tracé qui, sous le nom de boulevard Saint-Marcel, doit relier le boulevard Montparnasse au boulevard de l'Hôpital (1857)

Lire


L'élargissement de la rue Mouffetard et l'aménagement de la place d'Italie

L'administration vient de faire déposer à la mairie du 13e arrondissement le plan parcellaire des propriétés dont la cession est nécessaire en tout ou en partie pour exécuter l'élargissement de la rue Mouffetard et la transformation d ela place d'Italie. ()

Lire


Un nouveau boulevard pour le 12e arrondissement ?

Cette voie s'ouvrira en face la place de la Collégiale et viendra déboucher sur le boulevard extérieuraprès avoir coupé le faubourg Saint-Jacques. (1858)

Lire


Le percement du boulevard Arago

Les démolitions qu'on exécute en ce moment dans le faubourg Saint Marcel viennent de remettre au jour un coin très pittoresque du vieux Paris. (1868)

Lire


Le puits artésien de la Butte-aux Cailles

Les travaux du puits artésien qui est en cours d'exécution à la Butte-aux-Cailles, dans le 13e arrondissement de Paris, se poursuivent régulièrement, et la profondeur atteinte par l'instrument de forage dépasse aujourd'hui 350 mètres. (1868)

Lire


Le percement du boulevard Saint-Marcel

Le plus ancien vestige des édifices religieux encore debout en ce moment, mais qui disparaîtra au premier jour, est le porche de la chapelle Saint-Clément, qui date du quatrième siècle, et dans laquelle fut inhumé en 383 saint Marcel, évoque, de Paris, sous le règne de Théodose. (1868)

Lire


Intéressante découverte archéologique sur le chantier du boulevard Saint-Marcel

Les travaux qui s'exécutent dans le quartier Saint-Marcel ont amené des découvertes fort importantes au point de vue archéologique. (1868)

Lire


Nouvelles dénominations de voies

On donne à la rue de la Croix-Rouge la dénomination de Domrémy. village du département des Vosges, où naquit Jeanne d'Arc; la route de Fontainebleau devient route d'Italie, la place de la barrière d'Ivry devient la place Pinel... (1868)

Lire


Les palais des Reines Blanche aux Gobelins

Si le vieil hôtel de Sens est, sur la rive droite de la Seine, un édifice curieux à voir, deux hôtels non moins anciens et tout aussi intéressants s'offrent sur la rive gauche, dans le quartier des Gobelins, aux yeux des amateurs du gothique. (1878)

Lire


Deux promenades autour du boulevard Saint-Marcel

Le boulevard Saint-Marcel prend naissance au boulevard, de l'Hôpital, vis-à-vis la Salpêtrière, et va aboutir en ligne directe à l'avenue des Gobelins, où il se rencontre avec les boulevards Arago et Port-Royal pour former un spacieux rond-point. (1882)

Lire


La question de la zone parisienne

Ce n'est jamais sans un sentiment de gêne, pour ne pas dire de honte, qu'en arrivait aux portes de la grande, cité parisienne, on franchit cet espace de 250 mètres de largeur qui longe encore en une ceinture presque continue les fortifications et qu'on appelle la Zone. (1932)

Lire


Les jardins des Gobelins menacés ?

Les jardins des Gobelins forment dans un quartier populeux une oasis de fraîcheur et de verdure. Ils couvrent près de trois hectares et constituaient naguère une île entre deux bras de la Bièvre. (1933)

Lire


sans titre 2

© paris-treizieme.fr pour la transcription du texte